L'année scolaire est maintenant commencée depuis quinze jours. Cette rentrée est marquée par les volumes impressionnants d'heures supplémentaires dont disposent les établissements. Ces heures supplémentaires, conséquence de la transformation de 155 Equivalents Temps Plein d'heures-poste, n'ont pu être absorbées par les titulaires en poste. Aussi le Rectorat doit recruter en ce début septembre entre 1 000 et 1 200vacataires, soit trois fois plus qu'à la rentrée dernière.

Ce sont les TZR par la dégradation de leur condition de travail (affectation sur plusieurs établissements, éloignement) et les contractuels (non réemployés) - mais aussi les titulaires de postes définitifs dont les compléments de service se multiplient - qui font les frais de cette opération, sans parler des élèves qui voient la qualité de leur enseignement se dégrader. En effet comment demander aux vacataires dont la grande majorité n'a encore jamais enseigné de fournir un enseignement de qualité, même avec la meilleure volonté possible, sans aucune formation. Comment donner le meilleur de soimême, quand on court tous les jours d'un établissement à l'autre…

Nous avons dénoncé cette situation en appelant à un rassemblement devant le Rectorat le mercredi 3 septembre avec nos camarades du SNETAA.

A cette occasion, nous avons été reçus en audience par le Secrétaire Général et Madame la D.R.H. du Rectorat. Puis deux jours plus tard, la même délégation (SE-UNSA et SNETAA) a été reçue par un conseiller du Ministre DARCOS lors de sa venue au LP Toulouse Lautrec à Bordeaux.

Lors de ces deux audiences, nous avons décrit la situation des contractuels restés sans poste après plusieurs années d'enseignement pour certains. Nous avons donc réaffirmé notre volonté de voir des groupements d'heures supplémentaires transformés en heures-poste. De même nous avons demandé l'ouverture en plus grand nombre de postes aux concours susceptibles de permettre la titularisation de ces personnels précaires. De plus en plus de disciplines sont fermées aux concours internes (voir pétition jointe à faire signer).