SECTION ACADÉMIQUE SE-Unsa d'AIX MARSEILLE - 14 Rue Louis ASTOUIN - 13002 MARSEILLE
Tél. 04 65 85 95 27 - ac-aix-marseille@se-unsa.org

 
Compte-rendu de l’entrevue IA-DASEN 13 / SE-Unsa du 03 octobre 2015
Article publié le vendredi 9 octobre 2015.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

La délégation du SE-Unsa Aix-Marseille (2e degré) était composée de M. Hazoumé (sec. académique), P. Peyronnin (sec. acad. adjoint), M. Even (resp. CPE et com. paritaire), G. PELLE (resp. Education prioritaire).

L’IA-DASEN 13, Patrick Guichard, Ă©tait accompagnĂ© de MM E. Bouteille, P. Gros DASEN adjoints et de V. Lasalle, sec. gĂ©nĂ©ral.  

 

Ont Ă©tĂ© abordĂ©s les sujets suivants (questions du SE-Unsa / rĂ©ponses du DASEN) :

  • Quel accueil a Ă©tĂ© envisagĂ© pour les enfants de rĂ©fugiĂ©s provenant de pays en guerre ?

Quasiment aucune demande « supplĂ©mentaire Â», aucun afflux pour l’instant. Toutefois, nous nous tenons prĂŞts. Nous avons les compĂ©tences, les dispositifs et les ressources pour pallier toute Ă©volution.

  • Formation rĂ©forme du collège : quel dispositif est prĂ©vu ?

Le Recteur fera les annonces à ce sujet. Toutefois, on se dirige vers plusieurs journées de formation banalisées dans les établissements (sans doute le mercredi). Les demi-journées de solidarité pourraient naturellement être utilisées à ce temps de formation. Un IPR encadrera chaque équipe d’établissement. Remarquons que c’est la première fois qu’une réforme se prépare une année à l’avance et envisage une formation systématique pour tous les enseignants.

  • La rĂ©forme du collège entrainera-t-elle des fermetures de postes ou des complĂ©ments de service supplĂ©mentaires. Certains collègues sont inquiets en particulier ceux d’allemand, de technologie, de sciences-physiques ..? Nous demandons qu’un Ă©tat des lieux de l'enseignement des langues vivantes soit fait avant la mise en place de la rĂ©forme.

Aucune fermeture de poste liĂ©e Ă  la rĂ©forme du collège n’est Ă  craindre. L’apprentissage d’une seconde langue vivante dès la classe de 5e est plutĂ´t positif. Germanophone, le DASEN a rappelĂ© son engagement personnel sur la question de l'enseignement de l'allemand. Des accords bilatĂ©raux avec l’Allemagne engagent la France dans ce domaine. Si l’enseignement de l’Allemand Ă©tait menacĂ©, il n’y aurait pas une augmentation des postes au concours du CAPES.  

Sur la question des classes bilangues, le DASEN rappelle le principe de continuité pédagogique dans le cas où des élèves auraient suivi un enseignement de LV2 à l'école primaire et souhaiteraient le poursuivre au collège dès la sixième. Celui-ci précise qu'il ne s'agit pas de détruire ce qui fonctionne. Il est même question, pour les bilangues qui actuellement ne relèveraient pas d'une continuité pédagogique, de construire cette continuité en permettant provisoirement à des enseignants de collèges d'intervenir en primaire pour l'enseignement de la LV2. Toutefois, si tout est mis en œuvre pour favoriser le maintien des classes bilangues, il faut garder à l'esprit qu'au final, ce sont bien les familles qui décident de l'inscription de leur enfant dans ce type de classe.

Pour ce qui est de la demande d'état des lieux sur l'enseignement des LV2 et des bilangues, le DASEN répond que cette question sera prise en charge au niveau académique dans le cadre de la commission des langues vivantes.

Commentaires du SE-Unsa d’Aix-Marseille : nous pensons que la mise en Ĺ“uvre de la rĂ©forme n'est pas incompatible avec une pluralitĂ© linguistique dès l'Ă©cole primaire et le maintien des classes bilangues en continuitĂ© pĂ©dagogique. Nous porterons donc ce dossier lors d'une prochaine audience avec M. le Recteur et nous nous positionnerons en faveur de la pluralitĂ© linguistique dès le primaire lors de la commission acadĂ©mique sur les langues vivantes. Nous pensons que le maintien de la pluralitĂ© linguistique passera forcĂ©ment par un partenariat premier/second degrĂ© que nous soutenons activement au-delĂ  de la question des langues vivantes.  Il est possible de mettre en place des interventions dans le premier degrĂ© afin de renforcer la place et la pertinence des classes bilangues en sixième. Nous invitons tous les collègues qui rencontreraient dans leur collège des difficultĂ©s liĂ©es Ă  cette question de la pluralitĂ© linguistique et de la continuitĂ© de l'enseignement des langues Ă  nous contacter.

  • RĂ©forme du collège encore : mĂŞme inquiĂ©tude des collègues de lettres classiques. Nous demandons Ă©galement qu’un Ă©tat des lieux de l'enseignement du latin soit fait avant la mise en place de la rĂ©forme ainsi qu’une remontĂ©e des choix effectuĂ©s pour la mise en Ĺ“uvre des EPI afin de construire un bilan sur l'EPI LCA.

Le DASEN est favorable Ă  la prĂ©sentation d'un Ă©tat des lieux sur l'enseignement du latin dans les collèges des Bouches du RhĂ´ne en CTSD. Selon lui, environ 20 % des Ă©lèves de collèges suivent un enseignement du latin. Il fait remarquer que c'est surtout au lycĂ©e que l'enseignement du latin pose problème. Pour ce qui est de faire remonter des informations sur les EPI choisis dans les Ă©tablissements, il n'a pas apportĂ© de rĂ©ponse pour l'instant.

Commentaires du SE-Unsa Aix-Marseille : la mise en Ĺ“uvre de la rĂ©forme n'est pas incompatible avec la volontĂ© de maintenir un enseignement des langues et cultures de l’antiquitĂ©. C'est aux Ă©tablissements d’exiger la mise en place de l'enseignement de complĂ©ment de latin quand il est dĂ©jĂ  en place actuellement. Il faut proposer que l'EPI LCA soit destinĂ© Ă  tous les Ă©lèves afin de renforcer la diffusion des langues et cultures de l'antiquitĂ©. Cela peut aussi permettre de compenser la baisse du volume horaire de l'enseignement de complĂ©ment de 8h Ă  5h sur le cycle 4. Le SE-Unsa sera attentif Ă  l'analyse des donnĂ©es qui seront fournies en CTSD afin de pouvoir effectuer un suivi de l'Ă©volution de l'enseignement des LCA. Pour ce qui est de la demande de statistiques sur le choix des EPI enseignĂ©s dans les collèges Ă  la rentrĂ©e 2016, nous vous tiendrons informĂ©s des avancĂ©es qui pourraient se faire lors de nos prochaines audiences en CTSD. Nous invitons tous les collègues qui rencontreraient dans leur collège des difficultĂ©s liĂ©es Ă  l'enseignement des langues et cultures de l'antiquitĂ© Ă  nous contacter.

  • Questions sur les IndemnitĂ©s pour Mission Particulière (IMP) : attribution, rĂ©partition  

Peut-on attribuer une mission Ă  un enseignant sans son accord : absolument pas. Ce serait inconcevable et contre-performant.

Faut-il absolument rĂ©diger une lettre de mission : les missions sont dĂ©finies en CA. A ce sujet, il faudra donner des prĂ©cisions et des Ă©claircissements. Une lettre de mission pourrait ĂŞtre utile et cadrer prĂ©cisĂ©ment le travail demandĂ©. Cela faciliterait, par ailleurs, l’évaluation de la mission, la perception de son utilitĂ©. Naturellement pour des missions comme celle de coordination d’équipe disciplinaire, cela n’a pas vraiment de raison d’être.   

Les missions lourdes (3 IMP) peuvent-elles faire l’objet d’une dĂ©charge horaire : oui, c’est dans les textes. Le chef d’établissement doit en faire la demande au Recteur. Pour les collèges du 13, nous n’avons eu aucune demande.

  • Quelle Ă©volution de la DHG 13 pour l’annĂ©e prochaine ? L’augmentation du nombre de postes prĂ©vue pour la rĂ©forme du collège aura-t-elle des rĂ©percussions sur celle-ci ?

 Le DASEN confirme les 4000 postes supplĂ©mentaires au niveau national liĂ©s Ă  la mise en Ĺ“uvre de la rĂ©forme du collège. Il n'a, pour l'instant, pas reçu l'enveloppe pour le dĂ©partement (prĂ©vue pour la fin de l’annĂ©e civile). Celui-ci a, par ailleurs, annoncĂ© qu'Ă  effectifs constants, toutes les dotations devraient augmenter.

Pour ce qui est des critères de répartition qui avaient posé problème lors du CTSD de janvier 2015, le DASEN a déclaré qu'un travail était actuellement fait au niveau académique afin d'essayer de parvenir à des critères communs pour une répartition uniforme sur l'académie. Il n'exclut pas la possibilité d'organiser un groupe de travail pré-CTSD si cela était utile.

La question de l'autonomie des Ă©tablissements est Ă©galement abordĂ©e (choix de la structure : nb de divisions, nb d'Ă©lèves par classe, dispositifs particuliers - utilisation de la DHG). Si des critères sont Ă©videmment utilisĂ©s pour effectuer ce travail de rĂ©partition au niveau de la DSDEN, ces critères n'engagent aucunement les choix effectuĂ©s par les Ă©tablissements.

Ainsi, si on allait au bout de cette logique d'autonomie, un établissement pourrait fixer lui-même un nombre d'élève par classe à ne pas dépasser. Or, c'est bien la DSDEN qui affecte les élèves au collège. Il reste donc un travail à effectuer sur la question des effectifs et des affectations. Le DASEN a reconnu la pertinence de cette question.

  • vie scolaire : les propositions du GT de mai dernier sur la rĂ©partition et le nb d’AED du dĂ©partement sont-elles respectĂ©es ? Pourrait-on obtenir un partage de documents comme cela s’effectue Ă  l’échelle rectorale via un serveur internet sĂ©curisĂ© ?

La rĂ©partition envisagĂ©e par le GT de mai 2015 a Ă©tĂ© respectĂ©e. Un nouveau groupe de travail pour revoir les critères d’attribution des postes d’AED devrait avoir lieu.

  • Le changement de pose mĂ©ridienne pourrait-il ĂŞtre pris en compte dans les critères d’attribution de postes d’AED ?

Peu d’informations de la durĂ©e de ce temps de pause - Ă©tant donnĂ© que cela fait partie de l’autonomie des Ă©tablissements. Cependant, la DSDEN suppose que le temps de pause est, a priori, Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  1h 30 dans les Ă©tablissements.  Pour autant, il y a un grand nombre de collèges qui insère des cours lors de cette pause. Il serait donc souhaitable de connaĂ®tre l’impact de la rĂ©forme sur l’organisation du temps scolaire pour la vie scolaire et pour les activitĂ©s pĂ©ri-Ă©ducatives. Ceci pourrait ĂŞtre Ă©voquĂ© lors du prochain GT AED avec un Ă©tat des lieux du dĂ©partement.

  • Les conseils de vie collĂ©gienne concernent en premier lieu les CPE. Pourtant aucune formation sur ce sujet au PAF

Bonne question mais pas de rĂ©ponse ! Il nous est demandĂ© de nous rapprocher du Proviseur vie scolaire du rectorat, M. Coutouly, pour la mise en place des CVC.

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC