Ce programme, un enseignement laïque (sic) a été présenté aux organisations syndicales par Dominique Rojat.
L’écriture du programme, sous contrainte
Il s’agissait de rédiger un programme d’enseignement de culture scientifique, interdisciplinaire, en cohérence avec les programmes de seconde mais aussi des 4 programmes de spécialité, audibles de tous et lus par des personnes de culture différente.
Ainsi, on lit « savoirs » là où dans les autres programmes il est écrit « connaissances », « Notions et contenus », « connaissances associées », « notions fondamentales » ; on lit « savoir-faire » pour « capacités », « capacités exigibles », « compétences ».
Le préambule est donc riche et explicite. Néanmoins, à propos des repères pour l’enseignement, le SE-Unsa a demandé si « un enseignement en prise avec le réel complexe » suffirait pour que les équipes puissent facilement faire du terrain avec leur classe, si « une place réservée à l’observation et l’expérience en laboratoire » suffirait à obtenir des groupes à effectif réduit.
Des objectifs thématiques
L’objectif de ce programme est de "reconstituer le grand récit du monde tel qu’il est", grâce aux méthodes propres aux sciences. Une histoire des sciences, avec une histoire de la matière « une longue histoire de la matière », une histoire de l’énergie « Le soleil, notre source d’énergie », une histoire de la Terre « La terre, un astre singulier », une histoire de l’information « Son et musique, porteurs d’informations ».
Le programme stricto sensu , structuré en « histoire, enjeux, débats », un thème avec des « savoirs » et « savoir-faire », puis « prérequis et limites » contient peu de choses nouvelles, il s’agit principalement de donner du sens en convoquant un peu de chaque discipline, et non de faire « un cours de… cristallographie », par exemple.