SECTION ACADÉMIQUE SE-Unsa de HORS DE FRANCE - 209 BD ST GERMAIN - 75007 PARIS
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Ce vendredi 6 septembre s’est tenue la réunion fixant le barème de l’ISVL/ICCVL d’octobre. L’enveloppe globale pour ce barème est en hausse par rapport à celui de Juillet, de l’ordre de 980 000 euros, qui s’explique essentiellement par une hausse des effectifs de +15 et par un effet change/prix positif.
Néanmoins, ce barème d’octobre, tout comme celui de Juillet, a été limité dans la mesure où les pays qui connaissent une baisse alors que leur ISVL/ICCVL théorique devrait être en hausse sont touchés par une baisse inférieure à 1%, à l’exception de l’île Maurice, de la Suède et du Japon (autres villes) qui devraient avoir une baisse entre 1 et 3%
Ainsi, les interventions du SE-Unsa ont permis d’appliquer des mesures de protections pour certains de ces pays. Cela signifie que l’application du barème pour ces pays ne sera pas impactée par les ajustements et que la baisse sera annulée. Cela concerne, encore une fois, des pays qui devraient avoir une baisse de leur ISVL/ICCVL à cause d’un effet change/prix en leur défaveur alors que leur tendanciel annuel est lui positif.
Par conséquent, les 5 pays « protégés » à l’occasion de ce barème d’octobre sont : le Togo, le Bénin, l’île Maurice, le Japon (autres villes) et la Suède.
Nous vous rappelons, si cela est nécessaire, que la réunion la plus importante pour la définition du barème sera la prochaine réunion de décembre. C'est cette dernière qui déterminera la tendance pour l'année. Ainsi, n’hésitez pas à nous faire remonter toute information utile sur des changements ayant impacté les critères pris en compte dans la définition de l’ISVL : essentiellement coût des loyers et coût du transport (billet A/R avec Paris). De cette manière, nous pourrons mettre en avant d'éventuelles augmentations et intervenir en faveur de votre pays d’exercice.
Sachez également, pour information, que l’arrêté fixant les montants de l’ISVL/ICCVL au 1er juillet 2024 n’est toujours pas paru. Nous regrettons et dénonçons, à l’occasion de chacune de ces réunions, les retards pris entrainant des réajustements, parfois à la hausse mais aussi à la baisse avec des reprises sur salaire en cas de trop perçu. Nous demandons à ce que l’Agence puisse mettre en place des échelonnements plus importants (3 mois aujourd’hui) ou prévenir ces difficultés pour éviter d’en faire porter la responsabilité aux seuls personnels.