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Épreuves de spĂ©cialitĂ© : le SE-Unsa agit pour obtenir des amĂ©nagements
Article publié le jeudi 15 octobre 2020.
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Le calendrier des Ă©preuves terminales du baccalaurĂ©at 2021 a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© par le ministre sans concertation avec les organisations syndicales. Le SE-Unsa refuse que l’organisation des nouvelles Ă©preuves de spĂ©cialitĂ© prĂ©vues mi-mars se traduise par une charge de travail supplĂ©mentaire sans aucune prise en compte. Il demande que le calendrier soit revu pour tenir compte du caractère exceptionnel de cette annĂ©e scolaire. 
 
Le 1er octobre, le SE-Unsa s’était dĂ©jĂ  positionnĂ© contre un calendrier des Ă©preuves du baccalaurĂ©at qui posait des problèmes organisationnels et pĂ©dagogiques. Nous avions rĂ©clamĂ© du temps libĂ©rĂ© pour la correction et des programmes adaptĂ©s pour des Ă©preuves de spĂ©cialitĂ© passĂ©es fin mars. (lire en fin d’article)
 
 
L’organisation des épreuves de spécialité
 
Pour tenir en trois jours, le ministère a fait le choix d’organiser toutes les Ă©preuves d’EDS (sauf Arts qui sera le 15 et LLCER le 16, ainsi que les EDS plus « rares Â» le 17) les 15 et 16 mars avec un sujet diffĂ©rent chaque jour. C’est une solution techniquement acceptable mais qui pose quelques problèmes d’acceptabilitĂ© et de gestion des mĂ©contentements pour les enseignants qui se retrouveront avec des Ă©lèves ayant composĂ© sur des sujets diffĂ©rents dans leurs groupes d’élèves ; 
 
L’organisation pratique de ces Ă©preuves va s’affiner : passage l’après-midi (pour prendre en compte les acadĂ©mies des Antilles), commission d’entente en amont et commission d’harmonisation après les Ă©preuves, prise en compte des absences justifiĂ©es dans Parcoursup, dĂ©matĂ©rialisation des copies…
 
 
Les corrections
 
Une réunion avec la Direction générale de l’enseignement scolaire nous a permis de revenir à la charge pour faire valoir le temps de correction nécessité par ces épreuves, dans une situation différente des épreuves terminales d’avant la réforme où les enseignants étaient libérés de cours. La solution avancée par le ministère - qui souhaite maintenir les établissements ouverts sauf les 15 et 16 mars - de laisser 3 semaines de correction et de réduire le nombre de copies à 35 n’est pas acceptable. Nous exigeons un temps reconnu de correction et donc la libération des correcteurs de tout ou partie de leurs cours dans la période du 15 au 27 mars. Pour l’instant, le ministère ne serait prêt à libérer les correcteurs que pour les commissions d’entente et d’harmonisation. Il confierait aux établissements le soin de réorganiser les emplois du temps pour assurer au maximum l’accueil de tous les élèves et plus particulièrement des élèves de seconde et de première. Cela signifierait que les correcteurs ne seraient pas tous traités de la même façon.
 
La correction des copies se fera sur la base de la rĂ©munĂ©ration prĂ©vue pour les Ă©preuves terminales. Une note de service devrait bientĂ´t ĂŞtre publiĂ©e tout comme une Faq après les vacances de la Toussaint (et une autre sur Parcoursup).
 
 
Ne pas en rester lĂ 
 
Avec plusieurs autres organisations syndicales, le SE-Unsa a écrit un courrier au ministre pour demander, au vu de la situation exceptionnelle de cette année, l’annulation de la première session des évaluations communes prévues pour début 2021, des adaptations des programmes et le déplacement des épreuves de spécialité en juin.
 
 
Les Ă©preuves terminales en juin
 
Pour le SE-Unsa, les cours ne peuvent continuer à se dérouler dans les établissements à partir du 16 juin, avec plusieurs épreuves à organiser en même temps. Les enseignants seraient de toute manière mobilisés par les jurys et les emplois du temps clairsemés.
 
La charge de travail des professeurs de lettres et de philosophie qui vont ĂŞtre concernĂ©s, en juin, Ă  la fois par l’épreuve sur la 3e spĂ©cialitĂ© abandonnĂ©e, l’épreuve Ă©crite, l’épreuve orale, et le grand oral, doit aussi ĂŞtre prise en compte.
 
L’épreuve orale finale du baccalaurĂ©at est maintenant fixĂ©e mais comment est-elle prĂ©parĂ©e ? Peu de choses Ă©mergent Ă  l’échelle locale, malgrĂ© les promesses d’un plan de formation pour les enseignants. Le SE-Unsa s’était dĂ©jĂ  positionnĂ© sur cette Ă©preuve (lire en fin d’article).
 
 
En conclusion, le SE- Unsa continue à agir pour que la réforme du lycée et du bac n’alourdisse pas les conditions de travail des enseignants. La réforme doit être utile à mieux préparer les élèves à réussir dans l’enseignement supérieur, cela nécessite des moyens humains pour les accompagner. Ce n’est pas ce qui est prévu avec le budget 2021 et 1 800 suppressions de postes dans le second degré alors que les effectifs ont augmenté.

 

 
 
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