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Le groupe de travail relatif à l’organisation des examens s’est tenu ce mardi 28 janvier à l’AEFE. Il s’agissait avant tout de faire le bilan de la session 2024 et de faire le point sur la session à venir.
Paiement des IJE (indemnités de jury d’examens)
De point de vue de l’Agence, les remontées ont été faites dans les temps, en tout cas pour une majorité d’entre elles, elles ont été réalisées dans les délais (avant fin 2024). Il manque encore ici et là quelques remontées et quelques correctifs à apporter à certaines situations mais dans l’ensemble encore une fois pas de difficulté majeure ou de retard conséquent comme cela avait pu être dénoncé les années précédentes.
En ce qui concerne les IJE en retard justement, le problème est définitivement réglé, tardivement comme le reconnait malgré tout l’aefe.
Rappelons qu’à ce jour, seules les IJE du rythme Nord ont été traitées. Ce sera le cas pour le rythme Sud dans un second temps.
Rémunération des coordo
L’Agence va mettre en place la rémunération des coordo pour les épreuves d’EDS, de français et de Philosophie. Le contexte budgétaire n’a pas permis une mise en place de cette rémunération l’an dernier. Les indemnités seront calquées sur celles du MEN à savoir ¼ d’IMP.
A ce stade, l’Agence a besoin d’effectuer un travail de recensement pour identifier ces coordo.
Bilan 2024
Niger : Le pilotage de l’établissement s’est fait à distance, avec un report à la fois du DNB et du Bac sur Lomé. Quant aux candidats libres, ils se sont, eux aussi, orientés vers Lomé. La DEC (division des examens et concours) de référence avait entériné la dispense de contrôle continu pour l’EPS et les ECE. Elle a aussi autorisé en présentiel à Niamey (non pas dans l’établissement mais dans un autre endroit), la tenue des épreuves du 2nd groupe et de l’oral de soutenance du DNB.
Israël / Grèce : Problème de calendrier qui a finalement été résolu. Les dates initialement retenues ont été conservées.
Vanuatu : La situation en Nouvelle-Calédonie a eu une répercussion sur l’organisation des examens. Le bac s’est bien tenu en présentiel, néanmoins il ne pouvait plus dépendre de la Nouvelle-Calédonie et a été réorienté vers Wallis-et-Futuna. Le réseau est également intervenu pour les corrections du DNB, avec l’appui des correcteurs de la zone Asie Pacifique. Il y avait une inquiétude quant au fait que les correcteurs n’étaient pas « habitués » aux spécificités locales. Une attention particulière a été portée sur cette situation.
Haïti : L’établissement a continué de fonctionner. La convention avec l’Agence a été suspendue mais son statut de centre d’examen a été maintenu. Ils ont eu 7 candidats qui ont tous pu passer les épreuves.
Recours à la visio : Seule la zone Afrique Centrale a fait part, par écrit, de difficultés, liées notamment à des coupures intempestives et à une qualité médiocre.
Sur ce point, les DEC sont favorables au présentiel. A l’UNSA, nous ne pouvons que nous réjouir de ce mouvement de fond qui consiste aujourd’hui à privilégier le présentiel et abandonner progressivement le recours à la visio. Pour la qualité des examens, il est essentiel de privilégier ce mode d’organisation.
Tunisie : Critique très forte du positionnement de certains collègues du lycée PMF. e pilotage de l’établissement.
Burundi : Le chef d’établissement décide de retirer tous ses correcteurs, partant du principe que ce n’est pas à l’établissement de les rémunérer mais à la DEC, ce qu’elle refuse de faire. Un exemple frappant des dérives du réseau, c’est toute l’organisation des examens et une prise en otage des élèves qui est orchestré par des établissements qui ne jouent pas le jeu. Pour l’Unsa, ce type de positionnement est tout simplement inadmissible.
Dates et convocation aux épreuves : Une nouvelle fois est soulevé le problème des épreuves qui se tiennent sur des jours non travaillés. Quelle compensation l’Agence compte-t-elle proposer pour remédier à cela ? On pourrait envisager aisément un recours aux heures supplémentaires ou a minima à des décharges de cours.
Quant aux convocations, certaines arrivent trop tardivement (vendredi soir pour lundi matin par ex) quand d’autres n’arrivent jamais, entrainant dans les deux cas un manque de préparation qui nuit à l’organisation des examens dans les meilleures conditions, aussi bien pour les élèves que pour les enseignants.
Enfin, au sujet du nombre parfois trop important de convocations, le service pédagogique rappelle qu’il intervient chaque année auprès des DEC pour améliorer la situation. Malheureusement, quand bien même des efforts pourraient être consentis d’année en année, cette situation est contrebalancée par le nombre chaque fois plus grand de candidats libres. A ce propos, le nombre de candidats libres est en augmentation en Afrique Centrale, en Tunisie et à Madagascar, et il reste toujours élevé en Algérie et en Mauritanie.
RĂ©sultats du Bac
Sur le Rythme Nord, on dénombre environ 22000 candidats pour un taux de réussite de 98,3% (91,4 en France tout bac confondu, bac général 96,1%). Les résultats sont en hausse si on retire la période COVID.
En revanche, on constate une baisse au niveau des mentions TRES BIEN, passant de 27,2% Ă 25,8%. Les deux autres mentions, BIEN (29,4%) et ASSEZ BIEN (25,8%) sont quant Ă elles stables. En comparaison, en France ce sont 8,8% de mention TB, 19,5% de mention B et 30,1 de mention AB.
Pour Rythme Sud, ce sont 97,8% de réussite, pour 24,4% de mention TB, 32,1% de mention B et 28,1 de mention AB).
Cette année avait lieu la première session du BFI (bac français international). Rappelons que l’objectif du Ministère de l’éducation nationale était de doter le réseau d’un bac international censé contrer l’hégémonie de l’IB. Aujourd’hui le réseau EFE compte 132 sections BFI dans 107 établissements, avec pour but de compter au moins une section par EGD (établissement en gestion directe).
Il y a donc eu, pour le Rythme Nord, 1022 candidats pour un taux de réussite de 99,8%, 48,7% de mention TB, 31% de mention B et 15,7% de mention AB.
EDS CNED (épreuves d’enseignement de spécialité)
Le CNED propose aussi des EDS. Les frais d’inscription sont assumés, pour cette année, à hauteur de 54% par les établissements. Dans le réseau, il y a eu 203 demandes reçues de la part de 100 établissements. 196 demandes ont reçu un avis favorable, soit 94% des demandes. Les avis défavorables sont essentiellement consécutifs au manque de ressource en correcteurs dans la zone. Les enseignements de spécialités les plus demandés sont NSI, HLP, AP, HGGSP et LLCER.
Actu Session 2025
Liban A ce jour pas de demande particulière, assez peu de discontinuité constatée mais évidemment l’évolution de la situation reste observée de près.
Qatar Une session d’examens se déroulait pendant le jour de l’Aïd, jour férié dans le pays. Les autorités locales ont accordé une autorisation pour une ouverture des établissements à cette date précise.
Israël La date dépasse la fin de l’année scolaire pour les établissements israéliens. A ce jour, pas de demande ou de retour particulier de ces établissements. Néanmoins, les correcteurs de la zone ne pourront pas se rendre ne raison des liaisons difficiles et du coût très élevé des billets. Les correcteurs en Israël se déplaceront entre les deux villes de Tel Aviv et Jérusalem.
Damas L’établissement, qui n’est pas partenaire AEFE, a la capacité pour être centre d’examen lors de la prochaine session.
Centre d’examnes sDe nouveaux centres d’examens vont ouvrir pour la prochaine session. Pour être éligible, il faut que l’établissement demandeur ait effectué une année complète de fonctionnement sur le niveau homologué. Pour cette session 2025, il y a eu 23 demandes d’ouvertures de centre d’examens, 10 pour le DNB et 13 pour le BAC (4 demandes de BAC refusées car ne remplissant les conditions d’éligibilité).
L’équipe du Se-UNSA Hors de France