SECTION ACADÉMIQUE SE-Unsa d'AIX MARSEILLE - 14 RUE LOUIS ASTOUIN - 13002 MARSEILLE
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Le SE-Unsa a pleinement contribué aux avancées rédactionnelles obtenues et souligne la qualité d'écoute dans laquelle se sont déroulés les travaux. Au final, c'est une image plus valorisée et rénovée d'un CPE concepteur de son métier qui ressort des débats, vision que nous portons depuis longtemps au SE-Unsa. Seule FO a demandé le maintien d'une circulaire datant de plus de 32 ans et dont beaucoup de références sont aujourd'hui dépassées. Vous trouverez ci-dessous la dernière version du texte et vous constaterez que nos missions sont confortées. Si nos impressions sont favorables, nous serons néanmoins très vigilants à ce que l'écriture de la circulaire corrobore le résultat positif de la fiche-métier (voir PJ).
La question du temps de travail nous laisse un goût amer. D'abord, parce que le ministère a d'emblée fermé la porte à une quelconque prise en compte de nos heures de dépassement de service (référence à notre mandat de 35 heures hebdomadaires toutes tâches comprises). Ensuite, parce que les autres organisations syndicales ont refusé d'entrer en discussion sur la seule fenêtre de tir proposée par l'administration : la suppression de la 39ème semaine dite de petites vacances. Nous sommes la seule organisation syndicale à avoir saisi l’intérêt de faire une proposition d’autant que nous avions l’assurance que la disparition de la 39ème semaine ne serait pas la 36ème heure inscrite à l’emploi du temps de la semaine du CPE. Nous dénonçons l'interprétation fantaisiste du Sgen qui dénature complètement le sens de notre proposition et nous qualifie arbitrairement "d'apprentis sorciers". La formulation que nous avions fait parvenir au cabinet fin mars était de faire passer de 4 à 5 le nombre d'heures hebdomadaires laissées à notre libre appréciation (voir http://www.se-unsa.org/spip.php?article6677). Cette construction était « juridiquement » tout à fait recevable et nous n’aurions jamais rien lâché pour une formulation ambigüe ou préjudiciable à la profession. Au cours de la séance du 19 juin, nous n’avons pas été suivis et la désunion syndicale a donc fait échouer les pourparlers. À noter que la disparition de cette 39ème semaine aurait été « acceptée » par le principal syndicat de chefs d’établissement même si cela ne les enthousiasmait pas (dixit leur secrétaire général).
ci-dessous la fiche métier