SECTION SE-Unsa du VAL D OISE - IMMEUBLE JACQUES LEMERCIER - 5 AVENUE DE LA PALETTE - 95000 CERGY PONTOISE
Tél. 09 64 06 73 29 - Por. 06 56 84 65 68 - 95@se-unsa.org
Les personnels en 1ère ligne !
Plus aucun doute n’est possible.... Tout comme les personnels en contact constant avec le public, et même davantage, les enseignant.es sont plus particulièrement exposé.es au COVID 19.
Nul n’est besoin d’en faire la démonstration, les cas positifs ou contacts multiples en sont la preuve.
Bien au-delà du taux de positivité de 0,3% en milieu scolaire annoncé par notre Ministre (méthode COUE : "Je vais bien tout va bien....") et de la campagne d’affichage qui y est associée, les cas positifs et contacts sont nombreux et bien réels : il suffit de tendre l’oreille et de faire le constat de ceux annoncés dans certaines écoles proches géographiquement.
Plus rares sont les établissements et classes qui ferment temporairement, tout étant fait pour minimiser cette réalité.
A qui la faute ? Pas aux personnels de terrain, ni aux IEN, DSDEN ou autre autorités locales..... Les ordres sont les ordres, les politiques ont parlé, il faut exécuter.....
Et pourtant, où est le problème ?
Oui il est important que les écoles restent ouvertes, dans l’intérêt des élèves.
Non il n’est pas inutile ni ridicule de fermer une classe, une école, sur une durée de 7 jours rappelons-le, quand ici ou là il y a une contamination, afin de limiter la propagation de ce sacré virus....
Mais on préfère faire comme si de rien n’était, en envoyant des remplaçants, même pas informés, dans ces écoles à risques élevés, puis, quelques jours plus tard, en renvoyant ces mêmes personnels dans les écoles d’où on les avait retirés quelques jours auparavant...
Sans compter qu’entre deux, ces personnels rentrent chez eux retrouver leur propre famille....
Sans compter que, question brassage, il y a à redire : il ne faut pas brasser les élèves au sein même d’une école, mais les enseignants, pas de problème.....
Les pesronnels doivent être protégés !
Au-delà des masques et de leur qualité (polémique de longue date), l’Institution se doit de protéger ses personnels. Avec les variants récemment apparus sur le territoire, augmentant ainsi le taux de contagiosité, cette protection doit être renforcée.
Cela ne dépend pas du département, mais bien du ministère. Il est vrai que la tache est grande, mais il s’agit là d’une obligation. Un seul employeur du privé se permettrait-il de ne pas le faire au risque d’être "repris" et sanctionné sévèrement à grands coups de médiatisation ?
Certains points s’améliorent, d’autres méritent une attention plus particulière.
- les masques DIM ont été remis en cause et remplacés
- les personnels fragiles ont été pris en compte
- les personnels enseignants sont maintennat prioritaires pour un dépistage (sans RDV, sans faire la queue...)
- Les absences des personnels consécutives au développement du virus sont prises en compte : pas de jour de carrence en cas de covid ou cas contact, ASA accordées aux personnels qui sont obligés de rester à la maison suite à la fermeture de la crèche ou de l’école de leur enfant...
Mais :
L’organisation de dépistages dans les établissements promis par le Ministre est une utopie dans l’état actuel des choses. Or dans des situations particulières de crise, cela ne peut concerner que le secondaire, car dans le 1er degré :
- Qui pour faire les tests ?
- Qui pour gérer les autorisations parentales ?
Nb : Au SE-Unsa, nous avons bien une petite idée : nous souhaitons en garder le "secret"..... Mais avec une petite formation par visio ou un tutoriel sur internet......
La qualité des masques doit être renforcée, "quoi qu’il en coûte !" Les masques de type FFP2 sont souhaités dans les établissements. Ce n’est pas aux personnels d’en assumer les frais (à noter que certains personnels, prudents et/ou à juste titre craintifs, financent ce matériel spécifique).
Les écoles doivent être équipées de masques "visières", permettant l’apprentissage des sons avec les élèves les plus jeunes.
Et enfin : Le personnel éducatif doit être, au même titre que le personnel médical par exemple, prioritaire pour la vaccination (sur la base du volontariat).
Le SE-Unsa 95 invite tous les personnels, tous les établissements en difficulté à l’informer afin qu’il puisse intervenir le cas échéant et travailler en bonne intelligence avec la DSDEN.