CAPA du 17/04/2008 Déclaration du SE-UNSA :

Nous ne rappellerons pas les promesses du passé non tenues pour accompagner l’extinction du corps des PEGC. Elles paraissent hélas caduques !

Nous plaignons les services des I.A. et du Rectorat qui en sont à gérer au moindre mal les suppressions de postes, et bien pire encore, les transformations de postes en heures supplémentaires.

Nous avons presque honte de calculer que notre passage à la classe exceptionnelle (+ 5,6 %) rattrapera à peine la dévaluation de nos salaires, car nous avons ces promotions ce qui est loin d’être le cas général.

Travailler plus pour gagner plus, c’est en réalité gagner moins si on ne travaille pas plus, et, de toute façon, être perdant au jour de la retraite. Si nos salaires ont perdu un peu plus de 8% ces dernières années, c’est un mois de salaire en moins par année. Avec ou sans heures supplémentaires, ce sera aussi un mois de pension en moins par an. Toutes les primes du monde n’y changeront rien.

C’est ainsi que des collègues retraités reviennent déjà pour des vacations dans notre académie.

Il n’y a pas besoin de hautes études pour comprendre que ce retard des salaires et des nouvelles pensions, dans le public comme dans le privé, crée les manques de ressources des caisses de sécurité sociale et du chômage. Ce n’est pourtant pas le discours de ceux qui nous dirigent….

NB : Cette déclaration du SE-UNSA a été signée, à leur demande, par les élus du SNCL et du SNUIPP-SNES-SNEP.