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RĂ©forme du bac : le SE-Unsa consulte ses adhĂ©rents
Article publié le mercredi 24 janvier 2018.
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La mission Mathiot a prĂ©sentĂ©, le mercredi 24 janvier, son rapport sur la rĂ©forme du bac et du lycĂ©e. En parallèle de la consultation qui a prĂ©cĂ©dĂ© la remise du rapport, le SE-Unsa a voulu consulter ses adhĂ©rents enseignants, CPE et psychologues affectĂ©s dans les lycĂ©es gĂ©nĂ©raux et technologiques sur les changements qui leur semblaient prioritaires en matière d’évaluation, d’orientation, de pĂ©dagogie et d’organisation des enseignements. 
Cette enquĂŞte est une consultation nationale. Notre acadĂ©mie a produit son propre sondage, ouvert Ă  tous les adhĂ©rents, de l'Ă©cole primaire aux lycĂ©es, gĂ©nĂ©raux, technologiques et professionnels. Les rĂ©sultats de notre consultation acadĂ©miques seront prĂ©sentĂ©s dans les prochains jours. 
 
Examen du bac : quel rĂ´le ?
 
Les adhérents du SE-Unsa le voient en premier lieu, pour 2/3 des réponses, comme une certification des acquis de l’enseignement secondaire, dans une moindre mesure comme une contribution à l’orientation (1 réponse sur 6) ou une vérification de l’acquisition d’une culture commune (1 réponse sur 6 aussi).
 
Semestrialisation, sĂ©ries, Ă©valuation : quel positionnement dans le dĂ©bat Ă©ducatif ?
 
Concernant les diffĂ©rentes propositions du rapport qui ont Ă©mergĂ© dans le dĂ©bat Ă©ducatif, les adhĂ©rents du SE-Unsa se positionnent en faveur de la semestrialisation, pour les 2/3 d’entre eux, tandis que le dernier tiers se prononce pour le trimestre ou ne prend pas partie. Les rĂ©sultats sont plus serrĂ©s pour la suppression des sĂ©ries (45 % pour, 45 % contre, 10 % sans avis) et très rĂ©ticents concernant la fusion des voies technologiques et gĂ©nĂ©rales. Dans leur grande majoritĂ©, les adhĂ©rents du SE-Unsa sont attachĂ©s, Ă  terme, Ă  la transformation du lycĂ©e vers une organisation modulaire, plus libre, des enseignements.
 
En ce qui concerne le diplĂ´me du baccalaurĂ©at et l’introduction proposĂ©e d’une part de contrĂ´le continu, 60 % des rĂ©ponses sont en faveur d’épreuves organisĂ©es localement sous forme de partiels. Le contrĂ´le continu sous forme de moyennes n'est approuvĂ© que par un tiers des collègues et le contrĂ´le en cours de formation (sur le temps de cours) n'est choisi que par un tiers des collègues.
8 répondants sur 10 se prononcent pour une évaluation prenant en compte à la fois la classe de première et de terminale.
8 réponses sur 10 sont aussi favorables à la prise en compte de niveaux de maîtrise des principales compétences visées par les enseignants mais restent attachées à la notation sur 20.
Pour 90 % des rĂ©pondants, la part du contrĂ´le continu ne peut ĂŞtre supĂ©rieure Ă  50 %.
 
Quelles Ă©preuves pour un baccalaurĂ©at rĂ©novĂ© ?
 
Le débat éducatif s’est aussi intéressé à la nature des épreuves terminales du baccalauréat. Pour les 2/3 des adhérents du SE-Unsa qui ont répondu à l’enquête, il faut laisser une discipline au choix dans le cadre des 4 épreuves proposées par le rapport. Les autres réponses se partagent à moitié entre le maintien d’une épreuve de philosophie et la création d’une épreuve transdisciplinaire.
 
Le questionnaire permettait aussi aux adhérents de se positionner sur leurs espoirs et leurs craintes dans la perspective d’une réforme du bac et du lycée. Beaucoup de collègues s’inquiètent de potentielles suppressions de postes, et rappellent leur attachement au caractère national du diplôme du baccalauréat. Ils veulent encadrer le contrôle continu pour éviter le développement d’inégalités entre établissements.
 
 
 
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