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SE-UNSA 86


 Par SE-UNSA 086
 Le  jeudi 27 mars 2014

Groupe de suivi des rythmes : point sur les PEDT

 

 

Groupe de suivi des rythmes scolaires

Un point d’étape sur la mise en place de la réforme des rythmes a été fait ce matin au Rectorat en présence des principaux acteurs et partenaires institutionnels et associatifs. Il ressort que d’ores et déjà 242 POTS Ecole (Projet d’Organisation du Temps Scolaire) ont été validés ; une quarantaine est en cours d’examen. Si les organisations diffèrent, un modèle semble néanmoins émerger avec 3h de classe le matin et 2h15 l’après-midi (51 % des écoles).

Plus d’une centaine de communes a déclaré vouloir élaborer un PEDT (Projet Educatif De Territoire). Dans la grande majorité des cas, une vraie réflexion qualitative est engagée entre partenaires locaux, réunis au sein de comités de pilotage. Il apparaît que l’échelon de la Communauté de Communes serait le plus pertinent pour construire des projets cohérents.

Un programme de formations pour les intervenants péri-éducatifs est proposé par différentes structures (Francas, Cemea, Ligue de l’Enseignement, AROEVEN…). Une formation devrait aussi être proposée aux directeurs d’école pour les aider à appréhender les problématiques liées à la mise en place des activités éducatives (responsabilité, gestion des flux et des locaux, coordination…). De la même manière, un temps spécifique sera dégagé pour les enseignants pour leur permettre d’affiner les projets d’école, actuellement en cours de rédaction, sur la thématique précise de l’articulation Scolaire/Périscolaire.

La CAF, partenaire majeur, a précisé que son engagement financier (fond d’amorçage et aides spécifiques) est acté jusqu’en 2017 et que l’enjeu premier est la qualité.

Au final, notre département paraît être entré assez sereinement dans la réforme. Les acteurs, au premier rang desquels l’Unsa Education, se sont félicités des avancées et de l’important investissement des équipes, en particulier des directeurs d’école. Les différents acteurs présents ont précisé qu’ « il fallait laisser du temps au temps » et que, sans tomber dans un angélisme béat, la Vienne affiche aujourd’hui un bilan globalement positif. Il suffit pour s’en convaincre de considérer que 80 % des élèves des écoles élémentaires inscrites dans un PEDT bénéficient désormais d’activités auxquelles peu avaient accès auparavant (20%).