Moi enseignant·e à l’étranger, le vaccin, c’est pour quand ?

Tout d’abord soulignons que grâce à certaines politiques volontaristes de vaccination d’enseignant·es dans certains pays, quelques collègues ont d’ores et déjà pu être vaccinés. Le SE-Unsa a interrogé, dès décembre et l’annonce des premiers vaccins, l’Agence sur les modalités de mise œuvre à l’étranger.

Nous avons obtenu que ce sujet soit une préoccupation majeure pour le MEAE. Dans une majorité de pays, notamment de l’espace européen, les vaccins agréés dans l’UE (à ce jour : Pfizer, Moderna, Astra Zeneca et Johnson & Johnson) circulent largement. Les personnels pourront alors être vaccinés selon les modalités locales. Pour le SE-Unsa, il est fondamental que soient respectées la responsabilité individuelle mais surtout la liberté de chacun·e de se faire vacciner ou non. Pour autant, la loi locale prévaut, y compris dans le cas d’une obligation de vaccination. Le SE-Unsa sera vigilant dans le cas d’un vaccin obligatoire qui ne serait pas agréé par l’Union Européenne.

En l’absence de vaccin ou vaccin agréé, l’AEFE invite les chefs d’établissements à recenser les personnels vulnérables ou éligibles à la vaccination en France (critères d’âge et de comorbidités). Dans un second temps, le poste diplomatique traitera l’ensemble des demandes. Le SE-Unsa insiste ici sur la nécessité de respecter le secret médical. Nous demandons qu’ensuite une solution réaliste soit proposée aux collègues au risque de créer une frustration.

Nous invitons également les enseignant·es à étudier la possibilité d’une vaccination en France lors d’un retour lors des congés estivaux selon les modalités proposées aux métropolitains.