Le CHSCT-87 s’est réuni, ce mardi 19 mai, en présence de Mme Orlay IA, Mme Grizon SG, M. Gauthier IEN-A, Mme Morellet assistante sociale auprès des personnels, M. Maurange conseiller départemental de prévention, Mme Conchard médecin du Rectorat et les représentants des personnels.

- Présentation du plan de reprise d’activité pour le 1er degré  :

Il n’a pas vocation à remettre en question ce qui a été mis en place par les équipes. Il s’agit de rassurer. Les équipes ont fait face avec les IEN et les équipes de circonscriptions. Il y a eu une forte sollicitation des directeurs.

L’inquiétude est la suite : à partir du 2 juin, le nouveau point pourrait amener à repenser de nouvelles organisations.

La fin du chômage partiel risque de faire affluer les élèves vers les écoles mais il n’y a pas de raisons d’évolution du paramétrage. Le protocole peut ne pas bouger donc pas de changement des capacités d’accueil.

Un temps de travail en équipe est demandé pour les réorganisations possibles. Cela relève du national et non du départemental. Une demande sera portée auprès de l’autorité académique pour respecter échelon.

Ce ne sont pas les demandes des familles qui modifient le protocole sanitaire (capacité maximum...à ne pas dépasser).

Chaque situation sera analysée par l’IEN.

Le nombre d’ayant droits a beaucoup augmenté (circo, parfois x4) d’où le 2S2C (voir à la suite)

En cas de soucis avec des parents, l’IEN peut désamorcer des situations.

- Les écoles  :

Écoles fermées : 8 communes 9 écoles. (décision maire). Nous attendons l’élection du nouveau maire...pour préparer ces 26 classes-483 élèves.

Aujourd’hui, 10 % des enseignants sont en distanciel. Quotidiennement 20-25 % des élèves sont accueillis chaque jour ( en totalité ou par roulement...la lecture est donc complexe).

Dans le cadre du distanciel  : peu d’enseignants gardent leurs enfants (moins de 25).

près de 75 % des élèves sont suivis à distance par 10 % des enseignants (150)

Pas de chiffres pour les collèges, à l’heure actuelle.

- Suspicion  :

Aucune suspicion COVID pour l’instant.

S’il y a eu suspicion et que les parents le remette à l’école...c’est à l’école de contacter le médecin de secteur...et c’est le médecin qui se met en relation avec la famille et le médecin traitant.

Si l’enfant est cependant fiévreux, il doit rester à la maison.

En fait c’est compliqué si le test est négatif, on n’a pas les moyens de lui dire non, il est difficile de ne pas l’accueillir (il y a des faux négatifs mais c’est compliqué).

100 tests effectués, au CHU, un seul positif la semaine dernière.

Information  : Affiche à coller et info pour tous...peut-être un bon moyen pour la marche à suivre en cas de suspicion : Dans le cas d’une suspicion, les enfants suspecté attendent masqués les parents ; L’enfant est isolé dans une pièce aérée et il est masqué...la personne qui l’a en classe le surveille.

Dans le cas d’une infirmère du secondaire pour la visière et la surblouse, la question se pose. La demande sera portée.

- Masques  :

Les masques avec ficelles sont moins simples à garder sur la durée...Dans le second degré, ils sont lavables...pourquoi cette différence ?

Il y a eu des livraison masques-élastiques d’abord, et deux dotations masque-liens...

Dans le 1^er dégré, depuis le 4 mai : il y a eu 60 000 masques pour les enseignants et 36 000 masques pour les élémentaires..soit pour 17 jours à partir du 11 mai. On a donc une stabilité jusqu’à la fin de la première semaine de juin. Pour le masque lavable dans le 1^er degré...pas de réponses.

Le fait que les masques -liens soient moins pratiques est déjà remonté.

Il serait plus simple que cela soit envoyé dans les écoles par le ministère. Cette demande va remonter.

Le comptage se fait avec tous les moyens de précaution (gants masques, ...car boîtes de 50 ).

Les écoles ont reçu du gel . Nous n’avons pas de stock...tout est réparti dans les écoles et au plus vite.

Une livraison peut-être attendue après la première semaine de juin.

Dans le second degré : il y a des problématiques face aux masques...pas de notices ou des notices qui ne correspondent pas aux produits...les masques sont déconditionnés...il y a des problèmes de traçage.

Ce type de masque a été récupéré par M. Faugeras (conseiller académique de prévention) et il doit chercher la composition, protection, adaptabilité et traçage. Personne n’a été destinataires d’infos...les informations seront communiquées ultérieurement.

Ces masques viennent du ministère sans informations précises.

- Dispositif 2S2C (Sport, Santé, Culture, Civisme) :

Ce dispositif est nouveau et il est créé pour la situation liée à l’épidémie. Il apparaît dans le circulaire du 4 mai.

C’est un moyen de répondre aux besoins quand l’élève ne peut être accueilli en classe. Il n’a pas vocation à dispenser un enseignement mais à fournir un accueil qualitatif (dans le sens de plus value et non de garderie)...ce principe est déjà mis en place. La prise en charge se fait par des intervenants en sports par exemple. Pas de groupe de plus de 15.

Ce dispositif sera financé par l’Etat. Signature convention. C’est la DSDEN (l’Etat) qui finance.

Un courrier sera envoyé aux maires avec des fiches-mémoires pour expliquer ce dispositif ; et chaque fois que cela sera possible cela peut permettre d’enlever une pression sur l’école.

Conditions  : ce n’est pas du temps scolaire. Il est en parallèle du temps d’école. Pour les intervenante, il est demandé une carte professionnelle valable, en cours, un BAFA.

Les mairies doivent communiquer et proposer une convention avec la DSDEN. En cas de doute, on peut refuser une convention.

Si nous n’avons pas de phénomène de propagation... les familles trouveront ainsi une prise en charge avec la fin du chômage partiel. Le nombre d’élèves peut être plus conséquent.

Ce dispositif concerne les collectivités locales en terme de restauration.

Ce dispositif concerne le second degré également.

Inégalité territoriale  : l’idée est de faire le point sur les besoins et aux regards de cela de mettre des réponses et à disposition une liste de personnels qualifiés.

Limite financière  : nombre de personnels financés doit être en adéquation avec le nombre de groupes pris en charge.

Pour éviter le déplacement et la multiplication des intervenants, il y aura un seul intervenant par jour et par groupe

- En ce qui concerne les élèves en situation de handicap ou élèves perturbateurs :

Certaines familles ont vu par elles-mêmes que le respect des gestes barrières n’étaient pas possibles. Les enseignants communiqueront. Le pôle-ressource peut-être mobilisé par l’IEN.

- Plan de reprise d’activités de la DSDEN  :

Il s’inscrit dans un cadre et est conforme à celui du rectorat avec les grandes lignes sanitaires. Un courrier a été envoyé à l’ensemble des personnels. La reprise est valable depuis le 11 mai. Il concerne la reprise des personnels vulnérables et réaffirmation le télétravail.

Il y a environ 15 à 20 personnes quotidiennement pour réaliser leurs activités.

Il y a eu des nettoyages, désinfections...avant la reprise.

La DSDEN est toujours fermée au public. Un plexi a été mis en place à l’accueil. Différentes mesures sont mises en Å“uvre pour la restauration (condamantion d’une partie, aménagée...) et pour les salles de réunion en cas de besoin ; elles ne fonctionnent pas aujourd’hui. Des protocoles pour l’utilisation des ascenseurs,des photocopieurs ont été mis en place.

Il faudra reprendre cela, peut-être le 2 juin, si le nombre d’agents est plus important.

Le CHSCT se réunira, à nouveau, le 2 juin.