Chaque jour qui passe apporte son lot de dysfonctionnements dans la gestion humaine et administrative des AESH.
Alors
que le nouveau cadre réglementaire prévu par la circulaire de juin
devait sécuriser et reconnaître les personnels, c’est trop souvent
l’inverse qui se produit.
Les contrats non édités et ou les salaires versés avec retard (et de
manière incomplète !) en sont les exemples les plus visibles, mais
surtout les plus inacceptables.
Pour le SE-Unsa
ce n’est hélas pas une surprise : dès juin nous avons alerté sur
l’impossible équation qui allait devoir se résoudre en trois mois :
gérer plus d’agents, tout en mettant en place de nouveaux services de
gestion administrative et de ressources humaines, le tout sans moyens
supplémentaires !
Le SE-Unsa, présent et actif localement pour obtenir des
explications, et débloquer les situations d’urgence, écrit au ministre
(courrier en PJ) pour l’interpeler officiellement sur ce qu’il faut bien
appeler un fiasco en terme de gestion, et de reconnaissance des
personnels accompagnants.
L’urgence passée, viendra le temps du bilan sur l’application de la
circulaire : pour le SE-Unsa le compte n’y est pas pour les AESH, et il
faut que le ministère réagisse.
Le nouveau mode de calcul du temps de service souffre d’imprécisions
réglementaires : comme nous le craignons, il est dévoyé sur la quasi
totalité du territoire. Les engagements d’information faits aux
accompagnants sur leur interlocuteur local ou encore la communication de
leur numen et adresse professionnelle n’ont pu être tenus.
Certains modules de formation se tiendront pendant les congés de
Toussaint, sans qu’aucune information suffisamment anticipée n’ait été
faites aux agents, et alors mĂŞme que leur contrat ne traduit pas
toujours la reconnaissance financière qui doit accompagner cette
nouvelle organisation.
Enfin, quand les rectorats mettront-ils en application la tenue de
l’examen professionnel et du réexamen triennal de la rémunération ?
Le SE-Unsa
demande au ministre de prendre ses responsabilités. Le préjudice
financier et humain doit ĂŞtre reconnu. Des explications doivent ĂŞtre
données, des solutions trouvées. Enfin, pour ne pas revivre les
situations intolérables de cette rentrée, et transformer les intentions
en actes pérennes, nous demandons la réouverture des discussions sur la
circulaire du 5 juin 2019.
Vous pouvez le lire le courrier ici :
http://enseignants.se-unsa.org/AESH...