Article publié le mardi 21 juin 2022.
Il faut payer les directeurs non déchargés
Alors
que la fin de l’année scolaire approche, nombreux sont les directeurs
qui n’ont pas été effectivement déchargés pour accomplir leurs missions.
Le
SE-Unsa dénonce cette situation en écrivant au ministre pour lui
demander une compensation quand le droit des directeurs n’a pas été
respecté.
Directeurs non déchargés et épuisés
Ces dernières années ont éprouvé l’ensemble des personnels de notre système éducatif.
Les
jours de décharges qui auraient dû être octroyés aux directeurs et
directrices, en particulier Ă ceux des Ă©coles de 1 Ă 3 classes, ont
souvent été annulés faute de moyens de remplacement.
Pourtant
les collègues directeurs et directrices étaient bien aux avant-postes
de la gestion de la crise épidémique, et continuent à l’être au
quotidien pour le bon fonctionnement de leur Ă©cole.
Dans
ce contexte, nombreux sont les directeurs et directrices qui finissent
l’année scolaire épuisés, non seulement par une charge de travail
supplémentaire, mais aussi parce qu’ils n’ont pas pu bénéficier des
décharges auxquelles ils ont pourtant droit.
Défendre un droit non respecté
Les
décharges prévues règlementairement sont nécessaires pour assurer leurs
missions en matière de pilotage, de relations avec les familles et les
collectivités, et surtout pour assurer le bon fonctionnement des écoles.
Le SE-Unsa agit
Le
SE-Unsa a dénoncé dans un courrier au ministre le non-respect des
obligations règlementaires. Il demande également que ces temps de
décharges qui n’ont pu être organisés soit compensés en rémunérant les
directeurs et directrices concernés sous la forme d’heures
supplémentaire effectives.