De mort lente !

Nouvelle baisse des dotations pour la Corrèze, la Creuse et la Haute-Vienne.

 Pour la prochaine Carte Scolaire, nos départements vont devoir se partager :

• - 23 postes pour Le 1er degré
  
• - 18 postes pour Le 2nd degré
  
• 0 poste de CPE en plus
• 0 poste d’administratif en plus
• pas de visibilité sur les postes indispensables d’AESH...

 Notre gouvernement confirme sa volonté de voir mourir notre école à petit feu.

ll faut protéger notre service public d’Education pour redonner confiance en l’avenir à notre pags et offrir des perspectives positives aux professionnels qui font l’Ecole.

Tant qu’il ne s’agissait que de discours et de communications, notre ministre semblait vouloir résoudre une crise profonde dont il disait avoir pris la mesure. Mais aujourd’hui, avec une telle baisse de dotation notre ministre marque sa volonté de poursuivre l’œuvre de démantèlement de notre Ecole.

Alors que les difficultés touchant notre société s’accumulent et viennent se cristalliser dans nos établissements scolaires, la réponse de notre ministère, n’est autre qu’un énième plan social.

Pour l’UNSA Education, La baisse démographique aurait dû être l’occasion de poursuivre de façon importante l’amélioration du taux d’encadrement et de soutenir le remplacement qui est sinistré dans notre académie.

Cette baisse démographique brandie par le ministère n’existe d’ailleurs pas dans le second degré dans notre académie puisque cette année nous gagnons même 12 élèves après plusieurs années de baisse.

L’accompagnement des territoires ruraux ne peut pas se solder par « pas de fermeture d’école sans accord du maire », c’est d’ailleurs la même règle depuis 40 ans (loi du 7 janvier 1983) et le ministère ment quand il présente un dispositif légal comme une grâce présidentielle.

Il faut véritablement relancer une politique éducative en milieu rural en envisageant l’éducation dans toutes ses dimensions.

Alors que les revalorisations salariales ne sont toujours pas à la hauteur de nos attentes. Alors que la réforme des retraites revient sur le devant de la scène. Alors que le métier d’enseignant continue de faire fuir la nouvelle génération, le navire éducation nationale continue son naufrage.

Si le nom de Jules FERRY marque le début de notre école républicaine, celui d’EmmanueL MACRON pourrait marquer sa disparition ? Le président doit rapidement choisir la façon dont il veut faire rentrer son nom dans l’histoire de notre école.

Pour L’UNSA Education Limousin,

Pierre Gautret SRAA et SD de L’UNSA Education 23

Anabel Roy SRAA et SD du Se-UNSA 87

Maud Duveuf SA du Se-UNSA Académique

Laurent Herlin SD de L’UNSA Education 19

Katia Ritter, SD du Se-UNSA 19

Laurent Lachaise SD de l’UNSA Education 87

Frederic Stoebner SA d’A et l UNSA

Edwige Plas SA SNPDEN UNSA