SECTION SE-Unsa de la HAUTE VIENNE - 23 RUE DE BELFORT - 87100 LIMOGES
Tél. 05 55 77 82 35 - Fax. 05 55 77 48 23 - Por. 06 08 99 19 36 - 87@se-unsa.org
Pour mémoire, le SE-Unsa a demandé et obtenu des temps de dialogue bimestriels avec l’administration afin de partager des informations, d’obtenir des éléments de compréhension ou de réponse sur les nombreux sujets qui préoccupent ou questionnent nos collègues.
N’hésitez donc pas à nous communiquer vos questions, nous les relaierons !
Les organisations syndicales sont reçues par Mme Grizon (Secrétaire Générale) et M Gauthier (DASEN adjoint) , Mme Orlay étant retenue par d’autres obligations.
Voici les questions adressées par le SE-Unsa 87 à la DSDEN 87 et les réponses de ces derniers :
Peut-on avoir un Ă©tat des lieux du remplacement :
Des brigades rattachées à des écoles de 4,5 jours rejoignent leur école de rattachement le mercredi matin alors qu’ils font déjà "leurs heures" sur le reste de la semaine : est-ce bien nécessaire ?
Nos interlocuteurs s’en étonnent, conviennent que c’est une perte de temps et d’énergie. Ils vont se saisir du sujet.
Tous les postes de contractuels sont-ils pourvus ?
5 contractuels ont été recrutés sur les 14 autorisés. La DSDEN cherche donc toujours à recruter.
Il y a, à ce jour 22 enseignants contractuels sur la Haute Vienne. Nous informons l’administration que certains collègues contractuels paraissent en difficultés dans leur prise de fonction. M Gauthier nous assure que ces situations sont identifiées et que les IEN et/ou les CPC accompagnent ces collègues.
Les Ă©lections professionnelles :
​Un tableau est à remplir et à renvoyer au rectorat qui transmettra les demandes aux chefs d’établissement et aux DSDEN.
Dans la mesure du possible, les agents seront remplacés, mais en fonction des besoins de remplacement à ce moment-là ...
​Les personnels AESH ont du être dirigés vers les personnels compétents pour résoudre les problèmes.
En cas de non rĂ©ception des notices, il y a une procĂ©dure de « rĂ©assort » qui fera l’objet d’un rappel dans la prochaine lettre hebdo.
Les notices non distribuées seront détruites après désactivation via un code détenu par les chefs d’établissement et les directeurs d’école.
Pouvez-vous nous dire combien d’écoles se sont saisi des « concertations d’école » ?
Le projet « Notre Ă©cole faisons lĂ ensemble » a une enveloppe nationale de 500 millions d’euros, sur 5 ans, pour financer des projets pĂ©dagogiques innovants prĂ©sentĂ©s par les Ă©quipes Ă©ducatives (au sens large : l’école et ses partenaires).
La présentation du dispositif s’est faite en octobre : il s’agit d’un processus basé sur volontariat. Des écoles s’en sont saisi mais l’administration n’a pas de vision globale car il n’y a pas de calendrier fixé. Mme Couturier en est l’interlocutrice principale.
Ces projets seront soumis à un comité académique qui statuera non pas sur la pertinence du projet mais bien sur le financement alloué via une dotation académique.
Où en sont les évaluations d’écoles ?
Il y a un dispositif national et/ou acadĂ©mique et des particularitĂ©s haut viennoises : les directeurs et directrices d’école seront associĂ©es aux Ă©valuations externes des Ă©coles. C’est pour cette raison que tous les directeurs seront formĂ©s pour devenir des « Ă©valuateurs externes » mĂŞme s’ils ne seront pas forcĂ©ment tous mobilisĂ©s pour ces Ă©valuations.
Les groupes de pilotage en charge de la formation des directeurs sont constitués d’IEN d’un autre département de l’académie (Corrèze) ; et les groupes d’évaluateurs seront formés de manière à ce qu’aucun d’entre eux n’ait de lien avec l’école évaluée.
Avez-vous pu régler la problématique des décharges des directeurs d’écoles (6 à 8 classes) en semaine de 4,5 jours auxquels il manque des jours de décharges ?
Les besoins ont été identifiés et l’administration tâchera d’accorder les jours de décharge manquants aux directeurs concernés au cours de l’année scolaire.
Des collègues en temps partiel (80%) pour raison mĂ©dicale nous ont informĂ©s devoir « rattraper » le temps de travail non fait sur une seule et mĂŞme pĂ©riode : au regard de leurs besoins spĂ©cifiques, ne serait-il pas envisageable d’étaler ce rattrapage ?
Ils seront mobilisés selon les besoins. L’administration essaiera de ne pas trop les solliciter sur une même période mais reconnait que les besoins sont plus important sur la période 3.
Des collègues nous ont signalé devoir accueillir des étudiants de Licence 3 (Sciences et technologies) sans aucune compensation ! (indeminisation ou décharge de temps de travail)
En effet M Gauthier explique qu’il ne s’agit "que" d’un "accueil" d’étudiants en situation d’observation. Les IENs ont identifié des "classes supports" mais les enseignants de ces classes ne seront pas contraints à cet accueil. Le volontariat reste la règle.
Avez-vous des précisions à nous apporter sur les UPE2A ?
Leurs missions ont été recentrées sur les apprentissages de la langue française. M Gauthier nous fait part de ses réflexions sur l’évoluation de leurs implantations pour s’ajuster aux besoins.
Des sanctions auraient été prononcées ou seraient sur le point de l’être pour des collègues qui n’auraient pas fait "remonter" les résultats des évaluations nationales ; qu’en est-il vraiment ?
M Gauthier nous rappelle que cela est considéré comme une "absence de service fait" ce qui implique une retenue sur salaire.
Pour le SE-Unsa 87 : Caroline Dalmay-Rougier et Laurent Lachaise