À partir du 1er mars 2025, les fonctionnaires en congé de maladie ordinaire (CMO) verront leur indemnisation réduite à 90 % de leur traitement dès le deuxième jour d'arrêt. 

Cette mesure s'applique aux arrêts de travail d'une durée maximale de trois mois. Au-delà, l'indemnisation sera de 50 % pendant les neuf mois suivants.

Impacts financiers :

• Baisse du salaire net : La réduction de l'indemnisation entraînera une diminution du salaire perçu.
• Réduction de certaines primes : La Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI) et la prime de « transfert primes/points » seront également impactées.
• Maintien du Supplément Familial de Traitement (SFT) : Le SFT restera inchangé.

Solutions et perspectives :

• Seule une mutuelle complémentaire garantissant le maintien intégral du salaire permettra de compenser cette perte financière.
• Le déploiement de la mutuelle obligatoire pour les agents publics, initialement prévu pour 2024, est reporté à 2026.

L'avis du SE-Unsa :

Le SE-Unsa s'oppose fermement à cette réforme. Le syndicat considère cette mesure comme « inadmissible » et « particulièrement injuste » envers les agents malades. Il dénonce le fait que le gouvernement fasse des économies sur le dos des fonctionnaires les plus fragiles. Le SE-Unsa souligne que :

• Cette décision pénalise financièrement les fonctionnaires déjà affectés par la maladie.
• Elle ne tient pas compte des conditions de travail et des risques auxquels sont exposés les agents.
• le SE-Unsa considère que ce sont toujours des médecins qui signent les arrêts maladie, et qu'il est inadmissble de "punir" des personnels malades.

Vous pouvez mesurer l'impact de cette mesure sur vos salaires grâce au calculateur UNSA  Fonction Publique.