C’était une priorité posée par le SE-Unsa lors du Grenelle de l’Éducation :
des mesures pour les oubliés de la première phase de revalorisation. À
l’issue d’un groupe de travail qui s’est tenu hier au ministère et qui
se poursuivra en juillet : c’est acté pour les CPC !
Quelle revalorisation ?
Cette
revalorisation actée dans le cadre du Projet de loi de
finance 2022 portera vraisemblablement sur une augmentation de l’unique
indemnité perçue par les CPC ; le montant de l’enveloppe qui y sera
consacré n’est pas encore connu.
Rendre la fonction plus attractive
La
fonction de CPC n’attire plus. Dans certains territoires où la question
prédominante est de pourvoir les vacances de poste on peut même parler
de désertion de la fonction.
Dans les travaux qui ont précédé les annonces du Grenelle,
nous avions donc mis en lumière auprès du ministère cette réalité due
d’une part à l’absence d’un gain financier significatif, voire la perte
parfois conséquente de rémunération ; d’autre part à la multiplication
des tâches confiées aux CPC et au constat unanime d’un dévoiement de
leurs missions. Sur ce point, le ministre dont la volonté est
d’augmenter le nombre de CPC, s’engage à conforter et clarifier leurs missions.
L’avis du SE-Unsa
Le
SE-Unsa sera exigeant car de la nature même des missions de CPC dépend
leur attractivitĂ© : la seule volontĂ© du ministère ne suffira pas Ă
miraculeusement en augmenter le nombre. Conforter et clarifier ne doit pas devenir faire glisser vers... et encore moins ajouter !
Il s’agit bien de recentrer les missions des CPC sur leur cœur de
métier : l’accompagnement pédagogique et la formation. Il faudra ensuite
que le montant de la revalorisation de cette mission soit Ă la hauteur.