SECTION ACADÉMIQUE SE-Unsa de HORS DE FRANCE - 209 BD ST GERMAIN - 75007 PARIS
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À compter du 1er mars, tous les personnels malades verront leur rémunération amputée de 10 %. Le SE-Unsa continue de dénoncer ce recul de nos droits et demande au gouvernement de mettre un terme à cette injustice. Être malade et perdre 10 % de son salaire est inacceptable. Cette perte de pouvoir d’achat est injuste et incompréhensible. En effet, aucun agent ne choisit d’être malade ou accidenté. Ce sont toujours des médecins qui signent des arrêts de maladie. Cette décision vient rompre davantage la confiance envers notre administration qui nous malmène en permanence.
Pour le SE-Unsa, il est impératif de revenir sur une brèche ouverte dans nos garanties statutaires d’agents publics. Il n’est pas possible d’accepter que les difficultés de santé des agents publics deviennent une variable d’ajustement des finances publiques. Aujourd’hui c’est 10 %, mais demain qu’en sera-t-il si les gouvernements ne regardent désormais la Fonction publique que comme un pot à économies ?
En ce qui concerne les personnels détachés de l’AEFE, la mise en œuvre de la baisse de 10% de la rémunération ne sera effective qu’à partir du mois de septembre au plus tôt. Seule amélioration au tableau, jusqu’à présent les personnels du 1er degré en arrêt maladie ne percevaient pas l’ISAE lorsqu’ils étaient en congé maladie. Désormais pour les arrêts maladie qui débutent à compter du 1er mars 2025, du 2ème au 90ème jour d’arrêt, l’ISAE est versée à hauteur de 90%.
Ces nouvelles dispositions réglementaires n’ont pas permis de verser l’ISAE sur la paie du mois de juin comme c’était le cas jusqu’à présent. Son versement sera donc décalé sur la paie du mois d’août.