SECTION SE-Unsa de la HAUTE VIENNE - 23 RUE DE BELFORT - 87100 LIMOGES
Tél. 05 55 77 82 35 - Fax. 05 55 77 48 23 - Por. 06 08 99 19 36 - 87@se-unsa.org
Sont présents : Mme Grizon, M. Gauthier, M. Fczekala, Mme Meuleman pour l’administration, l’ensemble des IEN, les représentants des Organisations Syndicales.
En introduction, nous nous étonnons de la tenue de ce groupe de travail sans connaître la clé de répartition des moyens du 1er degré entre les 3 départements.
Concernant les informations envoyées aux directeurs, nous soulignons l’incongruité d’avoir envoyé les chiffres aux directeurs d’école et pas aux organisations syndicales.
Mme Grizon précise qu’il s’agissait de leur donner des informations sur les effectifs et le calendrier mais indique que l’année prochaine les documents seront envoyés aussi aux organisations syndicales.
Elle explique que l’administration a travaillé sur l’hypothèse présentée en CTA ( +8 postes pour notre département). et que le CTA de repli se tiendra avant le CTSD vendredi 27 janvier.
Mme Grizon nous indique en préambule que le département a perdu 603 élèves à la rentrée 2020. Pour la rentrée 2021, 392 élèves en moins sont annoncés, ceci en comptabilisant les élèves jusqu’alors en instruction à domicile sinon le département perdrait 500 élèves.
Voici les éléments pris en compte pour cette carte scolaire :
Des prescriptions nationales :
Des mesures départementales :
Nous étudions les propositions d’ouvertures et fermetures de l’administration et apportons les arguments récoltés via notre formulaire.
Nous soulevons le problème de la sectorisation sur les écoles de Saint Junien. M. Musson nous indique que la municipalité de Saint Junien n’est pas en mesure de fournir des répartitions claires entre les écoles. Mme Grizon nous indique que la capacité d’accueil des écoles maternelles de Saint Junien permet la scolarisation de tous les élèves de moins de 6 ans.
Les mêmes difficultés de sectorisation se présentent sur Limoges. L’école de Beaune les Mines va perdre une classe.
Quant aux écoles maternelles en zone rurale, nous ne comprenons pas qu’elles soient menacées par une fermeture puisqu’elles sont en ZRR (Zone Rurale à Revitaliser). Cependant, M. Gauthier n’est pas de ce point de vue et nous indique que ce n’est pas l’école qui sert à revitaliser un territoire.
Ecole Victor Hugo : Mme Lapaquette nous indique que le quartier est en restructuration. Le quartier est vieillissant, les départs ont concerné surtout des personnes âgées, quant aux élèves, ils ont été scolarisés sur Edouard Herriot et Jean Zay, avec des évolutions d’effectifs limitées.
Pour information, environ 200 Ă©lèves du 1er et du 2nd degrĂ© sont en « instruction Ă domicile ». (42 PS cette annĂ©e, contre 22 l’annĂ©e dernière).
Nous Ă©voquons les situations de plusieurs Ă©coles du nord du dĂ©partement. Il est en effet problĂ©matique de voir ces Ă©coles fortement impactĂ©es par une carte scolaire annuelle : la dĂ©prise dĂ©mographique a un effet certain, mais ne laisse pas envisager l’arrivĂ©e de cohortes d’Ă©lèves plus ou moins importantes dans les annĂ©es Ă venir. Nous indiquons qu’il serait nĂ©cessaire que l’Education Nationale se rapproche des Ă©lu.e.s de ce secteur pour rĂ©flĂ©chir la carte scolaire des annĂ©es Ă venir.
Pour l’éducation prioritaire :
Ce groupe de travail se termine après 3 heures d’échange.
Caroline Dalmay-Rougier, Nathalie Frugier, Ludovic Lepresle et Anabel Roy.