Retour à l'article normal

SE-UNSA 95


 Par SE-UNSA 95
 Le  jeudi 16 mai 2019

Déclaration liminaire du SE UNSA 95 de la capd de 16 mai 2019

 


 

Monsieur le Directeur Académique,

Messieurs, Mesdames les membres de la commission,

 

La rentrée 2019 ne va pas s’annoncer sous les meilleurs auspices comme vous aimez le rappeler : GS à 24, disparition simple et nette du paritarisme avec le projet CAP 2022, mouvement intradépartemental et un accès à la classe exceptionnelle très flou.

 

Le projet CAP 2022 est très dangereux particulièrement pour l’éducation. Le recours accru aux contractuels ne permet pas de mettre dans les classes des personnels formés comme les titulaires. La suppression des commissions et comités ne permettra plus la mise en place du dialogue social. Cela précarisera les personnel.le.s et donc les élèves et le service public d’éducation.

Le front syndical unitaire observé le 9 mai est un preuve de la nécessité de suppression de ce projet de loi.

 

Le président de la République a annoncé la limitation des classes à 24 élèves de la GS au CE1 et l’extension du dédoublement en éducation prioritaire à la GS. Pour le SE UNSA 95, il n’est pas envisageable que les logiques de redéploiement du 2nd degré vers le 1er degré se poursuivent.

Nous nous demandons donc comment cela va être mis en place dans notre département à la rentrée.

 

La circulaire classe exceptionnelle est parue pendant les vacances d’avril 2019. Nous nous étonnons que celle-ci n’ait pas été préparée avec les organisations syndicales lors d’un GT particulier pour faire valoir nos mandats : départage des ex æquo, prise en compte de l’AGS dans la carrière et non le corps, attention particulière aux retraitables. Nous demandons donc la possibilité d’annuler sa demande de mise en retraite même pendant le mois de juillet 2019, la prise en compte de ce constat dans les quotas et l’utilisation du reste.

 

Le mouvement 2019 suit son lot de ratés. L’application nationale sensée révolutionner notre accès au changement d’établissement n’est même pas capable de proposer aux agents leur barème. Nous notons une volonté départementale d’écoute et de bienveillance quant à la réunion intersyndicale du mois de mars 2019.Mais nous ne pouvons pas nous satisfaire de cela. C’est pourquoi le SE UNSA 95 demande l’application de la demande de la DGRH : AGS qui prend en compte l’année de stage et les années de titulaire Education nationale ainsi que les années dans la fonction publique hors Education nationale (année de stage et années de titulaire). Comment contester ce barème ?

 

Le droit de grève n’a pas l’air d’être respecté dans notre département. Les brigades de remplacement remplacent d’autres brigades. Nous avons la preuve à ce jour que c’est effectif dans le département et que ce sont les nouvelles consignes données aux services. Cela s’apparente à de la réquisition . Un.e brigade est positionné.e sur un remplacement long et est gréviste. L’administration envoie un.e autre brigade de remplacement car c’est soit disant la classe que l’on remplace et non le ou la collègue. C’est tout simplement faux car on doit regarder qui est en service effectif.

 

 

Enfin, le SE UNSA 95 demande une étude approfondie et minutieuse de chaque cas de demande de temps partiel. C’est un choix financier fort pris par le.la collègue qui nécessite une réponse positive. Chaque quotité doit pouvoir être accordée.

Nous demandons pour terminer notre propos liminaire de laisser la possibilité aux équipes d’utiliser les deux demis journées pour préparer le travail en amont de la rentrée 2019.

 

 

 

 

Merci pour votre écoute,

Monsieur le Directeur Académique,

Messieurs, Mesdames les membres de la commission