SECTION SE-Unsa de la HAUTE VIENNE - 23 RUE DE BELFORT - 87100 LIMOGES
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En fin d’année scolaire dernière, le SE-Unsa 87 avait demandé à notre IA-DASEN des points de rencontre ponctuels et réguliers dans l’année afin de porter vos remarques et questionnements. Force est de constater que cela fait maintenant plusieurs fois que nous participons à ces rencontres, mais que l’IA-DASEN n’y est pas toujours. Ce qui était le cas hier soir : doit-on y voir le signe d’un manque d’importance accordé au dialogue social sur notre département ? La question demeure...
Cet espace d’échanges informels est donc géré par Mme Grizon, Secrétaire Générale, et M. Gauthier, IA-Adjoint.
Nous commençons par un point sur le remplacement. Nous pensions évoquer avec l’administration notre courrier intersyndical concernant les absences non remplacées, mais l’absence de notre IA-DASEN nous en a dissuadés. Comme un fait exprès, Mme Grizon commence par nous annoncer qu’il y a eu 2025 jours de classe non remplacés depuis le début de l’année scolaire, et qu’en ce moment, cela "se limite" à une dizaine de classes non remplacées par jour. Ce qui est, bien évidemment, toujours trop ! Donc on n’oublie pas de signaler via l’outil intersyndical toute absence qui ne serait pas remplacée dans l’école ! (plus d’infos ici)
Il y a 24 contractuels recrutés aujourd’hui (niveau master MEEF 2 privilégié, le recrutement n’étant pas fait -pour le moment- en dessous de la licence).
Mme Grizon nous annonce que le Rectorat organise une soirĂ©e de dĂ©couverte des mĂ©tiers de l’Education Nationale le 31/05 (16h-19h). Nous intervenons pour indiquer que nous sommes choquĂ©s par cette « foire exposition » des mĂ©tiers, ce qui rĂ©vèle une vĂ©ritable crise de l’attractivitĂ© de nos mĂ©tiers. Nous soulignons Ă©galement que la plupart des enseignants ont fait ce mĂ©tier par vocation ; ce Ă quoi on nous rĂ©pond que l’Eudcation Nationale offre beaucoup de mĂ©tiers autres que l’enseignement. (No comment).
Le dispositif Anjaro va également être déployé sur notre département à partir du 30 mai : il s’agit là de faciliter la gestion du remplacement, qui se fait actuellement via des tableaux Excel et des fiches. Les TR et les directeurs ont reçu d’ores et déjà reçu l’information, nous ajoutons qu’il serait souhaitable que les TRS dont une partie du service consiste à être brigade, soient informés également.
Nous évoquons ensuite les retraites : certains personnels se trouvent impactés par la réforme et auraient dû faire un ou deux trimestres de plus (si la Réforme se met en place le 1ier septembre - mais nous n’avons pas dit notre dernier mot sur le sujet ! ;-) ), mais ont perdu le bénéfice de leur poste. Mme Grizon nous informe qu’elle n’a pas connaissance de ces cas. Nous évoquons ensuite le Décret récemment abrogé concernant le départ en retraite désormais possible en cours d’année pour les Professeurs des Ecoles. Là aussi, notre administration n’est pas au courant. Cela pourra pourtant nettement impacter le remplacement...
Les Temps Partiels sur Autorisation : nous demandons si notre administration a refusĂ© davantage de Temps Partiels sur autorisation que les autres annĂ©es. Mme Grizon nous rĂ©pond que la rĂ©ponse nous sera apportĂ©e dans une instance rĂ©servĂ©e Ă cet effet. Les Temps Partiels sur autorisation sont accordĂ©s en fonction des situations des personnels : accompagnement de fin de carrière, reconversion professionnelle, situation familiale particulière... Notre administration est cependant claire sur un point : si le Temps Partiel est demandĂ© pour avoir « du temps pour soi », la rĂ©ponse sera nĂ©gative.
Le Pacte : nous interrogeons nos interlocuteurs sur le fonctionnement du Pacte, et notamment sur le fait que certains collèges ont d’ores et déjà interrogé les écoles de leur secteur pour savoir s’ils auront des PE volontaires pour faire l’heure de soutien. Cela nous paraît totalement inadapté dans la mesure où le texte de loi n’est pas encore voté. Là encore, nos questions restent sans réponse, dans la mesure où le CSA MEN traitant de cette question n’aura lieu que le 25 mai. Néanmoins, si notre administration "sèche" sur cette question, le SE-Unsa 87 a d’ores et déjà décrypté les grandes lignes du Socle et du Pacte et vous propose de vous les expliquer en détail le mercredi 14 juin à partir de 14 h à la section (plus d’infos ici).
Le contrôle des vaccinations par le directeur d’école : nous revenons sur le courrier qui a été adressé aux directeurs sur cette question. Malheureusement, cette demande est tout à fait légal de la part de l’administration (nous avons vérifié les textes), car elle s’appuie sur le Code de l’Education. Nous étions intervenus en amont (sur alerte de collègues des écoles de Limoges) afin que soit proposé aux familles de fourir un certificat de vaccination, afin de faciliter la tâche aux directeurs d’école. En effet, les directeurs ne sont pas médecins ! Et la correspondance entre le nom du laboratoire et la maladie contre laquelle il vaccine relève de la médecine. Le Dr Biogeau prépare un document pour associer les noms de laboratoires associés aux noms de vaccins et des maladies contre lesquelles ils protègent.
Enfin, lors de nos passages dans les écoles, une question nous avait étéposée concernant le fait que les EMF sont tous centralisés sur la ville de Limoges ? Les collègues nous avaient fait part qu’il serait intéressant que de tels postes apparaissent dans les écoles rurales, afin que les équipes puissent aussi bénéficier de la formation dispensée par ces collègues. M. Gauthier nous répond que les EMF bénéficient d’1/3 de décharge pour le suivi des stagiaires, mais qu’ils sont désormais trop nombreux pour que cette décharge soit utilisée uniquement dans ce but. C’est la raison pour laquelle l’administration leur a confié d’autres missions (ce qui, pour la plupart des collègues concernés, les éloigne considérablement de leurs missions premières). Par ailleurs, les EMF centralisés dans une école permettent également de décharger totalement un DEA (Directeur d’Ecole d’Application). Là aussi, nous interrogeons sur l’avenir de ces écoles, la réponse reste en suspens, la réflexion étant en cours...
Les échanges se terminent à 19 h. Peu de réponses apportées, on sent que notre administration locale "subit" les textes comme nous, et (plus inquiétant), n’en est pas forcément destinataires avant nous...
Pour le SE-Unsa 87, Laurent LACHAISE et Anabel ROY