Article publié le mardi 5 juin 2018.
La parution du référé
de la Cour des comptes fait le buzz : la boite de pandore serait donc
ouverte avec la décision de changer la place du concours de recrutement.
Cette sixième recommandation n’est justement qu’une recommandation :
« placer les Ă©preuves d’admissibilitĂ© en fin de licence ; asseoir
davantage les épreuves d’admission, qui seraient placées au cours de
l’annĂ©e de M1, sur des enseignements de professionnalisation ».
Si la question de la formation est évoquée régulièrement, mais vaguement, dans la presse ces derniers mois, la
réponse
des ministres Ă la Cour des comptes est sans ambigĂĽitĂ© : « la rĂ©flexion
reste engagée sur le positionnement comme sur la nature des
concours » ; de plus « la mise en Ĺ“uvre d’une telle rĂ©forme ne pourrait
ĂŞtre effective, au mieux, que pour la session 2020 ».
L’avis du SE-Unsa
Pour le SE-Unsa, ce qui est déterminant, c’est le contenu du
concours. Le SE-Unsa sera favorable aux propositions qui iront dans le
sens d’une professionnalisation des parcours de formation, et
l’acquisition des compétences professionnelles pour faire face en toute
sérénité à leur entrée dans le métier.
Il ne sert donc Ă rien de crier au loup. Rappelons que dans
l’agenda social,
la réflexion sur la place du concours est prévue en 2019. Le SE-Unsa
participera de manière utile et constructive sur le sujet plus général
de l’entrée dans le métier, avec la défense d’un continuum de formation,
qui doit permettre d’améliorer l’attractivité du métier et d’endiguer
la crise du recrutement (voir
notre article).