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Compte-rendu CHSCT du 17/11/2020
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Le CHSCT s’est tenu en visioconférence.

Sont prĂ©sents pour l’administration Mme Orlay (IA-Dasen), Mme Grizon (SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale), Mme MORELLET (Conseillère technique service social), M. MAURANGE (Conseiller pĂ©dagogique), M. FAUGERAS (Conseiller de prĂ©vention), M. LECLERC (Conseiller santĂ© sĂ©curitĂ© et conditions de travail), Mme MEULEMAN (Cheffe de la Division des moyens et de l’organisation scolaire) et M. GOURCEROL (rĂ©fĂ©rent suretĂ© dĂ©partemental)

Pour reprĂ©senter le personnel : Anne-Lise Escalettes et Laurent Lachaise pour l’UNSA Education, 4 reprĂ©sentants pour la FSU.

L’UNSA EDUCATION et la FSU proposent la lecture d’une déclaration liminaire commune.

L’IA-Dasen, devant le nombre important de problĂ©matiques soulevĂ©es par la dĂ©claration, en lien très fort avec l’actualitĂ© sanitaire nationale, ne souhaite pas apporter de rĂ©ponse « directe ». Cependant, elle tient Ă  redire Ă  quel point les responsables territoriaux sont très impliquĂ©es dans le travail qu’ils mènent en commun avec l’Education Nationale. Il est manifeste qu’ils cherchent Ă  faire au mieux.

 Le compte-rendu du CHSCT du 16/09/2020 est ensuite adoptĂ©.

Olivier Maratrat, de la FSU, présente le compte-rendu de la visite dans un lycée professionnel, que nous avons faite en première période. Nous la validons ensuite.

 L’IA-Dasen s’interroge sur la cohĂ©sion d’équipe qui est recherchĂ©e dans cet Ă©tablissement. L’une des questions est notamment de savoir si tout le personnel met le mĂŞme contenu derrière le règlement intĂ©rieur. La cohĂ©sion du personnel lui semble forte mais un vrai souci liĂ© Ă  la vie scolaire est aussi notable. La Dasen, ancienne conseillère d’orientation, rappelle qu’elle connaĂ®t bien les problèmes de l’orientation scolaire en lycĂ©e professionnelle. Sur la question des incivilitĂ©s rapportĂ©es dans l’établissement, elle considère que cela renvoie Ă  la question de la cohĂ©sion d’équipe. L’essentiel, Ă  son avis, est que tous aient la mĂŞme vision des choses. Puisqu’il s’agit aussi d’un des forces de l’établissement, qui intègre des Ă©lèves allophones, elle rappelle qu’un effort doit ĂŞtre fait afin de continuer Ă  mieux les intĂ©grer, notamment dans le monde professionnel. Par ailleurs, une rĂ©flexion importante doit ĂŞtre clairement menĂ©e en vue de rĂ©soudre mieux la prise en charge des Ă©lèves perturbateurs. Comme Ă  son habitude, Mme Orlay insiste sur la nĂ©cessitĂ© impĂ©rieuse de faire en sorte de mieux travailler tous ensemble.

Après un échange sur les éléments que nous avons cru utiles d’enlever du compte-rendu, l’IA-DASEN insiste sur le fait qu’il faut que les choses soient dites. Elle évoque aussi le fait que la formation des personnels pourrait être revue réfléchie afin de leur permettre de mieux gérer certains types de problèmes, dès leur apparition, quelle que soit leur taille.

 M. Leclerc, conseiller de prĂ©vention, prĂ©sente la synthèse des indicateurs ISST de l’acadĂ©mie :

- 11 inspections initialement prĂ©vues en 2019-2020 ont Ă©tĂ© reportĂ©es Ă  cette annĂ©e, en raison de la situation sanitaire que nous connaissons.

- 28 inspections dans le premier degrĂ© ont pu ĂŞtre menĂ©es sur l’acadĂ©mie. 14 visites dans le dĂ©partement. Pour le second degrĂ©, puisqu’elles sont prĂ©vues Ă  partir du printemps, ça n’a pas pu ĂŞtre fait.

- De manière gĂ©nĂ©rale, le registre SST est bien mis en place : une grosse progression de son utilisation est notĂ©e depuis quelques annĂ©es, ce qui est moins le cas du registre DGI (« Danger grave imminent ») en raison d’un amalgame qui serait fait entre les deux. Il est donc important de mieux former les collègues Ă  leurs diffĂ©rents usages. Le registre incendie, quant Ă  lui, est prĂ©sent quasiment partout.

- Les sites visitĂ©s sont en prioritĂ© ceux qui n’ont pas pu ĂŞtre visitĂ©s jusqu’à prĂ©sent. Cela a pour consĂ©quence que certains maires dĂ©couvrent les obligations qui y sont parfois liĂ©es.

- Sur le document unique, une profession franche est notĂ©e.

- On ne note pas un progrès net sur les diagnostics liĂ©s Ă  l’amiante.

- Les diagnostics sur le plomb hydrique, M. Leclerc considère que cela va aller de mieux en mieux. Un questionnaire a d’ailleurs Ă©tĂ© envoyĂ© aux directeurs des Ă©coles et des Ă©tablissements concernĂ©s afin de les aider en ce sens.

- Concernant les PPMS, le volet attentat/intrusion sur lequel nous avons peu de recul progresse de manière certaine.

Sur les risques majeurs, presque tout le monde s’en est saisi. Au niveau des exercices, en revanche, davantage de sites doivent encore être accompagnés…

- Sur la question de l’hygiène, les indicateurs correspondent Ă  avant la crise sanitaire du covid. Il sera donc très intĂ©ressant de voir les progrès qui auront Ă©tĂ© accomplis l’annĂ©e prochaine.

Pas de difficultés notables sur la question du savon liquide. Normalement, maintenant, on ne doit plus trouver d’essuie-mains collectifs…

- Un travail important semble a avoir Ă©tĂ© fourni par les Ă©coles quant Ă  la question des risques incendies : les Ă©coles sont manifestement de moins en moins encombrĂ©es par le matĂ©riel, ce qui est une bonne chose. Les exercices incendies sont globalement faits.

- Par rapport aux issues de secours, une progression peut aussi ĂŞtre notĂ©e. Seuls quelques sites ont encore un accès un peu encombrĂ©.

- Les dispositifs « maternelle » (protection pince doigt, anti bris de verre, Ă©lĂ©vations des prises de courant…) sont eux aussi en progression. Ils sont installĂ©s au fur et Ă  mesure sur les sites. Des progrès restent cependant Ă  faire.

 A chaque inspection, un rapport est envoyĂ© Ă  l’école et aux mairies, accompagnĂ© d’un questionnaire (2 mois après la visite, restent 15 jours pour remplir le tableau). Des formations pour accompagner les Ă©coles et les Ă©tablissements du secondaire sont aussi organisĂ©es (des « Ateliers document unique »).

 Point d’actu covid :

 - 48 enseignants positifs depuis le dĂ©but de la crise

- 318 élèves (premier et second degré)

- un peu plus de 2000 cas contacts

- 1 Ă©cole fermĂ©e la semaine dernière (maternelle Condat) : la fermeture s’est faite en 2 temps. D’abord le 11 novembre, avec la fermeture de 3 classes fermĂ©es le jeudi et le vendredi. Ensuite, puisque d’autres cas continuaient de se dĂ©clarer, la dĂ©cision a Ă©tĂ© prise en accord avec l’ARS de fermer l’école par mesure de prĂ©caution.

 Le dĂ©partement reflète l’état du national : une accĂ©lĂ©ration avant la toussaint, puis un lĂ©ger ralentissement depuis quelques jours.

 Sur les Ă©quipements : une nouvelle dotation en masques a Ă©tĂ© faite les premiers jours de la rentrĂ©e. Des masques jetables sont prĂ©vus et disponibles pour les personnels vulnĂ©rables, ainsi que pour d’éventuels intervenants extĂ©rieurs ou autre situation exceptionnelle.

Des masques inclusifs ont aussi été livrés. En ce moment, des masques en tissu sont aussi distribués pour les enfants afin de pallier aux oublis des parents…

 DiffĂ©rents avis sont ensuite soumis au vote par les reprĂ©sentants du personnel. Tous sont adoptĂ©s Ă  l’unanimitĂ© :

 Avis n°1

 Après l’avis du Haut Conseil de la SantĂ© Publique (HCSP) du 17 septembre 2020, le Ministère s’est empressĂ© de modifier la gestion des cas contacts ce qui a permis de faire drastiquement baisser le nombre de classes et d’établissements fermĂ©s. Pourtant, il y a unanimitĂ© Ă  reconnaĂ®tre que les chiffres annoncĂ©s du coup par le ministère, sur la base des remontĂ©es des DSDEN, sont totalement faux et sous-estiment grandement la rĂ©alitĂ© des contaminations en milieu scolaire.

 Avis n°2

Suite à la mise en cause des masques de catégorie 1 (DIM) quant à leur toxicité, l’Etat leur a substitué des masques de catégorie 1 en tissu (Corèle).Les masques tissus ont pourtant été considérés comme moins protecteurs par certaines ARS qui catégorisaient les porteurs de ces masques comme cas contacts alors que ceux portant des masques chirurgicaux ne l’étaient pas. De plus, nombre de personnels se plaignent de la difficulté à supporter les masques tissus. Enfin, les enseignants et AESH exerçant en maternelle sont particulièrement exposés puisque leurs élèves ne portent pas le masque malgré un pouvoir contaminant identique aux autres classes d’âges.Le CHSCT demande donc que tous les personnels soient dotés de masques chirurgicaux de type II pour leur assurer une meilleure sécurité dans l’exercice de leurs missions.

Avis n°3 :

 En cas de dĂ©ploiement de tests de dĂ©pistages antigĂ©niques massifs pour les personnels, le CHSCT demande que cette tâche n’incombe pas aux infirmières(iers) scolaires qui sont dĂ©jĂ  submergĂ©(e)s par les tâches actuelles.

L’administration explique n’avoir pas d’informations particulières sur cette problématique.

 Avis n°4

Le CHSCT demande que les infirmier(ières) scolaires soient doté(e)s dans les plus brefs délais de matériels de protection renforcés (masques FFP2, surblouses, lunettes…)

Sur la question de la protection des infirmièr(e)s scolaires, qui sont censées être dotées de blouses lavables, on apprend que la commande a été passée depuis plus de 2 mois et que nous sommes donc en attente de leur livraison.

 La question du tĂ©lĂ©travail des personnels est ensuite Ă©voquĂ©e : 15 personnels sont Ă  l’heure actuelle en tĂ©lĂ©travail Ă  la dsden (sur 34) depuis jeudi dernier. Les collègues sont Ă©quipĂ©s. Ils travaillent Ă  distance entre 1 et 3 jours, sauf 2 personnes vulnĂ©rables qui ne reviennent pas pour le moment sur site.

Sur les personnels vivant avec personnes vulnĂ©rables, rien n’existe… seul un texte disponible sur le site du service public Ă©voque la possibilitĂ© d’une mise Ă  disposition de matĂ©riel complĂ©mentaire (masque type 2, adaptation du type de travail si possible).

Sur le département, le nombre de personnels vulnérables correspond environ à 1% de l’effectif global (mêmes volumes que lors de la première vague). Les collègues sont forcément mis en ASA. Le télétravail, pour les enseignants, n’est jamais proposé, ce qui correspond au positionnement national de l’administration. Nous intervenons pour comprendre ce choix, qui ne nous semble pas conforme avec la réglementation. Pour l’IA-Dasen, le métier des profs, c’est d’être devant élèves, en classe. Tant que la situation du remplacement le permet, cela semble donc être la solution la plus raisonnable.

 Il y a très peu de collègues AESH qui se sont dĂ©clarĂ©s comme personnels vulnĂ©rables.

 Quant au remplacement : beaucoup de formations ont du ĂŞtre annulĂ©es pour le moment afin de pouvoir assurer le remplacement d’un maximum de collègues. En revanche, pas de classe non remplacĂ©e pour le moment. Pour la situation de Condat, Mme Orlay nous explique que c’est le principe de prĂ©caution qui a Ă©tĂ© choisie (car Ă©cole fermĂ©e par dĂ©cision de l’ars). Nous prĂ©cisons alors que cela nous semble Ă  nous aussi un choix raisonnable.

 Un dernier avis est soumis Ă  proposition.

 Avis N°5 :

 Avec la mise en place du dĂ©doublement des classes dans le second degrĂ© (lycĂ©es), le CHSCT s’inquiète de l’alourdissement des tâches pour les enseignants confrontĂ©s au travail en prĂ©sentiel et en distanciel. Il attire l’attention sur le besoin d’allègement des programmes pour tenir compte de cette situation de travail dĂ©gradĂ©e pour les Ă©lèves et les personnels.

 L’avis est adoptĂ© Ă  l’unanimitĂ©.

 Nous travaillons ensuite sur les nombreuses fiches ISST qui ont Ă©tĂ© transmises au secrĂ©taire du CHSCT. Du fait du contexte de crispation et d’incomprĂ©hension dans lequel les collègues travaillent en ce moment, elles sont plus nombreuses que d’habitude (mais toutes ne sont pas liĂ©es Ă  la situation sanitaire) :

 - les problĂ©matiques liĂ©es aux locaux sont traitĂ©es ou en cours de traitement par M. Maurange

- dans une Ă©cole de Limoges, dans lequel les collègues signalent un Ă©lève Ă  comportement violent, on nous signale que l’IEN concernĂ© a pris attache avec l’équipe et s’occupe aussi de la question du non remplacement des ATSEM.

- Dans une autre Ă©cole, une ESS a eu lieu et l’enfant au comportement perturbateur a Ă©tĂ© changĂ© d’école. On espère que ce changement d’environnement sera bĂ©nĂ©fique Ă  son attitude…

- Une Ă©quipe d’école qui avait signalĂ© son inquiĂ©tude quant au protocole de suivi des cas contacts a Ă©tĂ© informĂ©e par son IEN que cela Ă©tait conforme aux directives nationales.

- Sur une circonscription, des problèmes de mal-ĂŞtre liĂ©s Ă  la situation sanitaire sont aussi Ă©voquĂ©s. L’IEN doit prendre contact avec les collègues concernĂ©es.

- Des collèges ont signalĂ© des problèmes liĂ©s Ă  des travaux en cours ainsi qu’à un manque de place liĂ© aux effectifs importants.

- Sur une situation, M Faugeras dĂ©plore le fait qu’une fiche SST ait Ă©tĂ© faite sans avoir pu prendre le temps avant de prendre du recul sur la situation. 

Un point est aussi fait sur les fiches DGI (danger grave et imminent) : dans un lycĂ©e, une fuite d’eau au CDI a obligĂ© le lieu a fermer en attendant que les travaux d’étanchĂ©itĂ© soient faits. M Faugeras s’est rendu sur place.

Une collègue signale par ailleurs via cette procédure avoir été agressée. Cela ne correspond pas, hélas, à la procédure classique...

 Nous terminons sur l’évocation du plan dĂ©partemental de formation dont la validation sera faite Ă  la suite de la finalisation de celui de l’AcadĂ©mie.

 La sĂ©ance est levĂ©e après près de 3 heures d’échanges.


 Vos reprĂ©sentants UNSA Education, Anne_lise Escalettes et Laurent Lachaise


   DĂ©claration liminaire UN   
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