SECTION SE-Unsa de la HAUTE VIENNE - 23 RUE DE BELFORT - 87100 LIMOGES
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CHSCT du 19 janvier 2021
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L’IA-DASEN, après nous avoir présenté ses vœux, fait un bref état des lieux de l’actualité du département. Après nous avoir proposé de répondre à nos questions, elle quitte la séance et laisse la main à Madame Grizon ainsi qu’au reste de l’équipe de la dsden 87.

Les organisations syndicales font une dĂ©claration liminaire (la FSU propose de faire un focus particulier sur les consĂ©quences du dernier protocole sanitaire pour la pratique de l’EPS, notamment dans le second degrĂ©). Vous trouverez notre dĂ©claration en lien en bas de l’article.

Nous commençons Ă  dĂ©rouler les points Ă  l’ordre du jour :

Le covid dans le dĂ©partement :

A ce jour, 31 cas positifs ont Ă©tĂ© identifiĂ©s depuis la rentrĂ©e (parmi les Ă©lèves et le personnel) et 75 ont Ă©tĂ© en isolement. Dans le second degrĂ©, 47 cas positifs ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s et 297 cas considĂ©rĂ©s comme contact Ă  risque. La situation d’un groupe scolaire privĂ© de la ville de Limoges est Ă©voquĂ©e : la fermeture des classes est surtout liĂ©e au fait que les enseignants ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme cas contact.

Deux classes sont actuellement fermĂ©es : l’une rouvrira jeudi, l’autre vendredi.

La dynamique de traçage et d’identification des cas contacts est toujours la même et les responsables de cet aspect là de la gestion de la crise sont toujours très sollicités.

La mise Ă  jour du protocole entrain quelques changements, qu’il convient de connaĂ®tre et auxquels les Ă©quipes doivent faire attention : s’il est recommandĂ© d’éviter de se rĂ©unir Ă  plus de 6 adultes, les rĂ©unions professionnelles comme les conseils Ă©coles-collège ou conseils de maitres peuvent ĂŞtre maintenues en prĂ©sentiel. A ce sujet, nous relayons les interrogations des collègues, qui nous disent ne pas comprendre que les visioconfĂ©rences ne puissent pas ĂŞtre davantage encouragĂ©es. Madame Grizon nous rĂ©pond qu’il est dĂ©licat de contenter tout le monde sur ce sujet, tous n’étant pas favorables Ă  ce mode de fonctionnement (tout le monde ne souhaite pas participer Ă  des rĂ©unions professionnels importantes en visioconfĂ©rence). MĂŞme si cela gĂ©nère inĂ©vitablement des disparitĂ©s, le protocole national actuel ne les interdisant pas, il n’y a pas lieu de les proscrire au niveau local.

Sur la question des modalités de passage des futurs examens, des textes nationaux sont pour le moment en attente.

Nouveau protocole et EPS :

Matthieu Maurange intervient pour signaler le nombre plus que consĂ©quent de questions auxquelles lui et les assistantes de prĂ©vention du dĂ©partement ont eu Ă  rĂ©pondre rĂ©cemment sur les modalitĂ©s d’enseignement de l’EPS et de la motricitĂ© (environ 150 ;). La rĂ©activitĂ© de l’équipe pour rĂ©pondre aux besoins des enseignants et la parution d’un guide liĂ© Ă  ces questions ont permis d’éclaircir la plupart des points qui posaient problèmes : la motricitĂ© est-elle considĂ©rĂ©e au mĂŞme titre que l’eps (non) ? la danse doit-elle ĂŞtre considĂ©rĂ©e Ă  part (seulement pour les classes Ă  option) ? les classes qui mĂ©langent maternelle et Ă©lĂ©mentaire peuvent elle continuer Ă  pratiquer leurs sĂ©ances de motricitĂ© en intĂ©rieur (seulement les maternelles…) ?

Pour ce qui est de la nĂ©cesssitĂ© de pouvoir continuer Ă  pratiquer 30 minutes d’activitĂ©s physiques malgrĂ© les contraintes du nouveau protocole, M. Maurange indique ĂŞtre en train de prĂ©parer des propositions afin d’aider les collègues sur le terrain.

Personnels vulnĂ©rables, cas contacts, collègues malades :

Une vingtaine de personnels vulnĂ©rables sont encore en isolement : un dĂ©cret les y autorise encore jusqu’à la fin de l’annĂ©e 2021. A contrario, certains personnels vulnĂ©rables ont souhaitĂ© reprendre en janvier.

Madame Grizon rappelle que le jour de carence a Ă©tĂ© supprimĂ© depuis janvier pour les personnels covid+. La situation des cas contact n’a pas changĂ© : ils sont en tĂ©lĂ©travail ou en asa. Sont notĂ©s quelques alĂ©as liĂ©s Ă  la procĂ©dure mise en place sur le site ameli : la circulaire fonction publique du 12 janvier permet de clarifier la procĂ©dure pour les collègues concernĂ©s.

Face Ă  la multiplication des annonces et la difficultĂ© qu’ont encore certains collègues Ă  bien saisir toutes les nuances du protocole sanitaire, nous proposons qu’un rappel gĂ©nĂ©ral soit fait Ă  tous les collègues, afin notamment qu’ils puissent s’assurer de la bonne mise en Ĺ“uvre du protocole en cas de covid+ dans leur Ă©tablissement. Madame Grizon accepte de communiquer en ce sens dans une prochaine lettre hebdo.

Les Ă©quipements de protection :

On nous signale que les personnels vont recevoir des masques en tissus lavables 50 fois, ce qui leur permettra de voir venir jusqu’à la fin de l’année…

Nous redisons aussi que nous nous Ă©tonnons de l’absence de disposition pour les personnes vivant avec des personnes vulnĂ©rables : l’administration qui dĂ©tient du stock de matĂ©riel accepte d’étudier les demandes de collègues qui seraient concernĂ©s par cette problĂ©matique. Il leur suffit de contacter la dsden pour ĂŞtre pourvus en masque chirurgical.

Au vu du contexte et des rĂ©centes annonces du HCSP sur l’utilisation des masques tissus, nous redemandons si les masques fournis par notre ministère sont aussi efficaces qu’ils le devraient. A priori, il n’y aurait pas de contre-indication Ă  les utiliser pour le moment : statu quo…

Nous Ă©voquons aussi le fait que les chiffres de personnels ou d’élèves covid+ remontĂ©s par l’administration ne semblent pas correspondre Ă  ce que nous constatons sur le terrain : l’administration redit son souci de transparence et confirme ne pas chercher Ă  cacher d’information. Quant aux masques et Ă  leur fiabilitĂ©, M. Faugeras rappelle qu’il faut s’assurer que les personnels portent bien les masques fournis par le ministère, plutĂ´t que ceux qu’ils se sont fournis par leurs propres moyens… La question de la distanciation physique de 2m est aussi Ă©voquĂ©e : tant qu’il n’y a pas de texte officiel, on ne fait rien.

Les tests antigĂ©niques :

L’administration rappelle que des personnels volontaires ont Ă©tĂ© formĂ©s depuis dĂ©cembre pour venir faire de la prĂ©vention (tests). Cela implique une logistique lourde : ils ont besoin de lunettes, de charlottes, de gants, de blouses. L’approvisionnement a Ă©tĂ© effectif avant NoĂ«l. La formation de ces personnels a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©e sur le dĂ©partement dĂ©but janvier.

Aujourd’hui, nous avons 6 membres socles (médecins et infirmières) qui forment l’équipe mobile de test. Terminent aussi d’être formées une trentaine d’infirmières (on arrive à 34).

Une Ă©quipe mobile a donc Ă©tĂ© d’abord mise en place pour tester les personnels. Depuis janvier, la demande a Ă©tĂ© rĂ©orientĂ©e : il faut tester prioritairement des Ă©tablissements dans lesquels on aurait 3 cas positifs…

Les tests antigĂ©niques ont cependant commencĂ© le 12 sur 2 Ă©tablissements (lycĂ©e st exupĂ©ry et son secteur) : 25 personnels testĂ©s, ainsi que 23 personnes sur Bessines et alentours. Pour cette semaine, 1 journĂ©e de test Ă©tait programmĂ©e Ă  calmette : 34 tests ont ainsi pu ĂŞtre effectuĂ©s. Mardi, elles sont Ă  Paul Eluard : 34 tests sont planifiĂ©s.

Il est dĂ©licat et complexe de rĂ©organiser sans cesse le processus de prĂ©vention : comment rĂ©pondre Ă  la nouvelle demande nationale ? Il faut dĂ©dier des locaux, pouvoir proposer un planning d’inscription (une vingtaine de minutes sont nĂ©cessaires). Comment l’élargir ? Comment faire dans le 1D sur les temps de classe ? Il est impĂ©ratif de rĂ©flĂ©chir Ă  mieux cibler des Ă©coles pour pouvoir envoyer des remplaçants dans les Ă©coles. Une rĂ©flexion est en cours sur la crĂ©ation d’un centre de test, mais un problème fort persiste sur la question de l’évacuation des dĂ©chets mĂ©dicaux… La situation est compliquĂ©e pour tout le monde mais l’administration cherche constamment de nouvelles solutions pour s’adapter aux nouvelles problĂ©matiques.

Nous demandons aussi comment sont choisis ceux qui vont faire leur test ? Peuvent ils refaire une demande ? On navigue un peu Ă  vue… On est en train de caler tout ça. Quant au dispositif mis en place pour garder les Ă©lèves des enseignants du premier degrĂ© qui auraient voulu s’absenter sur un temps de classe afin de se faire tester, nous intervenons pour redire notre Ă©tonnement sur le manque d’information Ă  ce sujet : il nous est simplement rĂ©pondu que cela n’est pas compatible... Jusqu’à prĂ©sent, on est bien sur une proposition faite aux personnels (pas positifs ni cas contact) : il s’agit bien d’une dĂ©marche prĂ©ventive, proposĂ©e quand le personnel est disponible, donc pas sur un temps de travail… Nous sommes ravis d’apprendre cela alors que les propositions de tests ont dĂ©jĂ  commencĂ©es.

Le personnel soignant de l’éducation nationale :

Sur les questions de politique de vaccination, il est utile de se rĂ©fĂ©rer Ă  la foire aux questions du 15 janvier. On nous confirme que le personnel de santĂ© de l’Education Nationale va pouvoir se faire vacciner dans les mĂŞmes conditions que le personnel hospitalier : c’est une bonne chose.

Le programme annuel de prĂ©vention dĂ©partemental :

Le programme annuel de prĂ©vention n’a pas encore prĂ©sentĂ© en chscta (cela est prĂ©vu le 5 fĂ©vrier ). Nous refaisons le point sur l’enquĂŞte Ă  destination des directeurs d’école qui a nĂ©cessitĂ© un travail assez important en dĂ©cembre et soulevĂ© beaucoup de questions. Les 3 assistantes de prĂ©vention ont beaucoup travaillĂ© Ă  cela et leur investissement important est soulignĂ©. Les rĂ©sultats de cette enquĂŞte sont très positifs (+ de 90% de retour). De nombreux rendez-vous ont Ă©tĂ© calĂ©s en dĂ©cembre pour rĂ©pondre aux sollicitations. Une dernière relance a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en ce dĂ©but d’annĂ©e par le rectorat pour laquelle les conseillers de prĂ©vention ont dĂ©jĂ  des retours de collègues. C’est encore une fois très positif et extrĂŞmement encourageant.

Suivi des fiches isst :

Ecole sur HV2 : une fiche a Ă©tĂ© faite en relation avec les conditions de travail pendant la pĂ©riode covid. L’inspectrice s’est rendu sur place et a vu les collègues. Le climat semblerait apaisĂ©.

Une Ă©cole de Limoges a fait une fiche en rapport avec un Ă©lève perturbateur et violent. L’inspecteur concernĂ© a pris contact avec les enseignantes : un travail a Ă©tĂ© fait sur l’école.

Une fiche a été faite par une autre école de Limoges pour signaler un non remplacement d’atsem. Ce n’est pas une problématique sur laquelle nous pouvons agir.

Une autre Ă©cole du dĂ©partement a fait une fiche en rapport avec un Ă©lève Ă  comportement perturbateur qui dispose d’une notification MDPH, mais n’a pas d’aesh. Un fait etablissement a Ă©tĂ© rempli. HĂ©las, le nombre de notifications nouvelles est très important depuis novembre… Il n’y a pas assez d’aesh pour faire face Ă  tous les besoins.

Un collègue a rempli une fiche en raison d’une agression verbale de parents : l’inspecteur de la circonscription s’est rendu sur place et s’occupe du suivi de l’affaire avec la dsden.

Une enseignante, professeur documentaliste a aussi fait une fiche pour signaler qu’elle se sentait dévalorisé et non reconnu en tant qu’enseignante du fait du refus de verser la prime d’équipement de 150 euros aux professeurs documentalistes.

Dans une école de Limoges, une infiltration d’eau est manifestement actuellement en cours de résolution par les services concernés de la mairie.

La situation d’une stagiaire pesa en burn out est Ă©voquĂ©e. De manière plus gĂ©nĂ©rale, les stagiaires premier degrĂ© ont Ă©tĂ© nombreux Ă  se plaindre du fait qu’ils n’auront pas de vacances en fĂ©vrier. La situation semble très tendue : ils ne comprennent pas non plus pourquoi ils n’ont pas eu cours Ă  cette rentrĂ©e. Malheureusement, cela relève d’une dĂ©cision inspe et ce n’est pas du ressort de la dsden.

Nous terminons la rĂ©union sur les retours de collègues aesh qui auraient quelquefois des difficultĂ©s Ă  concilier les exigences liĂ©s Ă  leur temps de travail « invisible » (on leur demande parfois d’arriver plus tĂ´t ou de partir après la fin du temps scolaire) et leurs autres obligations… MĂŞme si l’administration comprend que cela puisse parfois poser problème, elle rĂ©explique que cela est normal et que ce temps fait en effet partie de leur temps de travail.

 

Vos représentants UNSA Education, Anne-Lise Escalettes, Viviane Fleytou et Laurent Lachaise


 
 
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