Pour
le SE-Unsa, tous les personnels qui exercent en Ă©ducation prioritaire, y
compris les AED, les AESH et les PsyEN EDO, doivent pouvoir bénéficier
de la même reconnaissance indemnitaire. Les conseillers pédagogiques qui
participent concrètement Ă l’animation et au pilotage sont lĂ©gitimes Ă
demander la même indemnité que celle perçue par les IEN. Le SE-Unsa,
avec l’Unsa Éducation, demande au Conseil d’État de mettre un terme Ă
ces injustices.
Non à l’inégalité de traitement
Le SE-Unsa a dénoncé l’inégalité de traitement entre les personnels travaillant en Rep et en Rep+.
Ignorant
le rôle des AED et des AESH, les décrets ne prévoient pas de les
inclure alors que d’une part, ils exercent au même titre que les autres
personnels dans les territoires (Ă©coles et Ă©tablissements) ouvrant droit
à l’indemnité, d’autre part, ils contribuent eux-aussi aux objectifs de
la circulaire définissant la part modulable en Rep+.
Pour
écarter les PsyEN, les décrets de 2021 et de 2015 différencient lieu
d’affection et lieu d’exercice ce qui permet d’exclure les PsyEN EDO.
Enfin,
alors que les conseillers pédagogiques de circonscription (CPC) sont
impliqués au quotidien dans l’animation, la formation, ils sont exclus
de la reconnaissance financière pourtant accordée aux IEN.
Non à la rémunération au mérite
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cette première injustice, le ministère en ajoute à présent une deuxième
en créant une part modulable par école et établissement. Avec une
enveloppe budgétaire fermée, les parts modulables seront différenciées,
créant ainsi un sentiment légitime d’injustice entre les personnels et
cela, pour introduire la rémunération au mérite dans l’Éducation
nationale.
Dialogue sociale dans l’impasse
Reconnaître
et respecter les conditions d’exercice particulièrement difficiles en
Rep+ est une exigence minimale que l’employeur devrait mettre en œuvre
sans qu’il soit besoin pour cela d’un recours juridique.
Après
avoir agi en vain dans les instances de dialogue social du ministère,
le SE-Unsa et l’Unsa Éducation saisissent le Conseil d’État pour, d’une
part d’annuler les dispositions relatives au « mĂ©rite » et d’autre part,
pour permettre aux exclus de la prime d’en bénéficier.