SECTION SE-Unsa de la HAUTE VIENNE - 23 RUE DE BELFORT - 87100 LIMOGES
Tél. 05 55 77 82 35 - Fax. 05 55 77 48 23 - Por. 06 08 99 19 36 - 87@se-unsa.org
Mme Orlay a souhaité rencontrer les Organisations Syndicales, en présence de M. Gauthier et Mme Grizon, pour faire un point sur les éventuelles questions et remarques que nous aurions.
Un représentant est présent pour chaque syndicat.
Mme Orlay déroule les sujets que la DSDEN traite actuellement : l’accueil des enfants ukrainiens, le remplacement, l’école inclusive, les violences intrafamiliales, la fatigue des personnels (dont elle a conscience), les moyens alloués pour le contexte COVID.
Nous évoquons le sujet des installations sportives de la ville de Limoges. Des rumeurs circulent quant au financement des transports des sorties régulières sur la ville. L’administration nous indique qu’elle échange actuellement avec la municipalité sur ce sujet.
En ce qui concerne la carte scolaire, Mme Grizon nous indique que les personnels réaffectés à la suite d’une mesure de carte bénéficient de l’ancienneté qu’ils avaient dans l’école précédente. Nous échangeons ensuite à propos d’une situation individuelle.
Nous évoquons le groupe de travail qui s’est tenu sur les Lignes de Gestion (LDG) Académiques, en réitérant notre demande d’avoir des groupes de travail au niveau départemental, chose qui nous a été refusée cette année. Cela nous paraît indispensable pour avoir une lecture claire du mouvement des personnels. Mme Orlay nous indique que rien ne n’y oblige dans la Loi Fonction Publique, ce à quoi nous répondons que cette pratique est courante dans bon nombre de départements. Elle étudiera donc la question pour l’année prochaine, en consultant le Rectorat auparavant.
Nous abordons ensuite la mesure de carte concernant la primarisation d’une école de la ville de Limoges qui s’est, selon nous, faite à l’envers et au détriment des personnels concernés. Nous ne comprenons pas que, malgré deux conseils d’écoles qui se sont prononcés contre cette primarisation, notre administration maintienne sa volonté de faire passer cette mesure à l’ordre du jour du Conseil Municipal de la ville. Nous avions clairement exprimé qu’il était indispensable que cette mesure soit prise en amont du mouvement des personnels, afin que les personnels concernés prennent la décision (ou non) de muter. Nous demandons une explication sur le fait que cette mesure ne passe qu’en juin en conseil municipal, ceci donnant lieu à un manque de transparence quant à la possibilité pour les collègues de candidater sur une direction primarisée. La réponse de Mme Grizon est la suivante : elle nous invoque un agenda contraint de la Mairie, raison pour laquelle ce point n’avait pas été inscrit à l’ordre du jour. Nous revenons sur l’impréparation de cette mesure. Par la suite, M. Gauthier nous dit que les primarisations seront favorisées dans les années à venir. Nous réitérons sur le fait que ce sont les personnels dans les écoles qui sont les mieux à même de déterminer ce qui est bon pour leur école ou pas. Il ne voit pas ce que cela peut changer d’être primarisé dans la décision des collègues de rester sur l’école ou pas. Nous rappelons que les collègues peuvent être amenés à changer de niveau lors d’une primarisation, ce qui ne sera pas forcément leur choix.
Nous soulevons la question de la fourniture d’autotests pour la fin de l’année scolaire. L’administration n’est pas en mesure de nous répondre, nous allons donc questionner notre syndicat national.
Nous soulignons ensuite l’incompréhension des collègues quant à l’absence quasi-systématique de réponse aux collègues de la part d’un IEN. L’administration ne nous apporte aucune réponse sur le sujet. Or, vous êtes nombreux à nous indiquer que vous n’avez jamais de retours aux mails/appels que vous adressez cet IEN. L’administration ne nous apporte aucun élément de réponse sur le sujet. Nous réitèrerons.
Accueil des enfants ukrainiens : il y a actuellement 40 élèves inscrits dans les écoles et établissements de notre département, 26 dans le premier degré, 14 dans le second degré. Mme Grizon nous indique que l’Education Nationale travaille en collaboration étroite avec la Préfecture sur ce sujet. L’articulation se fait bien entre les différents partenaires : une réunion hebdomadaire a lieu avec la Préfecture. Les enseignants UPE2A sont mobilisés, le CASNAV aussi pour la diffusion des outils pédagogiques. 4 enseignants d’UPE2A travaillent à mi-temps sur la ville de Limoges, l’autre mi-temps ils se déplacent. Toutefois, les enseignants qui accueillent ces enfants les testent dans un premier temps avec des outils fournis par le CASNAV, les enseignants d’UPE2A interviennent dans un second temps, sinon ils ne pourraient pas répondre à toutes les sollicitations.
Le remplacement : il y a eu 375 classes non remplacées en mars (48 ce lundi 28 mars). Se pose la question du maintien ou non de la formation continue. Toutefois, les directeurs qui ont donné de leur temps pour la formation Phare, auront leur jour de compensation.
Nous revenons sur le sujet de l’accompagnement des enfants en situation de handicap. L’administration n’a aucune visibilité sur le recrutement des AESH pour la rentrée prochaine.
La séance est levée à 19h30, après deux heures d’échanges.
Anabel ROY, pour le SE-Unsa 87