L’augmentation du Smic au 1^er mai 2022 se répercute sur les salaires les plus bas des agents d’État sous contrat de l’Éducation nationale. 

Pour un contrat à temps plein, cette augmentation sera d’environ 35 € net/mois et de 21€ net/mois pour un contrat à 62%.

 

Pour les AESH classés à l’échelon 1 et 2, ils seront dorénavant rémunérés à l’indice 352 (contre 343 jusqu’alors).

Cette augmentation se fera automatiquement sur la paye de mai ou la suivante.

Les autres indices de la grille sont inchangés. C'est lamentable car le 1er échelon sera a seulement 3 point d'indice du troisième. La progression de carrière est ainsi quasiment annulée.

Pour le SE-UNSA une augmentation de 9 points (34€ net pour un temps plein), dans un premier temps, aurait dû être faite pour tous les autres échelons de la grille. Cela aurait permis de compenser les deux hausses du SMIC depuis la mise en place de cette grille et de garder une réelle progression tout au long de la carrière.
 

Pour le SE-unsa, cette augmentation du minimum de traitement était indispensable mais n’est pas suffisante pour compenser la perte du pouvoir d’achat des personnels les plus mal rémunérés de notre ministère.
De plus, seuls les échelons 1 et 2 "profitent" de cette augmentation du Smic. Les autres échelons n'obtiennent aucune compensation.

Le SE-Unsa avec l'Unsa revendique une augmentation de la valeur du point d'indice de 10% pour tous les agents.

 

En effet, la question du niveau de l’inflation s’inscrit dans la durée, la part que représentent dans les budgets les plus modestes l’énergie, le logement et l’alimentation sont précisément les domaines les plus impactés par l’augmentation des prix.