SECTION SE-Unsa de la HAUTE VIENNE - 23 RUE DE BELFORT - 87100 LIMOGES
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Sont
présents M. Rousseau IEN ASH, Mme Grizon, secrétaire générale de
la DSDEN, M. Vaubourdolle, Mme Serier et M. Meilhac de la DIPER, et
les représentants des personnels.
M.
Rousseau présente cette réunion qui va permettre de faire le point
sur l’école inclusive. Après les lois de 2005, de 2013, de
nouvelles questions se posent sur l’école inclusive. Les
évolutions se font à des rythmes différents (le temps des familles
n’est pas celui de l’école ni celui du personnel médico-social).
On est passé d’une logique de droits à une logique de besoins.
La MDPH évalue le besoin de compensation (matérielle, financière, ou humaine). La prescription MDPH s’impose à l’école (pour les notifications AVS-I) et l’école doit s’interroger ensuite sur la mise en place des mesures de compensation. M. Rousseau confirme qu’il y a nécessité d’accompagner et de former les équipes et les AESH.
Les demandes de GEVASCO sont étudiées et montrent bien que le rôle des uns et des autres est mal connu : c’est la MDPH qui évalue et qui prescrit.
Travailler avec des intervenants du médico-social, cela n’ira pas de soi. Il va falloir penser formation et accompagnement des équipes.
Quelques chiffres : 1110 élèves dans les écoles sont en situation de handicap à la dernière rentrée (658 en collège et 296 en lycée). 3,6% des élèves sont en situation de handicap dans le département de la Haute-Vienne (chiffre supérieur à la moyenne nationale).
M. Rousseau présente l’organigramme du Service Départementale de l’Ecole Inclusive (SDEI).
Mme Grizon rappelle la situation sur les contrats : 12 collègues sont encore en CUI jusqu’à mars…puis aucun recrutement ne sera possible sur ce type de contrat.
C’est le lycée J.Monnet qui gère les paies pour toute l’académie mais les AESH doivent s’adresser à la DSDEN pour leurs congés maladies, leur avancement et toutes les questions sur leur carrière). Un mail a été créé : Aesh87@ac-limoges.fr
Les AESH vont avoir une formation continue, un service a été créé au niveau académique.
M. Rousseau prĂ©sente le poste « PE ressources TSA » crĂ©Ă© Ă la rentrĂ©e : la collègue intervient pour des conseils (pĂ©dagogiques, matĂ©riels) auprès des enseignants qui accueillent des Ă©lèves diagnostiquĂ©s TSA ; elle n’intervient pas directement auprès des Ă©lèves et n’a pas les compĂ©tences pour effectuer un diagnostique .
Une réflexion est engagée par l’administration concernant un AESH référent : un AESH peut-il l’être ?
Les PIAL (Pole Inclusif d’Accompagnement Localisé) sont ensuite présentés : M. Rousseau estime qu’ils vont permettre une grande souplesse au niveau départemental.
On donne la main au local pour gérer l’accompagnement des élèves en situation de handicap.
Le PIAL devrait permettre une gestion plus fluide des emplois du temps des AESH : en cas d’absence d’un élève (avec notification MDPH), l’AESH pourrait être redéployée.
La circulaire prévoit des frais de déplacement pour les AESH ! Ils sont rattachés à une résidence administrative (donc pas de frais pour le déplacement entre deux communes limitrophes ou dans la même commune…)
2 PIAL premier degrĂ© ont Ă©tĂ© mis en place depuis la rentrĂ©e ; l’administration fera une Ă©valuation et va travailler avec les 2 directrices. Celles-ci vont avoir ÂĽ de dĂ©charge en plus pour gĂ©rer leur nouvelle mission de « coordonnateur PIAL ».
La collègue directrice de l’école Couzeix sera la coordonnatrice d’un PIAL inter-degré (collège et école).
Nous avons demandé si les collègues pouvaient toucher l’IMP pour cette nouvelle fonction. L’administration indique que non.
Le protocole de mise en place des PPS n’a, selon M. Rousseau, jamais été diffusé dans le département. M. Rousseau l’a rappelé aux directeurs d’écoles qui sont les premiers responsables de la mise en place d’un PPS….
La problématique du temps de travail des AESH est abordée puisque, quelque soient les contrats, le temps de travail ne couvre pas le temps total de la classe. M Rousseau répond que c’est à l’enseignant de faire le job : il est le premier acteur de l’inclusion de l’élève, avant l’AESH.
Une circulaire concernant le cadre d’emploi des AESH sera communiquée demain : rappel sur leurs missions, horaires, absences…
La circulaire demande à ce que les AESH soient identifiés par les familles, dans les écoles.
Une réunion organisée par l’administration a regroupé de nombreux AESH (plus de la moitié se sont déplacés) et Mme Grizon indique que la réunion était très intéressante, que de nombreuses informations ont pu être échangées.
Chaque AESH dispose maintenant d’une messagerie professionnelle : à partir du mois de novembre, les informations seront uniquement transmises par cette voie.
Une partie de la formation proposée se fera via M@gistere (d’où la nécessité pour les AESH d’avoir leur accès).
Un module de formation continue de 6 heures, plus particulièrement destiné aux collègues en CDI, a bien fonctionné (89 collègues concernés).
Une formation initiale de 60 heures pour les nouveaux AESH va être proposée avec 29 heures à distance et 31 heures en présentiel.
Pour leur évaluation, la circulaire académique n’est pas prête…à voir donc : pour le moment, ce sont les IEN qui doivent s’en occuper. Quid des directeurs ?
Le problème du remplacement reste à solutionner et est à l’étude par l’administration.
Le PIAL pourrait être une porte d’entrée vers l’augmentation des quotités des AESH (au départ d’un AESH, ses heures pourraient être proposées à un autre AESH afin que sa quotité augmente pour tendre vers un temps complet).
Nous
serons vigilants sur la mise en place de ces PIAL et avons demandé
un bilan des 2 PIAL créés. De nombreux questions restent en
suspend…
Caroline Dalmay-Rougier, Anne-Lise Escalettes, Nathalie Frugier, Laurent Lachaise