BAISSE DU POUVOIR D’ACHAT

Il faut trouver de vraies Réponses

> Nicolas Sarkozy écrivait dans sa « Lettre aux Éducateurs »  : « Je souhaite faire

de la revalorisation du métier d’enseignant l’une des priorités de mon quinquennat ».

En attendant, un certifié débutant percevait, au 1er échelon, 1477€ bruts au 1er septembre 2000.

À la rentrée 2008, il a perçu 1590€. L’augmentation correspond à 7,6%. Pendant ce temps, l’indice

des prix à la consommation de l’Insee affiche une progression de 17,45%.

Si le traitement avait suivi l’évolution des prix, il aurait dû atteindre 1735€, soit près de 150€de

plus… Le différentiel pour un certifié au 7e échelon est de 207€. Il atteint 250€pour un enseignant

au 11e échelon. Les carrières se sont dépréciées !

L’État a réalisé 10% d’économies sur l’ensemble de nos salaires, soit l’équivalent, sur le seul ministère

de l’Éducation nationale, du salaire de 100 000 fonctionnaires !

En 2010, les nouveaux enseignants recrutés à master 2 devraient avoir de nouvelles modalités de rémunération. Pour le SE-UNSA, cela ne saurait tenir lieu de réponse à l’engagement pris. La refonte complète des déroulements de carrière est une nécessité rendue plus aiguë par la dégradation du pouvoir d’achat. En dégradant les conditions de travail, les heures supplémentaires ne constituent pas une réponse adaptée. Qui plus est, tout le monde n’est pas concerné !