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STI2D : le Se UNSA interpelle le ministère
Article publié le jeudi 3 février 2011.
Le SE-Unsa a rencontré la DGRH (Direction générale des ressources humaines du ministère) le 26 janvier 2011 pour évoquer les problèmes rencontrés à l’occasion de la mise en place de la réforme STI2D.
En préambule, le SE-Unsa alerte la DGRH sur la très grande inquiétude des personnels, du fait du manque d’informations et sur des pratiques inacceptables, en matière de ressources humaines, dans certaines académies.
La DGRH souhaite que les services rectoraux fassent régulièrement le point avec les syndicats sur la situation des enseignants STI et s’inquiète de ce que nous lui disons en matière de pression sur les personnels.
> Formation des enseignants aux nouveaux référentiels STI2D
Le SE-Unsa constate une très grande hétérogénéité des pratiques dans les académies et demande un cadrage national sur la sélection et le nombre des collègues envoyés en formation ainsi que sur les modalités de la formation (validation, décharges de service, indemnisation, obligations de présence…).Nous évoquons la situation inadmissible des collègues qui suivent la formation en plus de leur service complet et sans indemnités. Nous demandons des réunions d’information pour tous les personnels concernés et des groupes de suivi avec les organisations syndicales dans toutes les académies.
Réponses de la DGRH
- Cette année, on a paré au plus pressé. L’année prochaine, la formation débutera dès septembre, ce qui doit permettre d’augmenter le nombre de professeurs en formation.
- Tous les collègues de STI qui le souhaitent devront pouvoir être formés sur les 3 années du plan. Ceux qui ne souhaitent pas participer à la formation STI2D se verront proposer une reconversion dans une autre discipline (voir plus loin) ou dans d’autres fonctions.
- Concernant la validation, la DGRH est claire, il ne doit pas y avoir “d’examen” de validation à l’issue de la formation. Il suffit d’avoir suivi la formation pour être considéré comme professeur de STI2D.
- Les obligations de présence dans les établissements pour suivre des formations individuelles en distantiel n’ont aucun fondement.
- La reconnaissance de la charge de travail (décharge de service, indemnisation…) relève uniquement des Rectorats. Il n’y aura pas de cadrage national.
Le SE-Unsa constate une très grande hétérogénéité des pratiques dans les académies et demande un cadrage national sur la sélection et le nombre des collègues envoyés en formation ainsi que sur les modalités de la formation (validation, décharges de service, indemnisation, obligations de présence…).Nous évoquons la situation inadmissible des collègues qui suivent la formation en plus de leur service complet et sans indemnités. Nous demandons des réunions d’information pour tous les personnels concernés et des groupes de suivi avec les organisations syndicales dans toutes les académies.
Réponses de la DGRH
- Cette année, on a paré au plus pressé. L’année prochaine, la formation débutera dès septembre, ce qui doit permettre d’augmenter le nombre de professeurs en formation.
- Tous les collègues de STI qui le souhaitent devront pouvoir être formés sur les 3 années du plan. Ceux qui ne souhaitent pas participer à la formation STI2D se verront proposer une reconversion dans une autre discipline (voir plus loin) ou dans d’autres fonctions.
- Concernant la validation, la DGRH est claire, il ne doit pas y avoir “d’examen” de validation à l’issue de la formation. Il suffit d’avoir suivi la formation pour être considéré comme professeur de STI2D.
- Les obligations de présence dans les établissements pour suivre des formations individuelles en distantiel n’ont aucun fondement.
- La reconnaissance de la charge de travail (décharge de service, indemnisation…) relève uniquement des Rectorats. Il n’y aura pas de cadrage national.
> Mise en place de la réforme
Le SE-Unsa interroge la DGRH sur les conséquences de la mise en place de la réforme pour les enseignants. Il demande en particulier un gel des mesures de carte scolaire en STI et des clarifications sur l’articulation avec les disciplines existantes et l’avenir des collègues.
Réponses de la DGRH
- Le ministère souhaite « autant que possible » ne pas déstabiliser les équipes. En cas de fermeture de poste, s’il n’est pas possible de réaffecter le collègue sur un autre établissement, la DGRH préconise que les Rectorats affectent les collègues en surnombre (hors DHG, à titre provisoire) dans leur établissement d’origine.
- Les collègues des différentes disciplines STI vont intégrer la “discipline” STI2D avec l’option (AC, EE, ITEC ou SIN) correspondant à leur discipline de recrutement actuelle (un tableau de correspondance devrait être bientôt publié). Ceux qui préfèreront devenir enseignants de technologie en collège pourront participer au mouvement intra-académique dès cette année (tout en conservant leur discipline d’origine) et être nommés à titre définitif. Ils pourront éventuellement revenir en lycée plus tard.
- Pour les collègues en fin de carrière qui ne souhaitent pas suivre la formation, la DGRH envisage des aménagements de service pour éviter qu’ils n’aient à enseigner en 1ère ou Terminale STI2D.
- Pour le mouvement et dans les établissements, les postes seront fléchés selon les 4 options. Les enseignements de spécialités seront effectués par des professeurs des options correspondantes. Tous les professeurs de STI2D pourront assurer les enseignements transversaux qui peuvent être pris en charge par plusieurs enseignants pour un même groupe d’élèves.
Le SE-Unsa interroge la DGRH sur les conséquences de la mise en place de la réforme pour les enseignants. Il demande en particulier un gel des mesures de carte scolaire en STI et des clarifications sur l’articulation avec les disciplines existantes et l’avenir des collègues.
Réponses de la DGRH
- Le ministère souhaite « autant que possible » ne pas déstabiliser les équipes. En cas de fermeture de poste, s’il n’est pas possible de réaffecter le collègue sur un autre établissement, la DGRH préconise que les Rectorats affectent les collègues en surnombre (hors DHG, à titre provisoire) dans leur établissement d’origine.
- Les collègues des différentes disciplines STI vont intégrer la “discipline” STI2D avec l’option (AC, EE, ITEC ou SIN) correspondant à leur discipline de recrutement actuelle (un tableau de correspondance devrait être bientôt publié). Ceux qui préfèreront devenir enseignants de technologie en collège pourront participer au mouvement intra-académique dès cette année (tout en conservant leur discipline d’origine) et être nommés à titre définitif. Ils pourront éventuellement revenir en lycée plus tard.
- Pour les collègues en fin de carrière qui ne souhaitent pas suivre la formation, la DGRH envisage des aménagements de service pour éviter qu’ils n’aient à enseigner en 1ère ou Terminale STI2D.
- Pour le mouvement et dans les établissements, les postes seront fléchés selon les 4 options. Les enseignements de spécialités seront effectués par des professeurs des options correspondantes. Tous les professeurs de STI2D pourront assurer les enseignements transversaux qui peuvent être pris en charge par plusieurs enseignants pour un même groupe d’élèves.
> Le futur recrutement
La mise en place de la réforme repose avec insistance la question des concours de recrutement des enseignants STI.
Réponses de la DGRH
- Les différents CAPET STI et le CAPES de technologie (collège) vont fusionner. Ce nouveau concours sera ouvert dès l’année prochaine et recrutera des enseignants qui pourront aller aussi bien en collège qu’en lycée. Il comportera les 4 options de la série STI2D. Rien n’est encore fixé pour les agrégations.
Les actuels enseignants de technologie (collège) conserveront leur spécialité.
La mise en place de la réforme repose avec insistance la question des concours de recrutement des enseignants STI.
Réponses de la DGRH
- Les différents CAPET STI et le CAPES de technologie (collège) vont fusionner. Ce nouveau concours sera ouvert dès l’année prochaine et recrutera des enseignants qui pourront aller aussi bien en collège qu’en lycée. Il comportera les 4 options de la série STI2D. Rien n’est encore fixé pour les agrégations.
Les actuels enseignants de technologie (collège) conserveront leur spécialité.
Pour les collègues qui demandent un changement de discipline, le SE-Unsa déplore là encore des disparités selon les académies et surtout les conditions de la reconversion, tant sur la forme que sur les contenus (absence d’accompagnement, service complet dans la nouvelle discipline avec obligation de suivre une préparation au concours...)
Réponses de la DGRH
- Après l’accord de l’IPR de la discipline d’accueil, les collègues sont placés en immersion, avec une formation théorique (pas une préparation à un concours qu’ils n’ont pas à passer).
- Il est possible de positionner les collègues en doublette avec un collègue de la discipline demandée ou de leur attribuer un service allégé.
Réponses de la DGRH
- Après l’accord de l’IPR de la discipline d’accueil, les collègues sont placés en immersion, avec une formation théorique (pas une préparation à un concours qu’ils n’ont pas à passer).
- Il est possible de positionner les collègues en doublette avec un collègue de la discipline demandée ou de leur attribuer un service allégé.
Les différentes préconisations de la DGRH vont faire l’objet d’une note envoyée aux recteurs. Malgré nos demandes insistantes, la DGRH ne transformera pas ces préconisations en instructions.
Le SE-Unsa reste mobilisé, nationalement et dans les académies, pour faire respecter les préconisations de la DGRH et s’assurer que la mise en oeuvre de la réforme se fait dans le respect des collègues.
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