Le Recteur confirme que le pacte est insécable pour les collègues PLP.

Il faudra prendre 6 missions ou rien. La rémunération est conséquente, 565€ par mois. Mais la charge de travail aussi!

 Une partie de ces missions sont déjà faites par les collègues PLP, rémunérées en Heures de remplacement, en HSE, en IMP ou en AP.

Beaucoup de collègues compétents, ne pouvant ou ne voulant mettre le doigt dans des missions à rallonge, refuseront de s’engager de nouveau. D’autres, par nécessité financière, signeront le pacte mais comment pourront-ils réaliser sérieusement leur temps d’enseignement et l’ensemble des missions ?

Dans les LP, plus qu’ailleurs, le pacte sera, selon nous, source de tension et de division des équipes.

L’annonce affichée de bouleverser la carte des formations en prenant comme boussole le taux d’insertion. Pour l’UNSA Education, la carte des formations doit être un subtil équilibre entre, l’insertion, les envies des jeunes (ils ont 15 ans), leur mobilité géographique, les capacités d’accueil des plateaux techniques des LP et les capacités d’accueil des entreprises pour les stages. Chacun de ces éléments est essentiel. S’il y avait une recette miracle ça se saurait !

Nous avons attiré l'attention du Recteur sur le stress des personnelsface à des bouleversements annoncés sans plus de précisions.

Par exemple, la communication de la fermeture de 660 places de formation à la rentrée 2023 dans les Hauts de France en oubliant de préciser qu’elles étaient déjà actées et que les structures ne seraient pas changées en septembre, n’a pas contribuée à apaiser les salles des Professeurs. Pourquoi, Monsieur le Recteur, ne pas avoir communiqué avec les PLP comme les organisations syndicales vous le demandaient ? Nous le regrettons vivement.