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Nouvelles menaces sur l’avenir de l’enseignement professionnel public
Article publié le vendredi 21 octobre 2011.
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Le 18 octobre, en déplacement dans un lycée professionnel de Nice, le président Sarkozy a déclaré : « Je voudrais que Luc Chatel réfléchisse à ce que durant les trois années du bac pro, on envisage qu’une année se fasse en apprentissage ».
Après avoir supprimé une année de formation dans le cursus de formation des bacheliers professionnels, une telle mesure remettrait en cause l’existence même de nombreux lycées professionnels et se traduirait par des suppressions massives de postes d’enseignants.
Le SE-Unsa tient à rappeler que les formations professionnelles sous statut scolaire sont des formations à la qualité reconnue, qui font une large place aux périodes de formation en entreprise (jusqu’à 22 semaines). Il serait temps que le chef de l’Etat en prenne acte plutôt que de donner à croire que les lycées professionnels seraient coupés du monde extérieur et ne feraient pas de l’insertion professionnelle réussie de leurs élèves leur objectif central.
Les lycées professionnels assurent l’égalité d’accès de tous à la formation professionnelle, contrairement à l’apprentissage. On sait en effet que compte-tenu de certaines pratiques discriminatoires, tous les élèves n’ont pas les mêmes chances de signer un contrat d’apprentissage. De plus, les entreprises sont plus intéressées par des apprentis de niveau post-bac que par ceux qui préparent un CAP ou un Bac Pro.
Derrière les discours officiels qui affichent la volonté de faire de la voie professionnelle une voie d’excellence, on constate qu’elle est surtout considérée comme un gisement d’économies budgétaires, que ce soit par la réduction du temps de formation, la restructuration de l’offre ou l’encouragement au développement de l’apprentissage hors du service public d’éducation.
Encore une fois, ce sont les élèves les moins favorisés et les plus fragiles qui paient la note des choix budgétaires du gouvernement. Pour le SE-Unsa, c’est inacceptable.

Paris, le 20 octobre 2011
Christian CHEVALIER
Secrétaire Général

 

 
 
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