SECTION SE-Unsa du VAL D OISE - IMMEUBLE JACQUES LEMERCIER - 5 AVENUE DE LA PALETTE - 95000 CERGY PONTOISE
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>> Compte rendu du groupe de travail du 17 janvier 2012 pour une présentation du LPC aux organisations syndicales. Nouvel outil d’évaluation a été demandée afin d’identifier toute la procédure soumise aux équipes.
En préambule l’IEN.A pose le cadre cet outil : Le LPC n’est pas un livret scolaire mais un livret d’évaluation. Il ne concernera que les écoles élémentaires. Le LPC numérique ne sera accessible qu’avec la clé OTP. L’outil qui devait être proposé aux équipes en octobre, n’arrivera peut être qu’en mars ? Il sera obligatoire pour tous les enseignants d’élémentaire.
LE SE UNSA 95 a :
Demandé :
Le SE UNSA estime que tant que le lien ne sera pas établi entre le LPC et LSN –Livret Scolaire Numérique (un logiciel gratuit devrait être proposé aux équipes pour un livret scolaire national compatible avec le LPC), il sera difficile aux équipes de ne pas avoir une charge de travail supplémentaire : oui aux nouveaux outils, s’ils allègent le travail et améliorent les conditions de travail !
Souligné :
Dénoncé :
Nous rappelons l’intervention du SE UNSA à la rentrée :
« On voudrait cristalliser toutes les colères sur le socle commun et ainsi l’achever avant même qu’il n’ait réellement vécu qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
L’annonce de la généralisation d’un Livret Personnalisé de Compétence (LPC) informatisé au travers de la circulaire de rentrée est le dernier exemple de sa mise en œuvre catastrophique.
Bien qu’inscrit dans la loi depuis 2005, le socle commun de connaissances et de compétences reste un objet pédagogique non identifié au milieu des encyclopédiques programmes 2008 et de l’outil de contrôle de leur application que sont les évaluations CE1 et CM2.A l’heure où on voudrait enfermer les apprentissages à l’école dans une vision mécaniste, où on cherche à réintroduire l’orientation précoce, Le SE-Unsa appelle à ne pas faire le jeu des conservateurs en se trompant de cible.
Parce qu’il priorise la logique de garantie d’acquisition à celle d’exposition aux savoirs, parce qu’il ancre le couple école-collège dans sa fonction formative bien plus que sélective, le SE-Unsa soutient le socle commun et exige du ministère qu’il se donne les moyens de sa mise en œuvre. Les compétences doivent être réécrites pour être compréhensibles de tous.
Des outils d’aide à l’évaluation doivent être fournis. Les programmes doivent être revus pour être mis en cohérence. Les outils de communication des acquis doivent être facilitateurs. Un vaste programme de formation et d’accompagnement doit être décidé.
A l’heure des projets d’école, optez pour le socle commun et demandez les moyens de le mettre en œuvre. »