Le Pacte progressiste de fin de vie(*),
dont fait partie le SE-Unsa, vient de publier une tribune pour défendre
le droit à mourir dans la dignité. Cette tribune, publiée dans Le Monde,
interpelle le gouvernement au moment oĂą un projet de loi relatif Ă
l’accompagnement des malades et de la fin de vie est à l’étude.
Au regard du projet de loi, dans cette tribune, les membres du Pacte progressiste de fin de vie poussent les idées suivantes :
- Nécessaire légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie
- Nécessaire prise en compte des personnes souffrant de maladies neuro-dégénératives
- Abandon de la référence au moyen terme
car cette définition est très subjective. Demande que ce soit le malade
qui reconnaisse lui-même le moment où ses souffrances, qu’elles soient
physiques ou psychiques, deviennent insupportables
- De manière globale, demande que les
personnes en situation de maladie grave et incurable puissent se
réapproprier leur parcours et leurs choix : celui d’avoir recours à des
soins d’accompagnement ou non, à l’aide à mourir ou non, celui de
déterminer le moment du recours à ces soins.
- Le patient, s’il est en situation de prendre des décisions de manière éclairée, doit être mis au cœur des décisions concernant sa fin de vie. Si la personne n’a plus la capacité de faire des choix éclairés, il est primordial de s’appuyer sur ses directives anticipées ou sa personne de confiance pour que soient respectées ses volontés.
NB : Les autres positions du Pacte progressiste de fin de vie
(prise en compte des souffrances psychiques et présence d’un
professionnel de santé lors du suicide assisté) sont déjà prévues dans
le cadre du projet de loi.
> > Lire la tribune du Pacte progressiste de fin de vie
(*)
La MGEN et l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité)
sont Ă l’initiative d’une mobilisation d’organisations laĂŻques visant Ă
influencer le débat public pour que soit instauré, en France, le droit
de mourir dans la dignité. Le SE-Unsa, le Cnal, l’Unsa Éducation, l’Unsa
Retraités et d’autres composantes de l’Unsa sont impliquées dans ce
collectif nommé Pacte progressiste de fin de vie.