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Plus de moyens pour l’éducation
"Quoi qu’il en coûte !"
Nb : Déclaration faite par l’UNSA EDUCATION lors du CDEN du 24 juin devant le Préfet, la DSDEN, les élus départementaux, les Maires du 95, les parents élus, les DDEN
Depuis plus d’un an que dure cette crise sanitaire, les élèves, leur famille, et l’ensemble des équipes éducatives des écoles sont mis en difficulté.
Plusieurs éléments permettent d’expliquer ce triste constat :
Les conséquences en sont nombreuses :
A l’occasion du dernier CTSD de l’année scolaire, des ouvertures, fermetures de classes et surveillances ont été décidées. Des collègues, des équipes, vont être encore mis sous pression suite à des décisions prises par manque de moyens.
Ces moyens manquent cruellement dans le 95.
Quelle vision des AESH (Accompagnant.e aux Enfants en Situation de Handicap) avons-nous eu lors de cette crise et de cette année si particulière ? L’aide précieuse apportée par ces collègues n’a même pas été reconnue à l’occasion du Grenelle de l’Education. Dans un souci d’information, de communication et de soutien, l’UNSA Education et le Syndicat des Enseignants de l’UNSA ont mis en place une pétition en ligne.
Le ministère annonce que l’Inclusion est une priorité. Toutefois :
L’UNSA EDUCATION souhaite qu’au-delà des dispositifs d’écoute et de
conseils apportés aux équipes, une réflexion débouchant sur des
solutions concrètes soit réellement engagée. L’UNSA est tout à fait
disposée à échanger et apporter sa contribution dans le cadre
d’ouverture de chantiers sur ces sujets.
Pour l’UNSA Education, l’inclusion scolaire nécessite de véritables moyens afin qu’elle se déroule le mieux possible, pour TOUS.
Après plus d’un an de crise sanitaire, l’UNSA Education demande donc que la rentrée 2021 soit préparée, anticipée et concertée :
Nous demandons une réelle prise en compte des besoins du terrain.
Ces besoins sont connus des services et donc du rectorat et du ministère. C’est bien la question de la dotation en postes qui se pose. Comme elle est insuffisante, les droits des collègues en sont impactés :
L’UNSA Education 95 espère que les collègues n’auront pas à attendre jusqu’à la mi-septembre leur affectation, comme cela a été le cas cette année.
Avec la loi de transformation de la fonction publique votée en août 2019, les représentants des personnels que nous sommes ne disposent plus par exemple des données liées aux opérations du mouvement (liste des postes pourvus, barèmes…).
Pour rappel, l’UNSA Éducation et Fonction Publique se sont opposées dès le premier jour à cette loi rétrograde. Nous en constatons les dégâts, l’ampleur. Non la vocation des organisations syndicales n’est pas d’empêcher le système de fonctionner. L’UNSA se veut réformiste, progressiste. Elle a pour vocation d’apporter des aides aux agents, de contribuer à l’amélioration des services, pas contre mais avec les services. La non communication d’informations essentielles est contre-productive.
L’insuffisance du nombre de postes administratifs dans les services ne rĂ©siste pas au nombre d’agents que nous sommes. L’intention d’une « ressource humaine de proximitĂ© » a Ă©tĂ© largement affichĂ©e. C’est pour cela que l’UNSA ÉDUCATION demande une vĂ©ritable politique de recrutement d’agents administratifs Ă la hauteur des enjeux. Aider les services c’est amĂ©liorer LE service. L’ouverture de 2 postes administratifs sur le Val d’Oise, seul dĂ©partement Ă avoir obtenu ces moyens, ne sera pas suffisante.
Les choix politiques et budgétaires ont un impact sur les élèves, leurs enseignants, les parents, les municipalités. Toute la communauté scolaire y gagne ou en pâtit.
Les inégalités se creusent. Les futurs citoyens méritent mieux.
Pour Ă©voluer vers les chemins de la rĂ©ussite, des moyens sont nĂ©cessaires… « quoi qu’il en coĂ»te » !