Nous
sommes alertés par des retours de l’académie de Lyon selon lesquels les
prélèvements seraient effectués par les personnels des écoles et
collèges. Pour le SE-Unsa, les enseignant·es, les CPE, les assistant·es
d’éducation, les personnels administratifs, techniques, les AESH ou
encore les assistant·es de service social n’ont pas à enfiler un
Ă©quipement de protection individuel pour recueillir la salive des
enfants et des jeunes, mĂŞme après avoir suivi une « formation ».
Le SE-Unsa, avec l’Unsa Éducation et l’ensemble des syndicats de la fédération refusent cette éventualité.
Le
SE-Unsa est intervenu auprès du ministère dès jeudi 25 février pour
demander que ce soit clarifié auprès des rectorats. Il soutiendra
l’ensemble des personnels qui subiraient des pressions pour tenir ce
rĂ´le qui ne peut ĂŞtre le leur.
Il
demande Ă©galement que les moyens soient mis en Ĺ“uvre pour recruter des
personnels ou faire appel à la sécurité civile pour accompagner et
soutenir les personnels de santé du ministère qui ne peuvent assurer
seuls l’ensemble des tests envisagés et le contact tracing. Le
ministère évoque en ce sens le recrutement de médiateurs notamment parmi
les étudiant·es en médecine dans l’ensemble des académies.
Depuis
un an et le début de la crise sanitaire, les personnels de l’Éducation
nationale se sont engagés bien au-delà de leur cadre de travail habituel
pour que le service public d’éducation joue pleinement son rôle dans la
lutte contre l’épidémie et toutes ses conséquences pour les élèves. Il
ne faudrait pas tirer sur la corde au-delà de l’imaginable.