L’UNSA Éducation a pointé l’extrême urgence de donner les moyens pour que l’école inclusive fonctionne :  allègement des effectifs, moyens humains supplémentaires, reconstitution des réseaux d’aides, places en établissements spécialisés, véritable statut pour les AESH, formation, accompagnement des équipes …

Les syndicats UNSA (Syndicat des Enseignants, Syndicat des Inspecteurs de l’Éducation Nationale, Syndicat National des Personnels de Direction de l’Éducation Nationale) ont insisté sur le risque d’arriver à un point de rupture où nos collègues remettraient massivement en question le parcours d’inclusion en classe ordinaire si des perspectives et des décisions n’étaient pas prises rapidement.

La conseillère « école pour tous » du ministre nous a annoncé que le gouvernement et le ministère de l’Éducation nationale allaient mettre en œuvre les décisions de la conférence nationale du handicap (CNH). Nous n’avons pas compris quelle sera notre place dans ce processus.

Pour l’UNSA Éducation, le ministère fait fausse route dans son approche de l’acte 2 de l’école inclusive.
Les réponses apportées ne nous permettent pas de penser qu’elles résoudront les difficultés des collègues dans leurs classes, particulièrement dans le 1er degré.

COMMUNIQUE INTERSYNDICAL