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SE-UNSA 86


 Par SE-UNSA 086
 Le  vendredi 18 janvier 2013

ÉLÈVES NON FRANCOPHONES

 

SCOLARISATION DES ELEVES ALLOPHONES

Le SE-Unsa a été reçu en audience par Secrétaire Général et le responsable au Service Académique d’Information, d’Insertion et d’Orientation

 

Le SE-UNSA a mené une enquête sur la scolarisation des enfants allophones (personne dont la langue maternelle est différente de celle de la communauté dans laquelle elle vit) afin de faire le point sur les dispositifs existants et les besoins présents dans les écoles. On compte actuellement 2 postes CLIN (classes d’initiation pour non-francophones, dénommées à présent unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants », UPE2A) sur Poitiers et 1 sur Châtellerault.

Suite à notre enquête les besoins se font surtout ressentir sur Poitiers car depuis quelques années, les courants migratoires sont en augmentation. Les deux postes UPE2A ne peuvent pas couvrir tous les besoins. De plus, la circulaire du 2 octobre 2012 indique que les élèves allophones peuvent bénéficier jusqu’à 9 heures d’enseignement de Français Langue Etrangère (FLE) afin d’acquérir les bases du français parlé, lu et écrit. La situation actuelle permet au mieux 2h30 de FLE par élève. Nous sommes donc bien loin des préconisations de la circulaire. Sans oublier la situation de l’école de Sommières du Clain qui accueille des élèves issus d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile alors que le ½ poste créé pour ce faire a été supprimé en 2011.

Le SE-UNSA a donc demandé qu’un état des lieux partagé soit établi et que le cas échéant les mesures de carte scolaire prennent en compte cette situation. Selon nos interlocuteurs le dispositif «  plus de maîtres que de classe » pourrait être une réponse.

 

La problématique de la scolarisation des enfants allophones vient d’être confiée à Mme Dejoux (1er degré) et M. Scheithauer (2d degré). Ils effectuent en ce moment un état des lieux des personnes ressources, des structures en place et des éléments pédagogiques disponibles dans le département. Suite à l’état des lieux,  un plan départemental d’accueil sera mis en place. Il comprendrait :

 

une journée de formation pour les personnes ressources, en particulier en milieu rural ;

un protocole d’accueil des familles et des enfants ;

un lien premier et second degré par le biais de l’Accompagnement Educatif et des PPRE ;

la constitution d’une mallette d’outils pédagogiques ;

le développement de la qualification en Français Langue Seconde.

 

Dans le second degré, les collèges Ronsard et Jean Moulin (Poitiers) et Jean Macé (Châtellerault) scolarisent en priorité les élèves allophones. S’il n’y a plus de place vacante, les élèves sont scolarisés dans leur collège de secteur et un protocole est mis en place. Les élèves relevant de lycée sont scolarisés au LP2I.

Les élèves qui ont un niveau incertain en français sont orientés vers le dispositif PAQI (Pôle d’Accès à la Qualification et à l’Insertion gérés par la Mission Locale d’Insertion) qui comprend un module FLS (Français Langue Seconde).