Sont présents, Madame la préfète Fabienne Balussou, les conseillers départementaux Mme Almoster Rodrigues Mme Tuyeras et M. Ostrowski, l’IA-DASEN et son adjoint, M. Blancher, Madame Grizon, Mme Meuleman et M. Fczekala. Pour les représentants du personnels sont présents fo, le sgen, la fsu. L’Unsa Education est représentée par Madame Frugier et M. Lachaise. Il y a aussi les représentants des parents d’élèves, la F.O.L et les représentants des dden.
Nous lisons notre déclaration liminaire (en pièce jointe en bas de l’article) puis vient celle de la FSU. Les autres OS présentes n’en ont pas.
Madame la préfète fait une réponse « commune » (nous avons tous dénoncé la perte d’attractivité des métiers de l’EN) : elle est évidemment d’accord, comme chacun dans l’asemblée, pour dire que le rôle de l’école est central. La crise a révélé encore plus à quel point les enseignants étaient investis. Mais le recrutement est difficile partout, pas que seulement à l’EN ou dans la fonction publique (nous grinçons des dents...).
Mme l’IA-DASEN : plus de 130 élèves ukrainiens sont actuellement accueillis sur le 87 (nous avons évoqué leur situation et leur prise en charge par l’école dans notre déclaration liminaire). Par rapport à la situation du remplacement, il faut noter qu’à ce jour, « seulement » 12 enseignants ne sont pas remplacés (l’un de nos collègues suppléants qui aurait voulu siéger avec nous a préféré rester dans sa classe car il n’était vraisemblablement pas possible de le remplacer). Aujourd’hui, la priorité a été donnée à la formation continue qui mobilise de fait beaucoup de moyens, mais cela est un choix assumé. Le dialogue social se déroule bien et il est clairement indispensable. Lorsque les représentants syndicaux sont autorisés à participer à des congrés ou des séminaires pour leurs organisations, ils sont autorisés à s’absenter, ce qui est déjà pas mal… Rien n’oblige dans ces conditions l’administration à assurer leur remplacement en priorité si les moyens ne le permettent pas. Quant à la questions de ces mêmes moyens en remplacement, notamment, il faut bien comprendre que ce dont bénéficie le département est aussi corrélé aux effectifs dans les écoles. Une baisse de ces effectifs ne sauraient logiquement entrainé une hausse des moyens en remplaçant. Les difficultés à remplacer sont indéniables : c’est en effet du jamais vu. Par ailleurs, il demeure toujours une forte attente des parents vis à vis de l’institution, démontrée entre autre par le nombre important des courriers que reçoit quotidiennement l’administration…
Madame Almoster Rodrigues intervient sur le sujet de la question de la mise à disposition des équipements de la ville de limoges pour les collèges, qui étaient autrefois gérée par une convention remise en question récemment par la mairie. Il y a des discussions aujourd’hui. On y travaille. Le département fera en sorte que les collégiens puissent faire du sport. « La position de la ville de limoges n’est pas claire. Une réponse est donc attendue… »
M. Jalby qui intervient au nom de l’agglomération et pas de la ville de Limoges mais qui a été interpellé sur ce sujet et sur celui de la baisse du budget alloué aux écoles répond : pour lui ce CDEN n’est pas le lieu pour discuter de cela. Les directeurs et les directrices ont été réunis pour parler de ça. Le SAV a été et sera encore assuré dans des conseils d’école dans lesquels il continuera à se rendre pour clarifier les choses. Les représentants des parents d’élèves seront aussi reçus bientôt. Selon M. Jalby, il s’agit d’un dossier purement financier et politique que celui de l’accès aux équipements par les collégiens, pas du tout éducatif. La ville ne souhaite pas empêcher les jeunes d’y accéder : le problème est celui du mode de financement. Sur la question de l’accès aux CCM qui elle aussi a été remise en question, il faut bien comprendre que cela fonctionnait sur un fonctionnement ancien. On ne peut pas parler d’ « abandon de la culture », comme certains cherchent à le faire coire. Il y a beaucoup de rumeurs sur ce qui va se passer , mais ce ne sont que des rumeurs…
Mme Tuyeras (conseillère départementale) précise qu’elle ne peut pas laisser dire que la question est purement financière. Elle intervient aussi pour signaler qu’à force de décrier le service public, on finit par donner l’impression que finalement ce n’est pas si bien que ça…
M. Ostrowski : il faut savoir que l’inquiétude des usagers sur les accès aux infrastructures sportives est vive. La convention existait depuis 1995 et le département participait considérablement… Le courrier brutal envoyé par la mairie de limoges au département a beaucoup étonné.
Le ton entre les représentants du départements et de la ville de Limoges monte avant que l’ordre du jour du CDEN finisse par être abordé...
- Le pv du précédent CDEN est approuvé à l’unanimité.
- Questions sur les propositions d’ajustement d’horaires. M. Gauthier redonne les explications indispensables sur le fonctionnement du cadre général et du cadre dérogatoire. Les horaires des écoles sont arrêtées pour 3 ans, mais si une école et une collectivité veulent modifier ces horaires, il est possible d’en demander la modification à l’IA-DASEN. Pour que cela soit validé, il faut une demande de modification identifique et conjointe de la mairie et du conseil d’école. Personne ne peut obliger l’école à changer.
- Sur les situations abordées : 11 écoles sur 13 ont souhaité conservé leurs modifications et 2 ont voulu les modifier. 2 sont donc passées dans le cadre dérogatoire.
- 6 communes en désaccord l’année dernière sont finalement d’accord cette année.
- 3 communes se trouvent dans une situation particulière (St Gence, Veyrac et Peyrilhac) en raison d’une problématique lié au syndicat intercommunal.
- R22 : 46 communes et 63 écoles, soit 22% des élèves du département seront à 4,5 jours. 91 communes et 195 écoles, soit 76% des élèves, seront à 4 jours. 4 écoles seront à 8 demi-journées sur 5 jours.
- Présentation des nouveaux DDEN.
Sur la question de la primarisation de l’école Bellevue Naugeat à Limoges, la présentation du projet au conseil municipal n’a pas encore eu lieu.
Le représentant de la F.O.L intervient pour dire sa tristesse d’avoir appris la fermeture de l’école Paroutaud (Limoges). Etant donné l’importance pour l’histoire de la ville de celui à qui elle doit son nom, il émet le souhait qu’une autre école porte ce nom.
L’ordre du jour étant épuisé et les réponses aux questions diverses terminées, nous clôturons la séance.
Vos représentants pour l’UNSA Education, Nathalie Frugier et Laurent Lachaise