Prétextant compenser la suppression de 2600 postes d'enseignants du second degré, Jean-Michel Blanquer dit annoncer "une bonne nouvelle" en imposant une deuxième heure supplémentaire et augmenter ainsi le pouvoir d'achat des collègues.

Au SE-Unsa, nous ne sommes pas dupes : ce n'est pas une bonne nouvelle !

L'augmentation du temps de travail est une mauvaise solution, tant pour la qualité de l'accompagnement des élèves que pour la santé des collègues.

Non à l'obligation d'effectuer deux heures supplémentaires !
Non aux suppressions de postes !

Ainsi dans l'académie de Bordeaux, alors que l'on prévoit 2835 élèves en plus dans le second degré, le Ministère accorde 50 ETP en plus sous forme d'heures supplémentaires. Et dans le même temps, il transforme l'équivalent de 66 postes en heures supplémentaires encore.

Pour résumé :

+ 116 ETP en heures supplémentaires
et
- 66 ETP en heures postes.

Ce sont donc 66 postes qui potentiellement peuvent être supprimés.

Signez et faites signer la pétition : http://enseignants.se-unsa.org/2eme-heure-sup-imposee-pour-nous-c-est-non