SECTION SE-Unsa du VAL D OISE - IMMEUBLE JACQUES LEMERCIER - 5 AVENUE DE LA PALETTE - 95000 CERGY PONTOISE
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Les tests salivaires au 10 mars
Comme indiqué la semaine dernière, ces tests ont déjà débuté sur certaines communes et écoles.
Les nouveautés :
Petit Ă petit, les dispositifs se mettent en place, avec plus ou moins de "grincements".
Il est prévu que les écoles conncernées par un dépistage "bénéficient" d’un second prélèvement 4 à 6 semaines après le 1er, puis un autre 4 à 6 semaines plus tard.
Depuis peu, il a été décidé que les enfants de la maternelle seraient également testés.
Ce qui fonctionne bien :
- Les laboratoires qui procèdent aux tests semblent vouloir bien s’adapter aux conditions locales. Il est toutefois important qu’un contact entre l’école et le laboratoire (qui n’a pas connaissance du fonctionnement d’une école) soit établi avant les test.
- L’approvisionnement en matériel est efficace, les laboratoires gérant le tout (c’est normal, c’est leur métier....)
- En certains lieux, les mairies ont mis Ă la disposition des Ă©quipes du personnel municipal (animateurs par exemple) pour aider Ă la gestion des passages.
- Pour une grosse école (18 classes), les prélèvements se font sur 1 seule journée : un peu comme une journée photos.
Les points négatifs :
- La partie administrative ENORME à gérer par l’équipe.
- Le fameux tableau souvent rempli par la direction d’école.
- La transmission des résultats par les laboratoires qui peine à parvenir aux familles : certains attendent encore....
- Le nombre de refus de certaines familles (jusqu’à 30% dans certaines écoles....)
- L’Education nationale semble vouloir recruter des "agents médiateurs covid" pour aider à la mise en place de la campagne au sein des écoles. Toutefois, il est loin d’être certain qu’elle y parvienne.
Ce qui pose question :
- Vu qu’il n’y a pas obligation de test pour les familles, n’est-ce pas un problème en soi, surtout quand un nombre non négligeable de familles refusent le test ?
- Certains tests salivaires se révèlent positifs. Dans ce cas, les familles sont invitées par l’ARS à s’isoler et à pratiquer un second test antigénique ou PCR. Certains de ces seconds tests reviennent négatifs (???!!?). Du coup, les familles exigent que l’enfant revienne à l’école.
Ce qu’a demandé le SE-Unsa 95 à la DASEN :
- Une procĂ©dure afin que le fameux tableaux soit renseignĂ© Ă partir des donnĂ©es de ONDE. Il ne resterait alors que les N° de sĂ©curitĂ© sociale Ă remplir.
- Que les laboratoires procèdent eux-même à cette saisie (cela éviterait par ailleurs des erreurs...)
- Qu’une véritable aide soit apportée aux écoles dans ce cadre, comme promis par le Minstre au SE-Unsa.
- Que dans la mesure du possible les Ă©coles choisies le soient sur la base du volontariat.
- Qu’une consigne claire soit données aux écoles pour lesquelles certains élèves sont testés positifs (tests salivaires) et dont les parents exigent un retour à l’école avec un test PCR ou AG négatif. Quel test prime ?
- Que les IEN soient bienveillant.es à l’égard des équipes et des directions d’école (ce qui est la plupart du temps le cas.... mais pas toujours !)