Mercredi 08 janvier se tenait le comité académique de suivi de la voie pro. 

Ce comité, présidé par la rectrice Mme Biasoni, comprenait des représentants des parents, des élèves, des enseignants, des chefs d'établissement et les IEN.

Mme la Rectrice introduit cette réunion en rappelant que la réforme de la voie professionnelle est la seconde priorité du ministère.

M. Pottez, doyen des IEN, fait un bilan de la politique d'accompagnement.

- les 2 journées de formation disciplinaire données en 2018-2019 seront reconduites en 2019-2020.

- une seconde journée banalisée sera mise en place au printemps.

- le PAF comporte 4 formations établissement sur :

* la co-intervention sur 53 établissements

* le chef-d'oeuvre sur 52 établissements

* la mixité de public

* les parcours de l'élève avec la mise en place des familles métier.

- une campagne d'observations croisées aura lieu de février à mars. Des équipes d'IEN se rendront dans les établissements pour observer et avoir des temps de discussion avec les enseignants et les élèves. Une restitution de cette campagne sera faite durant les journées banalisées.

 

La fédération des parents d'élèves revendique la mise en place de la co-intervention et du temps supplémentaire donné à l'orientation avec les familles des métiers. Elle est se félicite de l'allègement des emplois du temps. Toutefois cela ne doit pas se faire avec une perte de l'ouverture culturelle.

Pour les élèves il n'y a pas eu d'informations pour prendre conscience qu'il y avait une réforme qui se mettait en place. Des inquiétudes existent chez certains sur leur avenir.

En préambule de notre intervention, le SE-UNSA remercie la rectrice d'avoir entendu notre demande de mettre en place cette commission de façon autonome et ainsi mettre en valeur la voie professionnelle.

Lors de l'intervention du SE-UNSA, nous rappelons :

- l'importance de la mise en place de séances de concertation sur le temps de travail. Les collègues ont besoin de temps pour la mise en place de la réforme. 

- la demande de la mise en place d'une banque d'idées sur les chefs d'oeuvre et sur les thèmes de co-intervention. En effet, la mise est plus ou moins facile selon les filières.

- la possibilité d'ouverture la co-intervention à d'autres disciplines que les maths et le français car cela peut être plus cohérent dans certaines filières. Cela permet de compenser la disparition de l'EGLS.

- le respect dans les DGH du doublement des heures de chef d'oeuvre car il n'y a pas de seuil de dédoublement.

- que la gestion des DGH par les DSDEN doit être harmonisée.

- que la mise en place des familles des métiers ne doit pas s'accompagner d'une diminution de la carte des formations car nos élèves sont peu mobiles.

- notre opposition à la mixité des publics et nous interrogeons le DAFPIC sur la mise en place du vadémécum ainsi qu'une aide pédagogique  pour accompagner les collègues sur le sujet.

En réponses, la rectrice explique que la mixité de public est inéluctable.  Elle rappelle que le ministre a retenu l'idée de la mise en place de la banque de données de chef d'oeuvre. Elle nous annonce que le DASEN du 24 est nommé comme responsable académique de la transformation de la voie professionnelle.

Le Dasen nous explique alors qu'il souhaite un dialogue avec tous les établissements et selon lui le taux d'orientation vers la voie professionnelle est en hausse (Pour le SE-UNSA une hausse de taux n'est pas synonyme de hausse dans un contexte de baisse démographique).

M. Pottez nous explique qu'un groupe de travail avec les IEN, les chefs d'établissement et les DDFPT se tiendra sur le sujet du parcours des élèves dans les familles de métier.

Le DAFPIC nous annonce que le vadémécum sur la mixité de public que nous lui avons demandé sera fait pour fin février.