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RĂ©forme du lycĂ©e : Point d’étape
Article publié le mercredi 10 octobre 2018.
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La rĂ©forme du lycĂ©e va se prĂ©parer tout au long de l’annĂ©e pour une mise en place Ă  la rentrĂ©e 2019 (seconde et première) et un nouveau bac en 2021. Quelles sont les prochaines Ă©tapes de la prĂ©paration de la rĂ©forme ? Quelles positions a portĂ©es, et va porter, le SE-Unsa ?

 
Le positionnement de l’Unsa
 
Quand d’autres ont crié haut et fort qu’ils étaient contre (par principe) toute évolution du bac et du lycée, se privant sciemment de toute marge de négociation, le syndicat des enseignants de l’Unsa a privilégié l’analyse rigoureuse des nouveautés positives pour les collègues et les élèves, et de celles qui étaient à revoir. Il s’est ainsi posé, d’une part, comme un interlocuteur professionnel et solide pour prendre part aux discussions, et d’autre part, comme un représentant respectueux des collègues qui l’ont élu.
 
Le SE-Unsa a ainsi voté pour la réduction du nombre d’épreuves terminales, qu’elle revendique de longue date, mais a voté contre les modalités du contrôle continu, n’étant pas satisfait du poids trop important de l’évaluation (voir notre article). Il n’a soutenu aucun des textes définissant l’organisation du nouveau lycée (du fait des baisses de moyens pour certaines séries technologiques) mais a obtenu, en négociant une abstention, plusieurs ajouts ponctuels, en particulier en classe de seconde (augmentation de la dotation complémentaire).
 
Tout au long des nĂ©gociations, le SE-Unsa s’est battu pour les conditions de travail des personnels  :
 
  • revendication d’une indemnitĂ© pour Ă©valuation des Ă©preuves en cours d’annĂ©e en fĂ©vrier 2018 (voir article) et de modalitĂ©s souples pour leur organisation
  • obtention de nouveaux moyens pĂ©dagogiques pour le bac STMG et le cycle terminal (une heure-professeur en plus par division, voir article) en avril 2018
  • obtention d’un nouvel intitulĂ© pour l’enseignement de seconde « sciences numĂ©riques et technologiques Â», en avril 2018, sur la base de la proposition SE-Unsa d’une option technologique obligatoire pour tous les Ă©lèves de seconde
 
Le prochain combat du SE-Unsa : revendiquer l’égalitĂ© territoriale dans l’accès aux diffĂ©rentes spĂ©cialitĂ©s dans les instances acadĂ©miques, d’ici janvier 2019, et une carte des spĂ©cialitĂ©s qui renforce l’attractivitĂ© de certains Ă©tablissements ex-Ă©ducation prioritaire, en y proposant des spĂ©cialitĂ©s rares.

 
Des choix Ă  faire dans les Ă©tablissements
 
Les conseils pédagogiques ont commencé à se réunir, chaque établissement doit réfléchir à l’offre de spécialités et plus largement à l’offre d’enseignements proposés aux élèves à la rentrée 2019. Le ministère a publié une note de service le 6 septembre (voir notre article) reprenant les spécialités à proposer dans la plupart des établissements et celles qui font l’objet d’une carte académique voire nationale.

Ces spĂ©cialitĂ©s seront proposĂ©es sous forme de Â« menus Â» selon des modalitĂ©s d’orientation prĂ©vues par la note de service du 27 septembre  (voir notre article ici Ă  ce sujet) :

 
  • une dĂ©cision d’orientation en seconde portant uniquement sur les voies : gĂ©nĂ©rale ou technologique (avec dans ce cas la sĂ©rie voulue)
  • une fiche de dialogue au 2ème trimestre entre d’une part l’élève et sa famille, qui formulent 4 Ă  5 vĹ“ux de spĂ©cialitĂ©s, et d’autre part l’équipe Ă©ducative, qui Ă©met des recommandations sur ces choix au conseil de classe du second trimestre
  • un choix des spĂ©cialitĂ©s par les familles après le conseil de classe du 3ème trimestre.
 
Le SE-Unsa a critiquĂ© ces modalitĂ©s qui ne disent rien sur ce qui se passe quand un Ă©lève fait le choix de « menus Â» qui ne sont pas prĂ©vus par l’établissement et qui pourraient obliger l’élève Ă  choisir des spĂ©cialitĂ©s qu’il ne souhaite pas suivre. Le nombre d’enseignements de spĂ©cialitĂ© lors du choix dĂ©finitif n’est pas prĂ©cisĂ© et les interprĂ©tations diffèrent selon les interlocuteurs.

 
De nouveaux programmes
 
Du 5 au 18 novembre, les enseignants du lycée général et technologique seront consultés sur les nouveaux programmes (enseignements communs, spécialités, options) élaborés au sein du Conseil supérieur des programmes (CSP). Ils seront présentés au Conseil supérieur de l’Éducation en décembre et publiés en janvier.
 
Le SE-Unsa a fait des propositions pour l’ensemble des disciplines à l’occasion de son audition par le CSP (voir notre article), et notamment pour l’EPS (à retrouver dans cet article).

D’autres propositions pour un enseignement scientifique de tronc commun transdisciplinaire, adoptant une entrée par compétences, ont aussi été portées avec d’autres organisations du monde de l’éducation (voir notre article).

Le SE-Unsa attend que les projets soient connus pour s’exprimer mais suite à la rencontre qu’il a eu le 8 octobre avec le CSP, il est inquiet sur les évolutions prévues en français. En revanche, le CSP semble avoir bien intégré une démarche pluri-disciplinaire pour les enseignements de spécialité.

Le SE-Unsa sera très attentif à ce les programmes ne cloisonnent pas les disciplines. Il est indispensable que les lycéens comprennent comment elles peuvent s'articuler et ainsi trouvent du sens à leurs apprentissages.
 
L’autre inconnue majeure car elle façonnera le travail en classe, ce sont les nouvelles définitions des épreuves du baccalauréat. On ne sait toujours rien sur les épreuves communes de contrôle continu, sur l’oral terminal, ni sur les épreuves écrites terminales.

Enfin, le calendrier du bac aura aussi son importance et lĂ  aussi, c’est l’inconnu ! Les tractations entre l’enseignement supĂ©rieur et l’Éducation nationale semblent bien compliquĂ©es : comment concilier les exigences de Parcoursup et celles d’un examen de fin de scolaritĂ© au lycĂ©e ?

 

 
 
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