Article publié le vendredi 11 juin 2010.
DECLARATION UNSA EDUCATION : CHS Du 1O JUIN 2O1O
Monsieur l’Inspecteur d’Académie,
Mesdames, Messieurs,
L’UNSA se félicite des accords qui ont permis l’élargissement des compétences des commissions et comités hygiène et sécurité en CHSCT.
Afin que le CHS puisse être un outil efficace pour l’hygiène et la sécurité mais aussi pour la santé de tous les personnels enseignants ou non enseignants, nous tenons à nous faire l’écho et le relais de nos collègues dont les préoccupations sont les suivantes :
• Les responsabilités des directeurs, chefs d’établissement, ACMO et enseignants qui leur incombent : toujours plus nombreuses,
• L’allongement de la durée d’activité : conséquence sur la santé au travail, ainsi que l’aide et le suivi pour les personnels tout au long de leur carrière.
• Les difficultés liées à la violence,
• Les pathologies spécifiques –ou non- du métier d’enseignant : les problèmes liés à la voix, les troubles musculo squelettiques,
• Les situations de harcèlement, de stress
L’UNSA réaffirme son exigence d’un développement du dialogue social pour aboutir à une politique réfléchie et concertée avec les représentants du personnel aussi bien au plan national que local.
L’UNSA Education revendique la reconnaissance de certaines pathologies spécifiques au métier d’enseignant dans la liste des maladies professionnelles.
- des mesures pour prendre en compte l’allongement des carrières dû à la loi sur les retraites.
- De renforcer la sécurité
Pour les PPMS, des notes de service viennent d’être mises en place concernant le premier (et nous avons souhaité que ce point soit porté à l’ordre du jour) :
L’UNSA revendique une véritable aide et des formations dans le cadre des animations pédagogiques pour les collègues du premier degré afin de permettre la mise en place de la législation concernant le PPMS.
Pour se protéger contre les phénomènes de violence
Les enseignants doivent faire face Ă la manifestation de la violence en milieu scolaire.
Nous revendiquons la reconnaissance aux personnels d’exercer leur droit de retrait en cas de danger grave et imminent et la possibilité de saisine immédiate des CHS en cas d’agression ou d’intrusion dans les établissements.