Réunion du comité de suivi des rythmes : demandé par l'Unsa Education

Le DASEN se félicite de la bonne marche du groupe d’appui. Il a rappelé que l’administration accompagnait les élus.  Il estime que le temps de la concertation avait eu lieu. Mettre en place de manière différente un certain nombre de projets éducatifs ne réduira pas toutes les inégalités mais devrait permettre au plus grand nombre de découvrir de nouvelles activités. Le DASEN est allé dans le sens de l’UNSA Education en rappelant qu’une réforme ne pouvait fonctionner que si elle était « adoptée » par tous les acteurs de l’école (cf déclaration liminaire UNSA Education).

 

Bilan des écoles ayant mis en place la réforme des rythmes scolaires

52 communes sur 213 sont entrées dans la réforme (+ 37 ayant conservé les mercredis libérés).

A ce jour, 86% des écoles proposent des journées régulières de 5h15 et 3h le mercredi ; 1% propose des journées régulières avec 5h30 et 2h le mercredi ; 13% proposent une ou des journées à durées d’enseignement différentes. Quasiment la moitié des écoles ayant mis en place la réforme a fait valider un PEDT. Les critères de validation sont les suivants :

-       Concertation entre les différents acteurs

-       Cohérence des différentes actions pour l’enfant

-       Egalité de l’accès aux activités proposées

-       Sécurité et mise en œuvre aux normes = encadrement

Pour les écoles qui entreront dans la réforme en 2014, les POTS (Projets d’Organisation du Temps Scolaires) doivent être rendus au plus tard le 11 décembre. Cela suppose donc que les conseils d’école aient été réunis en amont.

 

Suite à la demande de l’UNSA Education, le DASEN s’est engagé à mettre en place un comité de suivi départemental des rythmes scolaires.

 

La délégation de l’UNSA Education 86,

Cécile CAPY, Jean-François ROLAND, Patrick MERMET

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Le SE-Unsa 86 n'appelle pas à la grève, pourquoi ?

Suite à l’interrogation de collègues sur l’appel à la grève du 5 décembre, vous trouverez ci-dessous la position du SE-Unsa.

Pour le SE-Unsa,  l’action intersyndicale doit se construire dans le dialogue et le respect de chacun, sans préalable. De plus, le mot d’ordre de cette action qui semblait décidé à l’avance ne nous paraît pas clair. En effet, l’argumentation fait état de la priorité à l’école, de conditions d’exercice difficiles, de classes surchargées, de formation continue, de direction d’école, de caporalisme,… et des rythmes scolaires. Pour le SE-Unsa une action doit être plus ciblée pour être pertinente.

Le sujet des rythmes scolaires, s’il est le catalyseur actuel d’un certain malaise, ne doit pas être amalgamé aux autres. Il faut éviter de brouiller le message dans l’opinion et dans les médias. L’opposition gouvernementale, que nos syndicats ont combattue ensemble  à maintes reprises et qui réclame avec véhémence l’abrogation du décret, s’en charge déjà fort bien. Ne prenons pas le risque de la cautionner malgré nous et de légitimer un retour à la semaine de 4 jours !

De leur côté, d’autres organisations appellent à la grève le 5 décembre mais sur une plate-forme complètement différente, plus radicale, de retrait du décret. Cela contribue encore davantage à brouiller le message.

De plus,  dans notre département, comme dans d’autres, cette question ne soulève d’ailleurs pas de débat passionné étant donné que la moitié des écoles fonctionnent déjà à 4,5 jours depuis plus de 20 ans. Les activités péri-éducatives se mettent en place. La moitié des écoles passées aux nouveaux rythmes mettent ou vont mettre en place des Projets Educatifs De Territoire dès cette année. Les projets se construisent, parfois cahin-caha mais avec les enseignants dans la très grande majorité des cas.

Le SE-Unsa a toujours été et reste favorable à la réforme des rythmes scolaires. L’appel à la grève unilatéral rend difficile, sinon impossible, toute action commune, ce que nous déplorons.

Pour finir, le ministère vient d’ouvrir le chantier sur les métiers. Nous sommes en pleine discussion. Elles s’achèveront le 12 décembre. Le SE-Unsa dressera un bilan, chantier par chantier, des avancées ou pas et déterminera ensuite sa position, comme il le fait habituellement. Il sera toujours temps, le cas échéant, d’envisager ensemble des actions si les chantiers en cours venaient à ne pas répondre à nos attentes.