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Présentation du nouveau médecin de prévention, Dr Christelle Régnier qui a travaillé en tant que médecin généraliste et à l’hôpital. Elle prêtera donc main forte au Docteur Conchard.
L’IA-Dasen répond sur quelques points de la déclaration liminaire de la FSU :
- Le contexte sanitaire a révélé des problèmes qui existaient avant.
- Il faut « revenir Ă l’essentiel ».
- Non remplacement : 10 et 20 classes non remplacées par jour : la situation est meilleure qu’avant. Pourquoi cela revient sur le tapis ? C’est probablement la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Il y a de la saturation et de la fatigue partout …
- Les PIAL : il faut remettre à plat les problèmes et réorganiser les réponses en local sans dénaturer les lignes nationales.
- Problématique des élèves perturbateurs : les parents n’y arrivent pas non plus. C’est toute la société qui est touchée.
- Proposez-nous des idées nouvelles !
Ordre du jour
1) PV 29 mars 2022 approuvé
2) Suivi des fiches SST
Depuis le 29 mars, 10 nouvelles fiches dont 7 pour enfants perturbateurs (6 enfants différents) : c’est le sujet qui nous préoccupe le plus. Manque de solutions par rapport à la violence quand on est au bout de notre protocole. Familles, enfants, collègues… tout le monde souffre. Le manque de prises en charge extérieures, médicales et sociales est aussi clairement un véritable problème.
L’IA-Dasen va rencontrer des équipes d’Esquirol pour un travail sur ces questions, car les souffrances silencieuses doivent aussi être considérées. Il y a des augmentation très importante des PAP.
A l’école on n’a plus les moyens de contenir un enfant violent, il leur faut des étayages différents de ceux du scolaire.
· Le Dispositif d’autorégulation à Boisseuil (anciennement ARAMIS) est évoqué, comme un exemple à suivre de ce qui marche : l’intervention d’éducateurs dans les classes auprès des enfants qu’ils suivent
Les pistes de travail devront être envisagées avec les moyens que nous recevrons. La margre de manœuvre dont nous disposons est au final assez limitée…
La différence entre les enfants notifiés par la MDPH et ceux qui ne le sont pas mérite aussi d’être signalées.
On ne sait pas si les enfants perturbateurs sont plus nombreux depuis quelques annĂ©es mais il apparaĂ®t que leur comportement se dĂ©grade et se densifie. Il n’y a pas de territoire plus atteint que d’autres. La notion de « travail empĂŞchĂ© » en plus de la difficultĂ© Ă gĂ©rer l’enfant lui-mĂŞme doit aussi ĂŞtre sollicitĂ©e. Il s’agit d’un aspect majeur dans la souffrance des collègues. La personne ressources TSA (CĂ©line Duquerroix) va faire un point auprès des formateurs de la DSDEN (IEN, CPC etc…) sur cette question.
3) Nous abordons ensuite les fiches SST :
- 1 fiche liée à un problème matériel : une odeur de carburant, vu avec la mairie (l’origine serait la chaufferie de l’école)
- 1 fiche collective liée à des problèmes de non remplacement
- 1 fiche qui fait suite à une agression verbale (5ème de puis le début de l’année) : des familles se montrent vindicatives avec les directeurs d’école
Les IEN ont fait le travail : ils/elles ont reçu les parents. Un rappel à l’ordre de la police a été fait (souvent, les familles restent à la limite de l’infraction pénale, il est difficile de réagir de manière institutionnelle). Les signaux de comportements qui débordent, au bord du signalement article 40 du code pénal, semblent en augmentation.
On sent un réel épuisement généré par tout cela au sein des équipes qui sont concernées.
Pas de fiches sur le 2nd degré mais il est noté que l’utilisation de Pronote pose aussi problème : la protection de l’écran rend davantage possible les débordements des familles. La question de la gestion de ces débordements se pose.
4) Compte-rendu de la visite du 12 avril 2022 PIAL Ambazac
5) Groupe de travail des directeurs
Nathalie Couturier, directrice référente, est retenue sur le CRPE : c’est M. Gauthier qui la remplace pour faire le point sur le travail accompli cette année par le groupe.
Les réunions des directeurs de ce groupe de travail entrent dans un dispositif plus large avec un poste temps plein de référent directeur et une ERR (équipe de recherche).
Il a pour objectif de faire des constats et des propositions d’amélioration qui peuvent être concrètement mises en place localement par et pour les directeurs et directrices d’école.
- Le tutorat des directeurs nouvellement nommés n’est pas remis en question par la création du poste de référent directeur. Le tutorat des directeurs nommés à titre provisoire est par ailleurs pris en charge par le référent directeur.
- Emplois civiques : regret de manque d’informations sur les emplois civiques et de la durée de leur mission (fin en mai l’année dernière et en juin cette année). Ils commencent plus ou moins tard suivant les candidatures. On déplore que des postes budgétaires n’ont pas été entièrement épuisés cette année (les candidats ne sont pas forcément intéressés par les écoles sur lesquelles il pourrait y avoir des besoins…).
- Les décharges des directeurs assurées par des TRS sont appréciées car cela permet une certaine régularité.
- Onde n’étant pas utilisée par certaines mairies, cela engendre des problèmes liées notamment à la nécessité de former des personnels territoriaux pour remplir les documents relatives aux effectifs et aux inscriptions.
- Des échanges entre pairs autour des projets d’école seraient appréciés ainsiq que la mise à disposition d’outils numériques.
- Dispositif PHARE : la richesse des documents et des aides apportées est soulignée. La formation hors 108h en direction de tous les directeurs quels qu’ils soient (maternelle, élémentaire) a été compensée cette année par 2 jours de récupération, ce qui est une particularité du département. Des actions de formation en direction des maires, directeurs et animateurs d’accueil périscolaire et plus tard clubs sportifs sont enclenchées. La labellisation phare permet de dire que tout a été fait pour éviter les situations de harcèlement lors des plaintes. Une information à destination des parents d’élèves par l’administration a été faite lors d’une réunion commune avec notamment la FCPE. Au niveau individuel chaque école doit transmettre le lien et le QR Code relatif à ce dispositif : il faut que les écoles s’en saisissent à tout prix.
- Des visioconférences de 45 min ont été organisées par les assistantes de prévention Stephanie Rivoal et Sylvie Gayot, sur le temps de décharge des directeurs, sur les thèmes des registres obligatoires. Des directeurs/trices demandent de programmer ce genre de visioconférence tout au long de l’année selon leur échéancier.
- Un échéancier des tâches des directeurs a été fait par le référent directeur.
- Un dossier d’aide à la rédaction du projet d’école a été proposé.
- Demande de remise à niveau du PSC1 : l’IA n’a pas l’historique ni de trace des collègues ayant eu l’attestation du PSC1. Est-il obligatoire pour passer le CRPE ? Personne ici n’est vraiment certain de la réponse à cette question, tant les réformes et les changements sur ce type de document ont été nombreux depuis quelques années.
- Demande de refonte du site des directeurs d’école en lien avec l’ERR.
- Evolution des outils
Il est rappelé la nécessité d’une information réelle et accessible sur la cellule de veille contre les violences sexistes auprès de tous les collègues. Manifestement, l’information est passée car la cellule a déjà reçu des appels.
Nous évoquons les futurs instances que seront les CSA et leur déclinaison pour les CHS : la 1ère partie du calendrier ne pose pas de problème, mais il est sera difficile de reprendre en janvier avec des instances non installées… Réduire à 2 visites semble plus judicieux : celle qui a été reportée et une visite inversée des AESH. Il faudrait pouvoir les contacter via une liste de diffusion. Un travail sur les modalités de cette enquête inversée devra être effectué pendant le 1er trimestre de l’année prochaine.
6) Questions diverses
- à remonter au ministère : CT dans lycée pro avec charge de travail supplémentaire à cause de la transformation de la voie pro, donc oral du chef d’œuvre qui est mis en place cette année.
15 min par élève multipliées par le nombre d’élèves, cela est particulièrement chronophage. Des organisations différentes existent selon les établissements et sans moyens spécifiques dédiés. Il faut un enseignement du général et un du professionnel qui a préparé la classe au chef d’œuvre.
Une demande de rémunération est émise en ce sens, car ces obligations viennent en plus de leurs heures. On rabote les heures d’apprentissage des élèves.
- Grand oral : en lycĂ©e gĂ©nĂ©ral, des profs d’EPS qui sont allĂ©s participer Ă un grand oral Anglais Maths par exemple et qui ont cherchĂ© Ă comprendre la raison de leur prĂ©sence Ă cet oral en appelant le rectorat et Ă qui ont aurait rĂ©pondu qu’ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme « le jurĂ© naĂŻf ». Cela interpelle.
- Quid de l’avenir des aides administratives covid (question que l’UNSA education avait posé en CTA et auquel le SG avait déjà répondu) : arrêt du contrat le 7 juillet (5 ou 6 personnes sont concernées).
Pour l’UNSA Education, Anne-Lise Escalettes, Viviane Fleytou et Laurent Lachaise