L’objectif du ministère pour ce premier atelier sur le 1er degré était l’examen des missions visibles et invisibles des enseignants avant la poursuite de la concertation tout au long des prochains mois
Les échanges ont porté autour des thèmes suivants :
- enseignement devant les élèves ;
- accompagnement personnalisé des élèves ;
- relations aux familles ;
- continuité du service public ;
- quelles autres missions / quel positionnement pour le professeur des Ă©coles ?
L’avis du SE-Unsa
En ouverture de la réunion, le SE-Unsa, à l’appui de la consultation de ses adhérents, a lancé un avertissement au ministère. 87 % d’entre eux sont dans la défiance et ne croient pas à la revalorisation et au chantier qui s’ouvre. Son inscription dans la loi ne les rassure pas. Il y a urgence à ce que le ministère donne des gages de sa sincérité.
Le SE-Unsa a rappelé les lignes rouges : hors de question d’augmenter le temps de travail des enseignants du 1er degré ou d’alourdir leurs tâches.
Le SE-Unsa a accueilli positivement l’ouverture d’un dialogue social pour s’intéresser au bien-être des enseignants.
Pour le SE-Unsa :
- Le besoin de stabilité des enseignants doit être pris en compte. Le ballet des réformes incessantes contribue à la perte de sens du métier. Il est temps d’en finir avec les injonctions contradictoires ;
- Le fonctionnement du ministère doit évoluer. Il est nécessaire d’en finir avec les directives brutales, et le management vertical du ministère qui méconnait la diversité des besoins et la capacité à agir des enseignants sur le terrain.
- Les enseignants doivent être reconnus comme des acteurs en capacité de déterminer efficacement les modalités de leur action, en leur laissant les espaces d’autonomie et d’initiative professionnelle.
Le SE-Unsa s’emparera des différentes réunions qui s’ouvrent dans le chantier de la réforme des retraites pour porter ses exigences pour l’ensemble des personnels.
Des chantiers concernant les enseignants du 2d degré, les CPE et les PsyEN feront l’objet de travaux parallèles dans le cadre de l’agenda social.
>> Retrouvez le calendrier des réunions
Deuxième réunion 1er degré
Pour le SE-Unsa, l’entrée dans le métier doit être mieux accompagnée, le professionnalisme des enseignants reconnu, leur expérience valorisée et leur désir de mobilité soutenu.
L’objectif du ministère pour ce deuxième atelier sur le 1er degré était l’examen des parcours professionnels des professeurs des écoles. La concertation se poursuivra tout au long des prochains mois.
- les différentes phases de la carrière : accompagner l’entrée dans le métier, mieux organiser la mobilité ;
- la prise en compte des parcours dans la progression de carrière ;
- les fins de carrière : mieux gérer les fins de carrière et valoriser l’expérience en fin de carrière ;
- les modalités de gestion individualisée : permettre aux professeurs d’être davantage acteurs de leur parcours professionnel et de leur mobilité, accompagner le développement personnel et professionnel des professeurs, notamment à travers le service académique de RH de proximité, pour répondre aux besoins d’information, de conseil ou d’accompagnement
L’avis du SE-Unsa
- Le début de carrière doit être protégé et se faire en douceur. Les entrants dans le métier doivent être accompagnés pour que leur professionnalisation s’effectue progressivement et sereinement. Cela doit aussi passer par une formation professionnelle et non uniquement théorique pour les futurs enseignants. La prime d’entrée dans le métier et la prime d’installation sont à revoir à la hausse, et à élargir à d’autres territoires déficitaires pour cette dernière. La mobilité professionnelle est en partie freinée aujourd’hui par l’insuffisance des crédits de formation. Il est regrettable que la Validation des Acquis de l’Expérience ne soit pas financée actuellement par le ministère. La loi de transformation de la Fonction Publique a mis à mal le besoin de transparence et d’équité, éléments pourtant nécessaires à la mobilité.
- Si le SE-Unsa se fĂ©licite que le ratio de passage Ă la Hors-classe des professeurs des Ă©coles soit aujourd’hui identique Ă ceux des enseignants du second degrĂ© (voir notre article Ă ce sujet), le retard accumulĂ© les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes n’est pas encore rattrapĂ©, et on constate un « embouteillage » pour l’accès Ă la Hors-classe. Il faut rĂ©Ă©quilibrer les viviers 1 et 2 pour l’accès Ă la Classe Exceptionnelle afin d’arriver Ă des ratios de 60 % / 40 % (contre 80 % / 20 % aujourd’hui).
- L’aménagement des fins de carrière doit pouvoir passer par la retraite progressive, ainsi que le départ à la retraite des professeurs des écoles à l’âge anniversaire. L’Éducation nationale devrait aussi pouvoir expérimenter les temps partiels annualisés sur autorisation.
- Le service de ressources humaines de proximité est un dispositif qui doit se déployer. Celui-ci doit permettre de répondre à deux formes de réorientation professionnelle : une réorientation choisie et voulue par l’agent, et parfois une réorientation subie car le métier a été difficile et qu’il convient de trouver des alternatives. Il existe un vrai besoin de recourir à des psychologues du travail. Enfin le rendez-vous de carrière doit être appréhendé par les personnels, y compris les personnels d’inspection, comme un véritable temps d’information, de conseil ou d’accompagnement de leur parcours professionnel et/ou mobilité.
Ouverture des ateliers 2nd degré
L’objectif du ministère pour ce premier atelier sur le 2d degré était l’examen des missions visibles et invisibles des enseignants, CPE, psychologues de l’Éducation nationale avant la poursuite de la concertation tout au long des prochains mois.
Les échanges ont porté autour des thèmes suivants :
- enseignement devant les élèves ;
- accompagnement personnalisé des élèves ;
- relations aux familles ;
- continuité du service public ;
- quelles autres missions ?
L’avis du SE-Unsa
En ouverture de la réunion, le SE-Unsa, à l’appui de la consultation de ses adhérents, a lancé un avertissement au ministère. 87 % d’entre eux sont dans la défiance et ne croient pas à la revalorisation et au chantier qui s’ouvre. Son inscription dans la loi ne les rassure pas. Il y a urgence à ce que le ministère donne des gages de sa sincérité.
Le SE-Unsa a rappelé les lignes rouges : hors de question d’augmenter le temps de travail des enseignants du 2d degré ou d’alourdir leurs tâches.
Le SE-Unsa a accueilli positivement l’ouverture d’un dialogue social pour s’intéresser au bien-être des enseignants.
Pour le SE-Unsa :
- Le besoin de stabilité des enseignants doit être pris en compte. Le ballet des réformes incessantes contribue à la perte de sens du métier. Il est temps d’en finir avec les injonctions contradictoires ;
- Le fonctionnement du ministère doit évoluer. Il est nécessaire d’en finir avec les directives brutales et le management vertical du ministère qui méconnaît la diversité des besoins et la capacité à agir des enseignants sur le terrain.
- Les enseignants doivent être reconnus comme des acteurs en capacité de déterminer efficacement les modalités de leur action, en leur laissant les espaces d’autonomie et d’initiative professionnelle.
- Les enseignants, CPE, psychologues de l’Éducation nationale doivent pouvoir bénéficier de formations sur leur temps de travail pour s’adapter à l’évolution des contraintes auxquelles ils sont soumis et à la complexification et multiplication de leurs missions (formation à l’entretien avec les familles, prise en charge de la diversité des élèves sans pour autant tout individualiser, accompagnement des élèves dans les processus d’orientation, travail dans les collectifs professionnels...).
Le SE-Unsa s’emparera des différentes réunions qui s’ouvrent dans le chantier de la réforme des retraites pour porter ses exigences pour l’ensemble des personnels.
Des chantiers concernant les enseignants du 1er degré feront l’objet de travaux parallèles dans le cadre de l’agenda social.
>> Retrouvez le calendrier des réunions