MĂŞme
si les premières rencontres de l’agenda social proposé par Jean-Michel
Blanquer ont permis de dresser un bilan plus quantitatif que qualitatif
de la première campagne du rendez-vous de carrière, les discussions avec
le ministère devraient permettre quelques évolutions dès la prochaine rentrée.
Le rendez-vous de carrière à la rentrée 2019
Pour assouplir un calendrier trop contraint pour les services, il
serait envisagé une réduction de délai de prévenance des agents
(actuellement d’un mois).
Le SE-Unsa a demandé que le raccourcissement de ce délai tienne compte du calendrier des vacances scolaires.
L’essentiel des discussions a porté sur la problématique des
rendez-vous manqués pour différentes raisons (maladie, maternité,
formation, …). La prolongation de la campagne d’évaluation jusqu’à la
mi-octobre 2019 permettrait de proposer des rendez-vous de carrière pour
les personnels qui n’aurait pas pu en bénéficier.
Très favorable à cette ouverture d’un nouveau droit, le SE-Unsa a également proposé un allongement de cette période pour le 3ème rendez-vous (échelon 9 et passage à la hors-classe) et la mise en place d’un protocole d’évaluation pour les personnels qui ne peuvent pas avoir d’observation professionnelle.
Une moficiation du texte portait sur un contingent d’avis « excellent » Ă 30%.
Le SE-Unsa
s’est fermement opposé à cette proposition, car d’une part le
rendez-vous de carrière ne doit pas être lié expressément à la
promotion, et d’autre part, limiter les avis « excellent » Ă 30% est une
constante macabre qui ne tient pas compte de la réalité.
Ces réunions de concertation permettront également une mise à jour
du guide du rendez-vous de carrière en précisant les différentes
situations professionnelles et la grille d’évaluation à utiliser.
Le SE-Unsa a souhaité une attention particulière sur la situation des collègues en service partagé ou en remplacement.
L’accompagnement, enfin !
Lors d’une deuxième réunion de concertation sur le volet accompagnement, le SE-Unsa a rappelé que cette démarche ne peut se réduire à la gestion des personnels en difficulté mais bien s’inscrire dans une dynamique de développement professionnel.
Beaucoup de question restent encore en suspens. Quel pilotage
ministériel ? Quels sont les acteurs de l’accompagnement ? Faut-il
définir des axes prioritaires ? Comment diffuser l’information aux
personnes concernées ?
Le SE-Unsa
jouera pleinement son rĂ´le de syndicat utile lors des prochaines
rencontres car les enjeux sont Ă la hauteur des attentes des personnels.